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Corps humain LA COORDINATION

Publié le 03/02/2019

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La coordination musculaire

 

Les mouvements que nous faisons reposent sur l’action coordonnée de plusieurs groupes de muscles. Des fuseaux neuromusculaires enregistrent en permanence l’état de contraction des muscles et transmettent des messages au cerveau par l’intermédiaire du système nerveux périphérique. Ainsi, le cerveau peut corriger et moduler à tout instant l’action des nerfs moteurs commandant les muscles.

 

Les fibres motrices

 

Les fibres nerveuses motrices ont un rôle complexe : elles sont chargées d’actionner tous les muscles qui participent directement ou indirectement à un mouvement. Ces fibres descendent du cerveau vers les muscles en passant par la moelle épinière. Chacune d’entre elles comporte une série de ramifications destinées à un groupe de fibres musculaires exécutant le même mouvement.

 

Lorsque des impulsions nerveuses descendent le long d’une ramification, toutes les fibres musculaires sont stimulées simultanément. Ces groupes de fibres musculaires sont appelés unités motrices.

 

Le nombre d’unités motrices mis en jeu lors d’un mouvement varie selon la puissance que l’on veut donner à ce geste. L’ajustement de la position du globe oculaire, par exemple, exige une très grande précision mais peu de puissance ; les unités motrices des muscles chargés de le déplacer comportent relativement peu de fibres. À l’inverse, dans les biceps (muscles du bras), qui exécutent des mouvements exigeant force et puissance, chaque unité motrice comprend de très nombreuses fibres musculaires.

Comme la plupart des sports, le football requiert une excellente coordination entre les mouvements des yeux et ceux des pieds. Un tel degré de synchronisation ne s’acquiert qu’au prix d’un entraînement intensif, entrepris dès le plus jeune âge.

Une fois acquise, la technique de la marche semble naturelle, presque instinctive. Pourtant, elle nécessite un long apprentissage.

 

L’enfant, qui sait à peine se retourner dans les mois suivant sa naissance, apprend à se déplacer à quatre pattes et à s’asseoir avant de se mettre debout. Une fois dans cette posture, il écarte les pieds de manière à se procurer une base stable, et esquisse ses premiers pas.

 

Ensuite, il apprend à assurer son équilibre et à exécuter des tâches exigeant davantage de coordination, comme courir, sauter et éviter les obstacles.

Le contrôle cérébral

 

La bonne exécution d’un geste repose en partie sur les informations sensitives et sensorielles transmises au cerveau durant le mouvement.

 

Toutefois, si notre cerveau décide du mouvement à effectuer et l’initie en envoyant des impulsions motrices vers les muscles effecteurs, c’est le cervelet, appelé «petit cerveau», qui préside à toute sa coordination.

 

En régulant la vitesse du mouvement, sa force, son rythme à partir des informations transmises par les yeux, le labyrinthe, les articulations, les muscles et la peau, le cervelet nous permet d’avoir des gestes précis et harmonieux, de maintenir notre équilibre et de le rétablir après chaque mouvement.

 

Cela dit, la surveillance exercée par le cerveau et le système nerveux, ainsi que les « cartes mentales » que nous dressons, ne suffisent pas pour bien accomplir un mouvement. Il faut aussi que les muscles soient en bonne condition et bénéficient d’un apport correct en oxygène et en substances nutritives par le sang. De même, les déchets produits par l’activité musculaire doivent impérativement être évacués par le flux sanguin pour que le muscle puisse continuer à fonctionner efficacement.

« La coordination du corps.

Une série de mécanismes involon­ taires, ou automatiques, modifient aussitôt l'acti­ vité des muscles en vue de permettre au corps de s'adapter à cette nouvelle posture.

La partie du cerveau qui orchestre ce processus d'adapta­ tion est appelée cervelet.

La coordination musculaire Les mouvements que nous faisons reposent sur l'action coordonnée de plusieurs groupes de muscles.

Des fuseaux neuromusculaires enregis­ trent en permanence l'état de contraction des muscles et transmettent des messages au cerveau par l'intermédiaire du système nerveux périphé­ rique.

Ainsi, le cerveau peut corriger et moduler à tout instant l'action des nerfs moteurs comman­ dant les muscles.

Les fibres motrices Les fibres nerveuses motrices ont un rôle complexe: elles sont chargées d'actionner tous les muscles qui participent directement ou indi­ rectement à un mouvement.

Ces fibres descen­ dent du cerveau vers les muscles en passant par la moelle épinière.

Chacune d'entre elles com­ porte une série de ramifications destinées à un groupe de fibres musculaires exécutant le même mouvement.

Lorsque des impulsions nerveuses descendent le long d'une ramification, toutes les fibres mus­ culaires sont stimulées simultanément.

Ces groupes de fibres musculaires sont appelés unités motrices.

Le nombre d'unités motrices mis en jeu lors d'un mouvement varie selon la puissance que l'on veut donner à ce geste.

L'ajustement de la position du globe oculaire, par exemple, exige une très grande précision mais peu de puis­ sance; les unités motrices des muscles chargés de le d�placer comportent relativement peu de fibres.

A l'inverse, dans les biceps (muscles du bras), qui exécutent des mouvements exigeant force et puissance, chaque unité motrice com­ prend de très nombreuses fibres musculaires.

i Comme A la plupart des sports, le football requiert une excellente coordination entre les mouvements des yeux et ceux des pieds.

Un tel degré de synchronisation ne s'acquiert qu'au prix d'un entraÎnement intensif, entrepris dès le plus jeune âge.

Une fois acquise, .....

la technique de la marche semble naturelle, presque instinctive.

Pourtant, elle nécessite un long apprentissage.

L'enfant, qui sait à peine se retourner dans les mois suivant sa naissance, apprend à se déplacer à quatre pattes et à s'asseoir avant de se mettre debout.

Une fois dans cette posture, il écarte les pieds de manière à se procurer une base stable, et esquisse ses premiers pas.

Ensuite, il apprend à assurer son équilibre et à exécuter des tâches exigeant davantage de coordination, comme courir, sauter et éviter les obstacles.

Le contrôle cérébral La bonne exécution d'un geste repose en partie sur les informations sensitives et sensorielles transmises au cerveau durant le mouvement.

Toutefois, si notre cerveau décide du mouve­ ment à effectuer et l'initie en envoyant des impulsions motrices vers les muscles effecteurs, c'est le cervelet, appelé "petit cerveau», qui pré­ side à toute sa coordination.

En régulant la vitesse du mouvement, sa force, son rythme à partir des informations transmises par les yeux, le labyrinthe, les articulations, les muscles et la peau, le cerve let nous permet d'avoir des gestes précis et harmonieux, de maintenir notre équilibre et de le rétablir après chaque mouvement.

Cela dit, la surveillance exercée par le cerveau et le système nerveux, ainsi que les «cartes men­ tales'' que nous dressons, ne suffisent pas pour bien accomplir un mouvement.

Il faut aussi que les muscles soient en bonne condition et bénéfi­ cient d'un apport correct en oxygène et en substances nutritives par le sang.

De même, les déchets produits par l'activité musculaire doi­ vent impérativement être évacués par le flux san­ guin pour que le muscle puisse continuer à fonc­ tionner efficacement.. »

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