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Corps humain LA MÉMOIRE

Publié le 29/01/2019

Extrait du document

Comme toutes les fonctions de notre corps, la mémoire s’amoindrit au moment de la vieillesse. Il ne s'agit pas d’oubli, mais d’incapacité à fixer et à mémoriser de nouvelles données. Ce qui explique que les personnes âgées se souviennent encore de leur enfance et pas de ce qu’elles ont fait dans un passé plus récent.

 

Les supports de la mémoire

 

La mémoire à court terme semble liée uniquement à l’activation provisoire de neurones dans les aires sensorielles (visuelles, olfactives, auditives, sensitives) du cortex cérébral. Une perception et son analyse primaire provoquent la libération d’acétylcholine, un neuromédiateur chimique qui transmet l’influx de neurone en neurone. Chacun d’eux garde la trace de cette stimulation et peut réactiver au besoin le circuit entier pendant une période assez brève. La baisse de sécrétion d’acétylcholine au cours du vieillissement explique ainsi les moindres performances de la mémoire des faits récents.

 

La mémoire à long terme ne repose pas sur un centre unique, comme on l’a longtemps cru, mais sur un schéma complexe qui associe des zones cérébrales très diverses. L’information perçue et brièvement stockée par les zones sensorielles du cortex cérébral est transférée d’abord vers le système limbique, partie primitive enfouie à la base du cerveau et que l’on retrouve chez toutes les espèces animales.

 

Elle y stimule deux structures essentielles, l’hippocampe et le corps amygdaloïde, qui activent deux circuits parallèles de stockage. L’un passe par le thalamus et l’hypothalamus, voisins formant le diencéphale, puis rejoint une zone préfrontale située juste au-dessus des orbites. L’autre circuit passe directement par un amas de neurones situé dans le plancher du cerveau. Cette région, connectée aux autres zones du cerveau profond, est elle-même reliée aux zones sensorielles qu’elle peut stimuler.

 

Le phénomène de la mémoire à long terme ne peut s’expliquer par des connexions purement électriques. La mémorisation longue suppose la fabrication de protéines particulières qui s’incorporent aux synapses, terminaisons des filaments nerveux issus des neurones. Plus récemment, on a montré l’amélioration des performances de la mémoire à court et à long terme sous l’effet de médicaments qui agissaient sur la membrane des neurones et ses récepteurs synaptiques (sites spécifiquement sensibles à une molécule).

« La mémoire TEST DE MÉMORISATION précédentes.

Dans certaines maladies ou acci­ dents qui détruisent le lobe frontal du cerveau, le sujet est totalement incapable d'enregistrer les faits immédiats et les perd en quelques secondes, quelle que soit l'attention qu'il leur porte.

La mémoire à long terme semble au contraire douée d'une capacité illimitée et surtout large­ ment sous-utilisée.

Parmi les millions d'informa­ tions perçues chaque jour par le cer veau, l'immense majorité transite quelques secondes par la mémoire à court terme avant d'être élimi­ née, mais une faible partie est transférée dans les circuits de mémoire à long terme.

Trois facteurs essentiels semblent déterminer ce transfert: l'état émotionnel lié à la vigilance, la motivation, la sti­ mulation psychique et sensorielle (chacun se souvien t mieux de sa propre cérémonie de mariage que de celle de ses amis, de son premier baiser amoureux que de tous les autres); la répé- Jeu-test : mémoriser l'emplacement des pictogrammes pendant trois minutes, fermer la page, puis reconstituer la planche.

tition des données, qui favorise le stock age d'informations simples (odeurs, couleurs, formes, sons, arômes) ou complexes (technique professionnelle ou sportive, langues, contenu des disciplines scolaires); l'association de données nouvelles à des données déjà connues (le pas­ sionné d'un sport peut enregistrer toutes les phases d'une partie, alors que le néophyte aura tout oublié en quelques minutes, de même que augmenter son vocabulaire est plus aisé dans une langue déjà maîtrisée).

Les données transférées dans la mémoire à long terme ne sont pas définitives et peuvent être perdues en quelques jours ou en quelques mois si elles ne subissent pas une consolidation par intégration dans les souvenirs établis.

La mémoire à long terme est divisée en mémoire sémantique, pour le langage et le baga­ ge culturel, et en mémoire biographique ou épi­ sodique, pour les événements personnels.

Une autre distinction est à faire entre la mémoire anté­ rograde qui enregistre des données nouvelles, et la mémoire rétrograde qui restitue des informa­ tions anciennes.

�Se forger des souvenirs s'apprend.

Un souvenir n'existe que s'il peut se replacer par rapport à des repères de temps et de lieu.

Or ces facultés ne sont en place qu'à partir de l'âge de 4 ou 5 ans, ce qui explique qu'il ne nous reste que peu voire pas d'images de notre petite enfance.

i Comme toutes les fonctions de notre corps, a la mémoire s'amoindrit au moment de la vieillesse.

Il ne s'agit pas d'oubli, mals d'incapacité à fixer et à mémoriser de nouvelles données.

Ce qui explique que les personnes âgées se souviennent encore de leur enfance et pas de ce qu'elles ont fait dans un passé plus récent.

Les supports de la mémoire La mémoire à court terme semble liée unique­ ment à l'activation provisoire de neurones dans les aires sensorielles (visuelles, olfactives, auditives, sensitives) du cortex cérébral.

Une per­ ception et son analyse primaire provoquent la libération d'acétylcholine, un neuromédiateur chimique qui transmet l'influx de neurone en neurone.

Chacun d'eux garde la trace de cette stimulation et peut réactiver au besoin le circuit entier pendant une période assez brève.

La baisse de sécrétion d'acétylcholine au cours du vieillissement explique ainsi les moindres perfor­ mances de la mémoire des faits récent s.

La mémoire à long terme ne repose pas sur un centre unique, comme on l'a longtemps cru, mais sur un schéma complexe qui associe des zones cérébrales très diverses.

L'information per­ çue et brièvement stockée par les zones senso­ rielles du cortex cérébral est transférée d'abord vers le système limbique, partie primitive enfouie à la base du cerveau et que l'on retrouve chez toutes les espèces animales.

Elle y stimule deux structures essentielles, l'hip­ pocampe et le corps amygdaloïde, qui activent deux circuits parallèles de stockage.

L'un passe par le thalamus et l'hypothalamus, voisins for­ mant le diencéphale, puis rejoint une zone pré­ frontale située juste au-Dessus des orbites.

L'autre circuit passe directement par un amas de neu­ rones situé dans le plancher du cerveau.

Cette région, connectée aux autres zones du cerveau profond, est elle-même reliée aux zones senso­ rielles qu'elle peut stimuler.

Le phénomène de la mémoire à long terme ne peut s'expliquer par des connexions purement électriques.

La mémorisation longue suppose la fabrication de protéines particulières qui s'incor­ porent aux synapses, terminaisons des filaments nerveux issus des neurones.

Plus récemment, on a montré l'amélioration des performances de la mémoire à court et à long terme sous l'effet de médicaments qui agissaient sur la membrane des neurones et ses récepteurs synaptiques (sites spé­ cifiquement sensibles à une molécule).. »

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