Examiner l'état circulatoire.

« Examiner l'état circulatoire Comment examiner l'état respiratoire ? En urgence, le témoin d'un malaise ou d'un accident ne dispose pas de moyens techniques .

Il doit donc écouter, observer et palper la victime.

Ecouter Une victime consciente peut raconter brièvement ce qui s'est passé .

Elle exprime spontanément sa soif et surtout sa sensation d'oppression, d'angoisse qu'il faut savoir rattacher à une détresse circulatoire et non à une réaction banale après un accident ou un malaise.

On écoute les bruits du cœur en posant son oreille sur la poitrine, juste au milieu ou sur le bord gauche du sternum.

S'il n'y a pas trop de bruit autour, on note la fréquence et la régularité des battements perçus.

O bserver Dès le premier contact, le témoin est souvent frappé par la pâleur extrême d'un sujet "blanc comme un linge".

Des gouttes de sueur perlent sur son visage.

Ses lèvres et parfois ses ongles sont violacés : c'est la cyanose .

Les pupilles sont examinées.

Rétrécies et symétriques, elles indiquent un manque d'oxygène au niveau du cerveau par défaillance circulatoire le plus souvent.

Dilatées et ne réagissant plus à la lumière, elles indiquent la mort cérébrale imminente ou définitive .

On les voit asymétriques dans de rares traumatismes cérébraux.

Voir fiche: Malaise avec signes circulatoires, 16.90.

Palper C'est la phase essentielle de l'examen.

La prise du pouls s'effec­ tue au poignet.

On utilise la pulpe de l'index, du majeur et de l'annulaire que l'on pose sur la gouttière située derrière le pouce de la victime.

L'utilisation de son propre pouce expose au risque de confondre ses pulsations avec celles du sujet.

On mesure la fréquence en comptant le nombre de pulsations perçues pendant quinze secondes, puis en multi­ pliant par quatre pour obtenir la fréquence cardiaque par minute.

On apprécie aussi la régula­ rité des battements et leur force, que l'on compare, à mesure des examens successifs.

Si le pouls n'est pas perçu au poignet , il est palpable au niveau du cou : les doigts sont posés sur la carotide, d'un côté ou de l'autre de la trachée.

L'étude de la respiration se fait en posant la main sur la poitrine : on mesure la fréquence, la régularité et l'amplitude des mouve­ ments.

Voir fiche: Examiner l'état respiratoire, 16.32.

A la palpation, les mains de la victime apparaissent froides.

Quels sont les résultats ? Trois grands états sont définis : - la fonction circulatoire est normale , en dehors de la réaction éventuelle de stress; -la fonction circulatoire est perturbée , les signes accumulés montrent une détresse circulatoire, ou état de choc, qui va s'aggraver; -la fonction circulatoire est interrompue : c'est l'arrêt cardiaque quand le pouls et les battements cardiaques ne sont plus perçus, que les pupilles sont très serrées ou surtout dilatées et sans réaction à la lumière .

Les gestes de réanimation d 'urgence s'imposent.

Voir fiche : Bouche-à­ bouche et massage cardiaque, 16.

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