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Grand oral du bac : La médecine de pointe

Publié le 13/11/2018

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L'ÂGE DES PROUESSES

Même si elle demeure loin d'offrir des solutions à tous les fléaux, la médecine est en progrès constant. Les grandes premières dans le domaine de la chirurgie et des traitements de pointe font régulièrement la une des journaux. Les annonces sont parfois un peu prématurées (les médecins ne résistent pas toujours aux sirènes médiatiques), mais, dans bien des cas, elles préfigurent la médecine du futur.

est de l'acier inoxydable, de l'alliage cobalt-chrome ou des alliages de titane pour le corps, et des céramiques pour les surfaces articulaires. Les prothèses mécaniques n'ont pas toujours la fiabilité d'un os vivant et des problèmes peuvent survenir (durée de vie limitée, risque de luxation, d'infection, descellement...).

Restauration de la marche

Des progrès encourageants, pour ne pas dire remarquables, ont été effectués dans l'aide au déplacement des personnes paralysées des membres inférieurs.

Les progrès actuellement les plus spectaculaires concernent, outre les domaines de l'imagerie médicale et de la pharmacologie, ceux des prothèses et des organes artificiels, de la chirurgie assistée par ordinateur et de la médecine du fœtus, sans oublier, bien sûr, les nouvelles thérapies géniques.

PROTHÈSES ET ORGANES ARTIFICIELS

Compte tenu de la difficulté à trouver des greffons compatibles et de la rareté des donneurs, des équipes de médecins tentent de mettre au point des organes artificiels pouvant remplacer les organes vivants déficients. Les progrès sont lents, car la machinerie biologique, d'une incroyable complexité, ne se laisse pas remplacer si facilement. À quelques exceptions près, les pièces de rechange sont encore loin de pouvoir fonctionner avec la même adaptabilité et la même fiabilité que les organes originaux.

 

Prothèses mécaniques

 

Le domaine des prothèses mécaniques est certainement celui dans lequel les meilleurs résultats ont été obtenus.

 

Les prothèses dentaires (couronnes et autres) sont aujourd'hui extrêmement courantes.

 

Des articulations importantes comme celle de la hanche peuvent aisément être remplacées. Dans le cas de la hanche, la prothèse est une tête de fémur synthétique, à laquelle s'ajoute une prothèse de la surface articulaire qui correspond à la tête fémorale sur l’os iliaque, dans le cas d'une prothèse totale. Le matériau

D'autres articulations bénéficient d'une technologie similaire : genou, coude, épaule...

Les chercheurs ont conçu un appareil capable de stimuler les muscles des jambes. Les séquences de stimulation, déclenchées de manière ordonnée par le programme d'un petit ordinateur, provoquent la contraction séquentielle des muscles telle qu'elle se produit au cours de la marche.

Le rein

 

Le rein artificiel est encore une très grosse machine, intransportable. Le malade en insuffisance rénale chronique est donc astreint à des séances régulières, soit à l'hôpital, soit chez lui, à raison de 3 ou 4 fois par semaine, et pour une durée de 3 à 5 heures.

Organes sensoriels

 

Parmi les organes des sens, seule l'audition bénéficie d'avancées technologiques marquantes. Il existe différentes prothèses externes (les Sonotone), bien connues à présent et qui font office d'amplificateurs pour les personnes atteintes de surdité partielle.

 

Toutefois, il existe aussi de véritables prothèses auditives : les implants cochléaires, dont le rôle est de remplacer la fonction auditive de l’oreille interne. Ces appareils de très petite taille, dont la batterie est implantée sous la peau, amplifient les signaux sonores, les analysent et les transmettent directement sous forme d'impulsions électriques au nerf de l'oreille.

Pour la vision, les verres correcteurs (lunettes et leurs précurseurs) sont connus depuis des siècles. Il est possible à présent d'opérer l'œil, pour implanter des cristallins synthétiques en remplacement de ceux devenus opaques (cataracte). Bientôt, il sera également possible de greffer des cornées (les parois transparentes des yeux) synthétiques.

 

En revanche, pour l'heure, il n'existe pas d'équivalent pour la vision (rétine) des prothèses auditives (implants cochléaires). Il faudrait pour cela concevoir une caméra miniature ultra performante, dont les signaux seraient convertis en messages nerveux. Quelques expériences ont été faites dans ce domaine, mais elles sont encore très loin de pouvoir déboucher sur une application pratique. Le matériel utilisé est volumineux, comporte une définition extrêmement faible, tout juste capable de permettre une discrimination entre des lettres très contrastées.

« patient a la tête fixée à un appareil stéréotaxique, qui permet au chirurgien de descendre ses instruments jusqu'à la zone d'intervention, grâce à un système de coordonnées en trois dimensions.

Depuis quelques années, on opère également des patients atteints de graves maladies dégénératives, comme la maladie de Parkinson ou la chorée de Huntington.

Lors de telles interventions, on tente de remplacer les cellules nerveuses mortes par une greffe de cellules embryonnaires qui vont se différencier en neurones et assurer la fonction des cellules manquantes.

Ces opérations ne sont pas encore très courantes, mais les résultats obtenus se révèlent assez encourageants ; certains patients traités ont vu leurs symptômes s'améliorer significativement.

CHIRURGIE ENDOSCOPIQUE Cette chirurgie, également appelée cœliochirurgie ou chirurgie laparoscopique, n'a vraiment débuté que dans les années 1980.

Contrairement à la chirurgie classique, l'intervention ne nécessite pas de pratiquer d'ouverture importante dans la peau et les muscles : le praticien accède aux tissus à opérer par une ou plusieurs petites incisions, dans les­ quelles il glisse des tubes lui permettant de positionner ses instruments et de les actionner à distance.

Comme il ne peut pas observer directement la zone à opérer, le chirurgien dispose d'un tube optique, le laparoscope, qui renvoie l'image sur un appareil individuel d'observation ou sur un écran (et fournit également une source de lumière froide).

Les autres instruments sont plus classiques (scalpel, ciseaux ...

) mais ont une forme très fine qui permet de les glisser dans les tubes introduits dans les tissus.

On utilise un à cinq tubes selon les interventions et on injecte parfois du gaz dans les tissus pour que le chirurgien dispose de plus d'espace pour opérer.

Les premières interventions chirurgicales effectuées au moyen de cette technique- qui était auparavant uniquement utilisée à des fins diagnostiques (endoscopie)-ont été l'ablation de l'appendice iléo-c. »

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