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Grand oral du bac : LES GREFFES

Publié le 28/01/2019

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Le prélèvement du greffon se fait par ponction sous anesthésie générale du donneur Ainsi prélevée, la moelle osseuse est ensuite simplement injectée au receveur par voie intraveineuse. Contenant l'ensemble des éléments nécessaires à la synthèse des différentes lignées cellulaires du sang (hématies, globules blancs, lymphocytes, plaquettes...), la greffe permet au patient de recouvrer un système de défense immunitaire efficace. Le succès de ce genre de greffe dépend essentiellement de la compatibilité entre les tissus du donneur et du receveur, d'où l'importance de trouver des groupes HLA très proches.

 

Succès et avenir des greffes

 

Aujourd'hui, le succès des greffes est indéniable. Par exemple, la transplantation du foie, très exceptionnelle avant 1983, est désormais couramment pratiquée avec succès. On dénombrait, au début des années 1990, près de 5000 transplantations hépatiques dans le monde. Si le côté technique des greffes est relativement bien maîtrisé, il reste cependant beaucoup de progrès à faire dans le domaine immunologique.

 

Les médicaments antirejet de plus en plus spécifiques doivent être améliorés afin d'assurer plus de sécurité et moins de contraintes aux greffés. Les progrès de la médecine mettront peuLetre fin à l'utilité des greffes en soignant directement l'organe malade ou en améliorant les implants synthétiques. En attendant, il existe une véritable pénurie de greffons, dont la cause principale provient souvent du refus des familles de prélever des organes sur une personne décédée. Situation délicate et difficile à gérer, le manque de greffons incite certains chercheurs à se tourner vers des greffes à partir d'organes d'animaux. Soulevant des problèmes psychologiques et immunologiques, ces recherches sont loin d'être achevées. Autre conséquence de la pénurie de greffons: le trafic d'organes sévit de façon dramatique dans les pays pauvres où le don est rémunéré.

La transplantation rénale

 

La pénurie de dons de reins oblige de nombreux malades à vivre sous dialyse en attendant une greffe. En général, lors d'une transplantation, le rein malade n'est pas enlevé. Le chirurgien place donc le nouveau rein un peu plus bas, au niveau du petit bassin. Les veines et les artères rénales sont connectées à la circulation générale (artère et veine iliaque). Quant au canal de l'uretère, il est directement suturé à la vessie du receveur. Trois mois après une greffe du rein, neuf personnes sur dix reprennent une activité normale.

« Les greffes «t echniques» médicales, et l'on parle indifférem­ ment de transp lantation cardiaque, rénale ou de greffe du cœur ou de reins.

Les différents types de transplantations De nos jours, seu les les transplantations d'or­ ganes pratiquées sur des bébés ou de jeunes en fants font encore la une des journaux.

Quant aux greffes de la cornée, de la peau et de nom­ breux autres organes, elles sont désormais effec­ tuées dans le plus grand anonymat tant leur taux de réussite est élevé.

Moins fréquentes, les trans­ plantations de moelle osseuse, de reins, de cœur et de poumons sont désormais chirurgicalement bien maîtrisées.

En France, chaque année, 2000 personnes environ bénéficient d'une greffe de reins.

Le pancr éas, le larynx et la trachée font 1716 sanguins.

Le cœur du donneUr est prtparé tan­ dis que celui du patient est maintenu en place (à gauche).

Pendant que le cœur malade est extra it, une pompe extérieure maintient la fonc­ tion cardiaque en assurant une circulation extra­ corporelle (en haut à droit e).

Les artères aorte et pulmonair e des veines sont cousues au cœur greffé qui, dès l'arrêt de la circulation extra-cor­ porelle, se remet à battre (ci-dessous).

ventions chirurgicales sans greffe.

Pour transfuser une personne correctement, il est nécessaire d'établir son groupe sanguin (A, B, C, 0 ou AB) et son type de rhésus (négatif ou positif).

En effet, sans ces informations, on s'expose à de graves problèmes en cas d'incompatibilité entre le sang du donneur et celui du recev eur.

Ce phénomène bien connu illustre parfa itement la difficult é majeur e d'une greffe: le rejet.

Le corps humain tend naturellement à élimi­ ner tout corps étrang er.

Pour se défendr e, le corps util ise une seule arme: la réponse immunitaire.

Virus, bactéries, parasites, pollens, mais égale­ ment hématies transfusées ou greffe de peau issue d'un autre individu sont reconnus par l'or­ ganisme comme des agresseurs (antigènes) et indui sent une réponse immunitaire de celui-ci.

En activant ce système spécifique, le corps humain déclenche la production de globules blancs déterminé s, les lymp hocytes, à l'origine de la libér ation d'anticor ps.

Ces dern iers permet ­ tront de neutraliser l'agresse ur puis de le détruire.

Lors d'une tran splanta tion, l'organisme du recev eur adopte la même attitude de défense immun itaire, comme s'il s'agissait d'un parasite.

Le rejet de greffe peut être maîtrisé en admini s­ trant au malade des médicament s antir ejet, qui dimi nuent les défenses immunitaires.

Ces médi­ came nts, appelés immunosuppresseurs, comme les corticostéroïdes, la cyclospo rine A et les corps monoclinaux augmentent de façon signific ative le succès des transplantations.

En contr epartie, ces médica ments prése ntent de nombr eux effets secon daires indésir ables en dimi nuant les défenses immunitaires du patient.

Celles-ci n'ont plus la force, par exemple, de com battre correc­ tement les infections virales, telles que l'hépatite.

Les recherches thérapeutique s en la matière s'orientent vers des substances très spécifiques qui auraient l'avantage de ne s'attaquer qu'aux anti corps chargés de rejeter le greffon (organe ou tissu utilisé pour la greffe) tout en laissant intactes les défenses immunitaires du patient greffé.

Le groupe tissulaire � Le mécanisme sans faille du système immunit aire F freina, pendant de longues années, les progrès de f la chirur gie des greffes en rejetant systématique­ � ment tous les greffons.

En 1958, Jean Dausset (né "' en 1916 ) et Jean Bernard découvrent l'existence � � de cellule s, con nues sous le nom de HLA � (human leucocyte antigens) , capables de détermi­ � ner l'identité tissulaire de chaque individu.

Cette u décou verte fondamentale permit non seulement également partie de la longue liste des organe s de conna ître le groupe sanguin et le rhésus d'une actuellement transplantés.

Au niveau expérimen- personne, mais également son groupe tissulaire.

ta!, les chercheur s s'int éressent vivement à la gref­ fe de neur ones (cellules nerveuses) dans le cer­ veau afin de pallier la progres sion de certaines malad ies, telle s que la maladie de Parkinson.

Tr ansplanter des gènes représente l'un des grands défis de la médecine actuelle, avec l'arri­ vée de la thérapie génique.

Autre alternative à la transplantation d'organes : les imp lants synthé­ tique s ou organes artificiels.

Au lieu d'échanger l'or gane malade avec un autre tout à fait fonc­ tionnel, on utilise parfois des implant s synthé­ tiques mieux adaptés à la situation, par exemple pour combler d'importantes pertes osseuses.

Le rejet des greffes Véritable "tissu liquide)), le sang sert quotidienne­ ment aux transfusions prévues au cour s des inter- Le choix du greffon L'un des aspects les plus délica ts de la transp lanta­ tion d'organes est celui de l'obtention des gref­ fons.

Certains patients attendent des anné es avant d' être greffés.

En France, on évalue le nombr e de transplantations rénales à 20 00 par an, alors que plus de 4500 personnes attendent une greffe.

Tr ansplanter n'importe quel organe à qui ­ conque est tout à fait exclu.

Le cœur provenant d'une personne corpulente ne peut être trans­ planter sur un sujet frêle.

Dans le cas de la trans­ plantation cardiaque, l'idéal est de trouver un cœur issu d'un e per sonne mince et jeune.

Les accid ents de la route fournissent à eux seuls la majeur e partie des organes prélevés sur des per­ sonnes décédées par mort cérébrale.

De plus, des. »

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