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Grand oral du bac : Médecine LA CHIRURGIE ORTHOPÉDIQUE

Publié le 31/01/2019

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tissu osseux s’avère plus difficile et plus longue. Le traitement chirurgical des fractures s’attache à remettre tout d’abord les fragments d’os dans leur position naturelle. Cette opération, appelée réduction, s’effectue en général sous anesthésie. Sa réussite peut ensuite être vérifiée à l’aide de simples clichés de radiologie. Les lésions musculaires et tendineuses sont quant à elles soignées grâce à des points de suture ou à l’aide de clamps (sortes de pinces).

 

Du métal, du plâtre et de la résine

 

Après la réduction de la fracture, le traitement s’engage vers une deuxième phase : la contention. Celle-ci a pour objet d’immobiliser totalement la partie osseuse lésée afin de prévenir tout mouvement, effort ou stress qui pourraient entraver la consolidation de l’os. On recourt au plâtre. Ce terme désigne tous les matériaux (plâtre, mais aussi résine) formant une coquille rigide autour de la partie fracturée. Le patient doit le conserver quatre à six semaines dans le cas de fracture du bras, voire davantage pour une fracture de la jambe. Ainsi immobilisé, l’os se régénère correctement, le tissu osseux se solidifie à nouveau de part et d’autre de la fracture, qui se résorbe.

 

Parfois le plâtre est remplacé par une attelle incurvée et creuse maintenue par des lanières ou des sangles. Lors de fractures sérieuses, l’ostéosynthèse s’impose. Cette dernière consiste à maintenir les fragments osseux grâce à du matériel en métal, en céramique et en d’autres alliages spécifiques, jusqu’à la consolidation de l’os.

 

On fait appel à l’ostéosynthèse dans le cas de la fracture du col du fémur, fréquente chez les personnes âgées : la tête du fémur, détachée du corps de l’os, est maintenue à ce dernier grâce à des broches elles-mêmes fixées à une plaque métallique jusqu’à consolidation. Cerclage, boulonnage, enclouage et autres techniques sont uti

En dehors des fractures, le chirurgien orthopédique consolide et répare les articulations malades. Lorsque l’arthrose a détruit les articulations, il n’y a pas d’autre solution que de les remplacer par des prothèses. Le chirurgien découpe les os au niveau des articulations pour les remplacer par des prothèses de même forme. Les prothèses sont en acier inoxydable et en polyéthylène. Un des plus grands progrès de la chirurgie orthopédique est sans nul doute l’apparition de l’endoscopie dans le traitement des articulations ou des ligaments. Grâce à un tube muni d’un système optique et d’instruments de microchirurgie, l’endoscopie permet d’intervenir sur des articulations endommagées et d’éviter tous les désagréments liés à la chirurgie conventionnelle.

« La chirurgie orthopédique ment le scanner.

Dans le cas de lésions trauma­ tiques, on distingue plusieurs catégories diffé­ rentes.

Fréquentes chez les enfants, les fractures incomplètes sont dites en bois verts; elles sont appelées comminutives lorsque les fragments sont multiples.

Alors que la fracture simple n'en­ traîne pas de lésions de la peau, celle-ci restant saine, la fracture ouverte provoque des lésions cutanées, qui joueront un rôle capital dans le trai­ tement du traumatisme.

En effet, l'ouverture de la peau, autrement dit la plaie, établit un lien entre le foyer de la fracture et le monde extérieur.

Le risque d'infection est accru et la consolidation du tissu osseux s'avère plus difficile et plus longue.

Le traitement chirurgical des fractures s'attache à remettre tout d'abord les fragments d'os dans leur position naturelle.

Cette opération, appelée réduction, s'effectue en général sous anesthésie.

Sa réussite peut ensuite être vérifiée à l'aide de simples clichés de radiologie.

Les lésions muscu­ laires et tendineuses sont quant à elles soignées grâce à des points de suture ou à l'aide de clamps (sortes de pinces).

Du métal, du plâtre et de la résine Après la réduction de la fracture, le traitement s'engage vers une deuxième phase: la conten­ tion.

Celle-ci a pour objet d'immobiliser totale­ ment la partie osseuse lésée afin de prévenir tout mouvement, effort ou stress qui pourraient entra­ ver la consolidation de l'os.

On recourt au plâtre.

Ce terme désigne tous les matériaux (plâtre, mais aussi résine) formant une coquille rigide autour de la partie fracturée.

Le patient doit le conserver quatre à six semaines dans le cas de fracture du bras, voire davantage pour une fracture de la jambe.

Ainsi immobilisé, l'os se régénère correc­ tement, le tissu osseux se solidifie à nouveau de part et d'autre de la fracture, qui se résorbe.

Parfois le plâtre est remplacé par une attelle incurvée et creuse maintenue par des lanières ou des sangles.

Lors de fractures sérieuses, l'ostéosyn­ thèse s'impose.

Cette dernière consiste à maintenir les fragments osseux grâce à du matériel en métal, en céramique et en d'autres alliages spécifiques, jusqu'à la consolidation de l'os.

On fait appel à l'ostéosynthèse dans le cas de la fracture du col du fémur, fréquente chez les personnes âgées : la tête du fémur , détachée du corps de l'os, est maintenue à ce dernier grâce à des broches elles-mêmes fixées à une plaque métallique jusqu'à consolidation.

Cerclage, bou­ lonnage, enclouage et autres techniques sont uti- lisés dans l'ostéosynthèse pour fixer le matériel, qui sera ensuite retiré après guérison lors d'une petite intervention ultérieure.

L'administration de médicaments décontractants est parfois nécessaire pour détendre les muscles situés autour de l'os fracturé et per mettre un bon étirement du membre lésé.

Le système de traction, employé lors de traumatismes de la colonne vertébrale, met en jeu des cordes rattachées à des poids qui vont exercer des forces d'étirement sur le rachis.

Greffes osseuses et prothèses Lorsque l'ostéosynthèse s'avère impossible (perte d'un fragment osseux, grave déformation, mul­ tiples fractures), il reste la greffe osseuse.

La greffe consiste, par exemple dans le cas d'une fracture du tibia, à injecter au sein de la lésion des frag­ ments osseux provenant d'une autre partie du corps (notamment du bassin).

Ceux-ci vont en se développant s'intégrer à l'os, qui à son tour va se régénérer pour finalement se cicatriser.

En dehors des fractures, le chirurgien ortho­ pédique consolide et répare les articulations malades.

Lorsque l'arthrose a détruit les articu­ lations, il n'y a pas d'autre solution que de les remplacer par des prothèses.

Le chirurgien découpe les os au niveau des articulations pour les remplacer par des prothèses de même forme.

Les prothèses sont en acier inoxydable et en polyéthylène.

Un des plus grands progrès de la chirurgie orthopédique est sans nul doute l'apparition de l'endoscopie dans le traitement des articulations ou des ligaments.

Grâce à un tube muni d'un système optique et d'instru­ ments de microchirurgie, l'endoscopie permet d'intervenir sur des articulations endommagées et d'éviter tous les désagréments liés à la chirur­ gie conventionnelle.

i Radiographie a d'une fracture grave de la cheville.

Sept vis ont dû être fixées sur la malléole externe ou péronière (os se prolongeant de part et d'autre LE TRAITEMENT PAR TRACTION D'UNE FRACTURE DU COL DU FÉMUR de la cheville).

Pour réduire .....

une fracture du fémur, il faut exercer une traction parallèlement à celle-ci afin de s'assurer du parfait alignement des deux extrémités de l'os fracturé.

La mesure de cette traction fait l'objet de calculs complexes du fait du nombre élevé de forces mises en jeu par la jambe.

Ainsi, la force exercée par les muscles de la jambe doit être compensée par le dispositif.

En haut à droite, position incorrecte; en bas à droite, position correcte.

attelle de Thomas broche de traction triceps sural. »

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