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Grand oral du bac : Médecine LA PHARMACIE

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

les spécialités en vente libre, c’est au pharmacien qu’échoit le rôle du médecin. Il indiquera à son client la dose habituelle, qui d’ailleurs figure sur le conditionnement du produit ou sur la notice d’utilisation sous le titre de « posologie habituelle ».

 

La dose doit toujours être respectée car la marge entre médicament et poison est souvent très petite. Il est d’ailleurs intéressant de remar-

 

tes pharmacies n’ont plus leurs pots en porcelaine pour contenir les substances médicamenteuses. Les médicaments sont maintenant conditionnés et rangés selon une méthode rationnelle et surtout pratique pour les pharmaciens.

▼ Le pharmacien tient une place très importante auprès des malades.

 

Il a un rôle de conseiller pour des affections et des maux bénins; il aide aussi à une meilleure compréhension des ordonnances médicales notamment dans la prise et la posologie des médicaments prescrits.

quer que le mot grec pharmakon désigne à la fois le remède et le poison.

 

On a découvert que de nombreux poisons utilisés par les populations primitives pour enduire leurs flèches et les rendre ainsi mortelles se sont avérés, à très faibles doses, de précieux médicaments. C’est par exemple le cas du curare, utilisé par les Indiens d’Amérique du Sud, qui sert désormais dans les anesthésies.

 

Signalons que les médicaments homéopathiques, contrairement aux médicaments allopathiques classiques (ceux que nous prenons couramment), contiennent à doses très faibles des substances permettant de faire disparaître les symptômes.

Sipa Press/G. Ventre

Les médicaments en vente libre

 

En France, les médicaments dits «en vente libre » ne sont pas directement accessibles au client sur les rayons d’une pharmacie, encore moins d’un supermarché (même si depuis quelques années, certains produits de parapharmacie, notamment les vitamines, sont vendus dans les grandes surfaces).

 

Aux Etats-Unis, on trouve en supermarché tous les types d’aspirine, des antidiarrhéiques et une foule de médicaments d’usage courant. En revanche, dans le cas des médicaments ne se trouvant que chez le pharmacien, ce dernier ne donne à son client que le nombre exact de

 

comprimés prescrits par le médecin et non pas un flacon entier comme c’est le cas en France et dans d’autres pays européens.

 

En France, les médicaments vendus sur ordonnance sont répartis en trois catégories, selon qu’ils sont inscrits sur les tableaux 1, 2 ou 3, désignés autrefois par les lettres A, B ou C.

 

Ainsi, ceux du tableau 3, signalés par un cadre vert sur l’emballage, sont renouvelables pendant 3 mois avec la même ordonnance; ceux du tableau 1, signalés par un cadre rouge, sont les barbituriques et les anxiolytiques, qui sont prescrits pour un mois au maximum.

 

Ceux du tableau 2 -les stupéfiants- sont soumis à un contrôle encore plus rigoureux. Ils sont délivrés, pour un usage unique ou très limité dans le temps, sur présentation d’une ordonnance et d’une autorisation de la préfecture de police remise par le médecin au patient.

 

Les bienfaits des médicaments

 

Les médicaments ont fait reculer et même disparaître de nombreuses maladies infectieuses; la diphtérie, la poliomyélite, la tuberculose sont devenues rares de nos jours ; les grandes épidémies de fièvre jaune ne sévissent plus que dans les pays les plus pauvres. La septicémie ne tue plus que rarement et la syphilis est curable. Les médicaments permettent de réaliser des opérations qui semblaient impensables au siècle dernier, en l’absence d’anesthésiques ou d’antibiotiques.

 

De plus, même s’ils ne guérissent pas toujours, ils permettent de continuer à mener une vie active. C’est le cas de l’insuline et des hypoglycémiants. Ils peuvent également retarder l’évolution d’une maladie, prolonger la survie et en tous cas améliorer « le confort » du malade, tout en réduisant sa souffrance. Un malade infecté par le virus du VIH (responsable du sida) développe aujourd’hui la maladie beaucoup plus tard que dans les premières années de l’épidémie.

 

Même lorsque celle-ci est à un stade de progression rapide, les médicaments permettent, encore une fois, de combattre ou de soulager un grand nombre de ses manifestations les plus invalidantes.

« La pharmacie DÉCOUVERTE �20 ANS OU PLUS LES ÉTAPES DU DÉVELOPPEMENT D'UN NOUVEAU MÉDICAMENT Recherche Initiale Évaluation de l'Intérêt médical d'un nouveau produit Études de marché Considérations financières Élaboration d'un programme de recherche du nouveau produit éventuel Études pharmacologiques preliminaires, synthèse, toxicité et coûts ! Les différentes étapes a du développement de tout nouveau médicament, de l'idée initiale du produit au lancement sur te marché de la spécialité.

L'industrie pharmaceutique L'industrie pharmaceutique, qui développe et fabrique les médicaments, propose aujourd'hui aux médecins et à leurs patients des milliers de spécialités.

La prodigieuse expansion de cette industrie est un phénomène relativement récent qui remonte à peu près à la découverte de la péni­ cilline en 1941.

Il y aura toujours de nouvelles médications, puisqu'il arrive que certaines substances entraî­ nent l'accoutumance ou sont mal tolérées, que les germes deviennent résistants à certaines sub­ stances, exigeant la mise au point de nouveaux produits ou de nouvelles associations de produits (c'est très souvent le cas avec les antibiotiques), ou, enfin, qu'apparaissent de nouveaux virus, de nouvelles maladies, comme le sida au début des années 1980.

L'industrie pharmaceutique investit chaque année des sommes considérables dans la recher- TESTS EN LABORATOIRE 2-4 ANS Tests de toxicité sur des animaux de laboratoire, effets métaboliques, etc.

Mise en place d'un programme d'études cliniques che et le développement de nouvelles molécules.

Ces investissements ne sont plus à la portée des grands groupes multinationaux.

La recherche exige la collaboration d'équipes très nombreuses et spécialisées: biochimistes, pharmaciens, méde­ cins, vétérinaires, techniciens, informaticiens.

En outre, sur les milliers de produits mis à l'étude, seul un pourcentage dérisoire sera retenu par le Ministère de la Santé et fera l'objet de recherches ultérieures qui pourront s'étaler sur des dizaines d'années.

On estime qu'un seul produit sur 10 000 franchira toutes les étapes et arrivera sur le mar­ ché commercial.

Ces étapes suivent un long processus de tests destinés à établir la preuve que le nouveau produit est efficace, sans danger et qu'il présente des inno­ vations par rappor t aux produits déjà existants.

Les étapes de la mise sur le marché Les tests sont d'abord effectués sur des animaux puis sur des groupes de malades «volontaires>> dont les réactions aux médicaments sont suivies avec soin et comparées à celles de groupes de Transmission de ces données aux organismes de santé compétents malades témoins auxquels on administrera un placebo, des comprimés ayant l'apparence du médicament en question mais ne contenant aucun principe actif.

Si toutes les études sont concluantes, le labora­ toire commercialise son produit et requiert des autorités compétentes du pays concerné, I'AMM (l'autorisation de mise sur le marché).

Il accom­ pagne sa demande d'un volumineux dossier où sont justifiés l'intérêt du produit et son caractère innovate ur, sa composition qualitative et quantita­ tive, son mode d'action (expertise pharmacolo­ gique) et les preuves de son innocuité sous la forme d'une expertise toxicologique prouvant qu'il a fait l'objet d'études de toxicité aiguë et chronique et que ses effets thérapeutiques l'em­ portent sur sa toxicité.

Enfin, les résultats de l'en­ semble des études cliniques sont également joints au dossier.

Lorsque le produit a obtenu I'AMM, le labora­ toire doit le faire connaître auprès du corps médical: cette tâche incombe au visiteur médi­ cal.

Même lorsque le produit a obtenu I'AMM, et qu'il commence à être utilisé sur une grande échelle, son avenir n'est jamais tout à fait joué puisque les échan ges d'informations entre médecins hospitaliers du monde entier et labo­ ratoires sont permanents, par exemple par le biais des congrès médicaux et des revues spé­ cialisées qui publient régulièrement le résultat d'études effectuées dans les différents établisse­ ments, sur des groupes de patients traités avec le nouveau produit.

Toutes les contraintes auxquelles sont soumis les médicaments nouveaux se justifient au regard des conséquences tragiques de la mise sur le marché de produits insuffisamment testés.

Ce fut notamment le cas dans les années 1960 avec la thalidomide dont on s'aperçut trop tard qu'elle entraînait des malformations chez les fœtus lorsque l'on fit le rapport entre de nom­ breuses naissances d'enfants anormaux et le fait que les mères avaient toutes été traitées avec ce médicament au cours de leur grossesse .

......

L'industrie chimique a permis de fabriquer en grande quantité des médicaments de synthèse, tout comme de les conditionner sous la forme ta plus pratique possible.

Avant d'être commercialisés, ils ont fait l'objet de recherches et de contrôles très rigoureux.. »

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