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Grand oral du bac : Médecine LA PHYTOTHÉRAPIE

Publié le 06/02/2019

Extrait du document

Les racines et les feuilles de la belladone (Atro-pa belladonna) contiennent de l’atropine, un alcaloïde antispasmodique, analgésique et narcotique très toxique. Cependant, les ophtalmologistes du monde entier l’utilisent à petite dose pour son effet mydriatique (c’est-à-dire qui provoque une dilatation de la pupille) afin de pouvoir examiner le fond de l’œil de leurs patients. Il y a des centaines d’années, lorsque des pupilles très dilatées étaient à la mode, les femmes utilisaient la belladone, dans des dosages très soigneusement contrôlés, afin d’être plus séduisantes.

 

On tire de la rhubarbe officinale (Rheum offici-nalisj une poudre amère utilisée comme laxatif et purgatif. Champignon nuisible, l’ergot de seigle fournit l’ergotamine, un médicament vasocons-tricteur utilisé pour stopper le flux de sang lors de l’accouchement et pour soulager la migraine.

 

La pervenche de Madagascar (Vinca roseaj contient des alcaloïdes efficaces contre la maladie de Hodgkin et une leucémie spécifique aux enfants.

 

La digitale pourprée ÇDigitalis purpurea), dite gant de Notre-Dame ou queue-de-loup, est une

Mary Evans Picture Library

Une page extraite de l'édition de 1805 L’herbier complet du médecin anglais Culpeper, dont les remarquables travaux font encore office de référence aujourd’hui.

 

herbacée vénéneuse dont on tire un poison violent, la digitaline, qui, administré sur ordonnance médicale, traite les affections cardiaques. Ses feuilles ont, en effet, des vertus cardiotoniques.

 

Le pavot, du genre Papaver, contient de l’opium, un narcotique composé de nombreux alcaloïdes, dont la codéine, la thébaïne et la morphine, un puissant analgésique (c’est-à-dire qui stoppe la douleur), dont est tirée l’héroïne.

 

Les plantes de la famille des Solonacées (comme la mandragore, par exemple) fournissent la scopolamine, un alcaloïde voisin de l’atropine, utilisé comme hypnotique et antispasmodique en cas de contractions gastro-intestinales.

 

L’alcaloïde principal de la feuille de la coca (Erythroxylon coca) est la cocaïne que l’on utilise en médecine comme stimulant et excitant mais aussi comme analgésique (c’est-à-dire qui diminue ou supprime la douleur). C’est également une drogue considérée comme dure.

 

Diverses plantes du genre Strychnos contiennent du curare. Les Indiens d’Amérique du Sud enduisaient les pointes de leurs flèches de cet

alcaloïde afin de paralyser leurs proies. En thérapeutique, le curare sert désormais d’anesthésiant lors des interventions chirurgicales.

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"' iii .;; � "' La phytothérapie chona calisaya) entre dans la composition de la quinine, un alcaloïde fébrifuge incolore, inodore et au goût amer particulièrement efficace contre le paludisme et la malaria.

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Les racines et les feuilles de la belladone (Arro­ pa belladonna) contiennent de l'atropine, un alca­ loïde antispasmodique, analgésique et narcotique très toxique.

Cependant, les ophtalmologistes du monde entier l'utilisent à petite dose pour son effet mydriatique (c'est-à-dire qui provoque une dilatation de la pupille) afin de pouvoir examiner le fond de l'œil de leurs patients.

Il y a des cen­ taines d'années, lorsque des pupilles très dilatées étaient à la mode, les femmes utilisaient la bella­ done, dans des dosages très soigneusement contrôlés, afin d'être plus séduisantes.

On tire de la rhubarbe officinale (Rheum offic1� nolis) une poudre amère utilisée comme laxatif et purgatif.

Champignon nuisible, l'ergot de seigle fournit l'ergotamine, un médicament vasocons­ tricteur utilisé pour stopper le flux de sang lors de l'accouchement et pour soulager la migraine.

La pervenche de Madagascar (Vinca rosea) contient des alcaloïdes efficaces contre la mala­ die de Hodgkin et une leucémie spécifique aux enfants.

La digitale pourprée (Digitalis purpurea), dite gant de Notre-Dame ou queue-de-loup, est une ::.

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L'herbier complet du médecin anglais Culpeper, dont les remarquables travaux font encore office de référence aujourd'hui.

herbacée vénéneuse dont on tire un poison vio­ lent, la digitaline, qui, administré sur ordonnance médicale, traite les affections cardiaques.

Ses feuilles ont, en effet, des vertus cardiotoniques.

Le pavot, du genre Papaver, contient de l'opium, un narcotique composé de nombreux alcaloïdes, dont la codéïne, la thébaïne et la morphine, un puissant analgésique (c'est-à-dire qui stoppe la douleur), dont est tirée l'héroïne.

Les plantes de la famille des Solanacées (comme la mandragore, par exemple) fournissent la scopolamine, un alcaloïde voisin de l'atropine, utilisé comme hypnotique et antispasmodique en cas de contractions gastro-intestinal es.

L' alcaloïde principal de la feuille de la coca (Erythroxylon coca) est la cocaïne que l'on utilise en médecine comme stimulant et excitant mais aussi comme analgésique (c'est-à-dire qui dimi­ nue ou supprime la douleur).

C'est également une drogue considérée comme dure.

Diverses plantes du genre Strychnos contien­ nent du curare.

Les Indiens d'Amérique du Sud enduisaient les pointes de leurs flèches de cet ,, f • • •• .fi � alcaloïde afin de paralyser leurs proies.

En théra­ peutique, le curare sert désormais d'anesthésiant lors des interventions chirurgicales.

L'herboristerie moderne Un herboriste utilise de préférence la plante entière ou un, voire plusieurs de ses constituants (la tige, la fleur, les racines ou les feuilles).

Quelques remèdes nous sont familiers et peuvent s'appliquer sans aucune préparation.

Par exemple, sucer des clous de girofle soulage le mal de dents et frotter des feuilles de patience (Rumex) apaise les démangeaisons provoquées par les orties (Urtica).

Les tisanes de houblon, de salsepareille ou d'ortie prises à jeun soulagent l'eczéma; le bulbe de la colchique contient la colchinine, très active au début des crises de goutte; les graines de la pri­ mevère (Œnothera) sont efficaces contre la polyar­ thrite et les maladies cardio-vasculaires; l'ail (AIIium satiuum) fait baisser le taux de cholestérol, épaissit le sang et constitue un antibiotique léger; la racine de valériane (Valeriano officinalis), effica­ ce contre J'insomnie, possède une léger effet tran­ quillisant et agit sur le système nerveux central.

Les herboristes peuvent également prescrire divers thés que J'on prépare en faisant infuser des fleurs ou des feuilles dans J'eau bouillante.

Le thé à la menthe, par exemple, soulage des indigestions et des gaz, alors que le thé aux fleurs de camomille est efficace contre les crampes d'estomac et apai­ se les ulcères douloureux.

En France, le métier d'herboriste est réglementé depuis le Consulat (loi du 21 germinal an Xl) par l'attribution d'un certificat d'aptitude national.

Cependant, aucun diplôme d'herboriste n'a été délivré depuis 1941.

Les prescriptions sont faites par les médecins et les préparations exécutées par les pharmaciens.

En effet, les herboristes déli­ vrent uniquement des herbes sèches.

Selon un décret du 15 juin 1949, vingt-neuf plantes médici­ nales peuvent, en outre, être commercialisées en vente libre, c'est-à-dire hors des pharmacies.

� Séchage des herbes médicinales, tel qu'il est décrit dans un livre italien publié en 1929.

Généralement, on fait sécher les plantes médicinales afin de faciliter leur conservation.

Cette opération requiert un climat sec et chaud.. »

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