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Grand oral du bac : Règne animal: LA VISON

Publié le 05/02/2019

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alimentation sélective: sa nourriture préférée, les écrevisses, s’est raréfiée et l’homme a perturbé, voire détruit son habitat, ce qui n’a pu qu’accentuer notablement sa raréfaction.

 

Le vison américain, quant à lui, se nourrit d’une plus grande variété de proies. En outre, le nombre moyen de petits par femelle est plus élevé chez le vison américain que chez le vison européen, ce qui favorise la colonisation de territoires par les visons américains.

 

La reproduction du vison européen a été perturbée, dans les années 1950 et 1960, par l’usage massif, en Europe comme aux États-Unis, du DDT, un insecticide toxique. Actuellement, ce sont les pesticides à base de chlore qui déciment les populations de visons européens.

 

De mœurs solitaires, le vison défend un territoire de 1 à 4 km en bordure de rivière en faisant preuve d’une grande agressivité et en laissant des marques odorantes. Un territoire comporte plu

 

sieurs terriers, avec une «chambre» centrale. Il gîte surtout dans un trou d’arbre, ou investit un terrier abandonné qu’il remplit de végétaux secs.

 

La reproduction

 

L’accouplement a lieu de février à mars. Les mâles quittent leurs territoires et parcourent de longues distances, à la recherche de femelles. Après la période de gestation (de 34 à 70 jours), la femelle met au monde des petits aveugles et nus. C’est elle qui a la charge de l’éducation des jeunes (sevrés vers 8-10 semaines). Les petits visons atteignent leur maturité sexuelle à 10 mois.

 

Un animal nuisible

 

Généralement, le vison se nourrit de foulques macroules (oiseaux proches de la poule d’eau), de rats musqués ou de cols-verts, mais, opportu-

Des dents solides, des griffes puissantes, des pattes en partie palmées et une grande agilité en font un redoutable prédateur. Habile nageur et excellent grimpeur, le vison a une alimentation variée: poissons, oiseaux et petits mammifères.

▼ On trouve principalement le vison européen en Finlande et en Russie. Il est en voie de disparition en Europe de l’Est. La plus grande partie de l'année, cet animal est solitaire, même si on peut parfois le rencontrer en groupe.

« Le vison alimentation sélective: sa nourriture préférée, les écrevisses, s'est raréfiée et l'homme a perturbé, voire détruit son habitat, ce qui n'a pu qu'accen­ tuer notablement sa raréfaction.

Le vison américain, quant à lui, se nourrit d'une plus grande variété de proies.

En outre, le nombre moyen de petits par femelle est plus élevé chez le vison américain que chez le vison européen, ce qui favorise la colonisation de terri­ toires par les visons américains.

La reproduction du vison européen a été per­ turbée, dans les années 1950 e\ 1960, par l'usage massif, en Europe comme aux Etats-Unis, du DDT, un insecticide toxique.

Actuellement, ce sont les pesticides à base de chlore qui déciment les populations de visons européens.

De mœurs solitaires, le vison défend un territoire de 1 à 4 km en bordure de rivière en faisant preu­ ve d'une grande agressivité et en laissant des marques odorantes.

Un territoire comporte plu-sieurs terriers, avec une «chambre» centrale.

Il gîte surtout dans un trou d'arbre, ou investit un terrier abandonné qu'il remplit de végétaux secs.

La reproduction L'accouplement a lieu de février à mars.

Les mâles quittent leurs territoires et parcourent de longues distances, à la recherche de femelles.

Après la période de gestation (de 34 à 70 jours), la femelle met au monde des petits aveugles et nus.

C'est elle qui a la charge de l'éducation des jeunes (sevrés vers 8-10 semaines).

Les petits visons atteignent leur maturité sexuelle à 10 mois.

Un animal nuisible Généralement, le vison se nourrit de foulques macroules (oiseaux proches de la poule d'eau), de rats musqués ou de cols-verts, mais, opportu- ......

Desdents solides, des griffes puissantes, des pattes en partie palmées et une grande agilité en font un redoutable prédateur.

Habile nageur et excellent grimpeur, le vison a une alimentation variée: poissons, oiseaux et petits mammifères.

' On trouve principalement le vison européen en Finlande et en Russie.

Il est en vole de disparition en Europe de l'Est.

La plus grande partie de l'année, cet animal est solitaire, même si on peut parfois le rencontrer en groupe.

LE SAVIEZ-VOUS? • Un vison mâle adulte pèse environ 1 kg alors que la femelle ne pèse que 600 g.

• Les visons et les loutres, qui vivent au bord de l'eau, chassent sur terre mais aussi dans l'eau.

Leur vision n'est toutefois pas très bien adaptée à aucun de ces deux milieux.

• Lorsque la nourriture se fait rare, les visons, habituellement sédentaires, deviennent noma­ des pour se nourrir.

• Les femelles mettent généralement au monde 5 ou 6 petits dans une portée, mais peu d'entre eux parviennent à l'âge adulte.

Les mâles ne s'occupent pas de l'éducation des jeunes.

• Les visons n'ont aucun ennemi naturel, sauf peut-être l'homme.

La maladie, la famine et les parasites sont plus susceptibles de réduire leurs populations que les grands prédateurs.

niste, il mange tout ce qu'il peut trouver dans l'eau, par exemple de petits grèbes ou de jeunes limandes.

En Islande, on l'a rendu responsable du déclin des canards qui venaient s'y reproduire en été avant de migrer vers le continent européen en hiver .

Les visons ont également détruit des colo­ nies de guillemots et de larges populations de macareux.

Partout ailleurs, sur les îles et les côtes de Norv ège, les visons représentent une sérieuse menace pour tous les oiseaux de mer, y compris les mouettes tridactyles.

Loutres et visons Au Royaume-Uni, la loutre est considérée comme une espèce en voie de disparition.

À l'instar du vison, la loutre est un prédateur semi-aquatique.

Comme le vison est opportuniste, il capture des poissons en l'absence d'autres proies, réduisant ainsi l'alimentation de la loutre.

Ayant un régime alimentaire «généraliste», le vison reste près des rivières alors que les loutres, plus «spécialistes», doivent aller chasser leurs poissons ailleurs.

En Suède, dans les années 1950, on a remarqué qu'il y avait beaucoup plus de visons que de loutres.

Les loutres semblent ne pas se reproduire là où prolifèrent les visons, ce qui rend leur reconquête du territoire plus difficile.

Bien sûr, une telle concurrence peut aussi limi­ ter les populations de visons lorsque les loutres sont nombreuses.

Toutefois, les visons sont avan­ tagés par rapport aux loutres car ils supportent les «perturbations» humaines.

De petite taille, ils accèdent plus facilement à leurs refuges, qui sont en général situés dans des rives plus couvertes que celles des loutres.

Le commerce des peaux Si le vison, à l'état sauvage, est doté d'une four­ rure marron, les espèces d'élevage ont subi plu­ sieurs mutations qui ont donné naissance à quatre couleurs de pelage: blanc, brun foncé, brun pâle et gris.

Vers sept mois, la peau des jeunes atteint sa maturité et les animaux sont sacrifiés.

Il faut faire attention lorsqu'on les mani­ pule car, même en captivité, le vison ne perd rien de son agressivité.

On donne à manger au vison d'élevage environ 200 g de viande par jour et des 1t.

"" céréales cuites.

Les éleveurs français produisent -:::- � quelque 200000 peaux, ne couvrant qu'un quart � de la demande.

On tire de la graisse du vison une & huile appréciée dans l'industrie cosmétique.. »

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