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Grand oral du bac : TRAITEMENT DE L'INFORMATION

Publié le 28/01/2019

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Un travail d'équipe

La commande d'un mouvement exige, en amont, une programmation minutieuse, c'est le rôle des aires d'association, et en aval une exécution précise, faisant intervenir des centres nerveux sous-jacents: le cervelet pour la coordination des mouvements, les noyaux gris centraux pour la partie automatique du geste et son ajustement permanent en fonction des interférences sensitivo-sensorielles et psycho-affectives. Ces noyaux gris (notamment le thalamus) constituent le centre nerveux de l'inconscient, filtrant et contrôlant les fonctions qui ne dépendent pas de la volonté.

 

L'hypothalamus, région très petite, est le véritable centre supérieur de la vie végétative et du contrôle de l'hypophyse (régulation hormonale).

Les deux cerveaux

L'activité cérébrale est une symbiose d'activités multiples, hiérarchisées, exercées par des aires cérébrales non interchangeables.

 

La moitié gauche est le cerveau logique, intellectuel et verbal, tandis que la moitié droite assure l'artistique, l'intuition, l'émotionnel et le visuel. La commande d'une fonction s'exerce depuis une région cérébrale unique, droite ou gauche, ce qui introduit la notion de «cerveau dominant ». Pourtant, l'un ne peut fonctionner sans l'autre; l'existence de voies d'association (corps calleux) entre les deux hémisphères plaide aussi en faveur d'une complémentarité et d'une synergie encore mystérieuses sur bien des points.

« Tr aitem ent de l'information LES STRUCTU RES INTERNE S DU CERVEAU Les principaux centres sous-corticaux : écorce cérébrale ou cortex corps calleux thalamus hypothalamus hypophyse bulbe rachidien le cervelet assure l'éq uilibra tion et la coordination des mouvements ; le sys tème limbique, le thalamus, l'h ypothalamus et le tronc cérébral contrôlent nos fo nctions vitales, nos perceptions, émotions et efforts de concentration.

corps mamillaire formation réticulaire jusqu'au cerveau pour le renseigner sur les carac­ téristiques du milieu extérieur et intérieur (état des organes) et leur s variations.

Les voies d'ac­ tion, ou de la motricité, sont descendantes.

Elles quittent le cer veau pour atteindr e et stimuler le muscle ciblé.

La plupa rt des voies nerveuses, sen­ sitives et motrices sont croisées ; chaque hémi­ sphère cérébral a en charge la moitié opposée du corps (le cerveau gauche commande la partie droite du corps et vice versa).

Entre l'inconscient et le conscient Dans l'évolution des espèces, le cortex signe le stade ultime ; la densité de ses circonvolutions est la marque des animaux supérieurs, de l'humain en part iculier .

Enveloppant l' ensemble du cer­ veau, il se place au-dessus de toutes les structu res nerveuses, qu'il tient sous son contrôle.

Quant aux noyaux gris centraux, ils sont situés dans le cerveau primitif, régissant les fonctions incons­ cientes et involonta ires.

Ainsi, la sensibilité et la motricité peuvent être volontair es ou inco ns­ cient es selon que les voies qu'elles empruntent sont contrôlées par l'un ou l'au tre de ces deux «c ervea ux».

Le cortex : une « carte )) topogr aphique et fonctionnelle Le commandement d'une fonction volontaire se fait depuis une région bien localisée du cor­ tex, appelée aire corticale.

Une véritable carto­ grap hie de l'activité corticale est ainsi établie.

Le lobe frontal constitue, dans sa partie posté­ rieure, l'aire de la motricité volontaire, et, dans sa partie antérieur e, le centre régissant le compor te-� système limbique ment psycho -affectif ; le lobe pariétal est le siège de l'aire sensitive, le lobe temporal, celui de l'aud ition et du langage (hémisphère gauche) ; enfin le lobe occipital, l'aire visuelle.

Prenons l'exemple des mouvements volontaires: chaque partie du corps est commandée par des neur ones, prenant origine en un point précis de l'aire motrice.

Ainsi, le schéma corporel est repr oduit sur cette aire appelée aire de pro­ jection motrice.

Plusieur s caractéristiques font toute l'originalité du fonctionnement du cerveau.

D'abord, comme nous l'avons vu, les voies nerveuses sont croisées, le cerveau gauche commandant la moitié droite du corps, et vice versa.

Ensuite, le schéma corporel est repr oduit à l'en vers sur l'aire motrice.

Les jambes sont contrôlées par la région supérieur e de l'air e motrice, alors que la tête répond aux stimulations de sa partie inférieure.

Enfin, la sur­ face cérébrale dévolue à une partie du corps n'est pas propor tionnelle à sa taille réelle mais à son importance fonctionnelle.

Les territoir es céré­ braux correspondant à la main et à la tête s'éten­ dent sur une surface plus grande que ceux corres­ pondant aux autres parties du corps.

Un travail d'équipe La commande d'un mouvement exige, en amont, une programmation minutieuse, c'est le rôle des aires d'associat ion, et en aval une exéc ution pré­ cise, faisant intervenir des centres nerveux sous­ jacent s : le cervelet pour la coordination des mou­ vements, les noyaux gris centraux pour la partie automatique du geste et son aj ustement per­ manent en fonction des interférences sensitivo­ sensorielles et psycho-affectives.

Ces noyaux gris (notamment le thala mus) constituent le cent re nerveux de l'inconscient, filtrant et contrôlant les fonctions qui ne dépendent pas de la volonté.

L'h ypothalamus, région très petite, est le véri­ table centre supérieur de la vie végétative et du contrôle de l'hypoph yse (régulation hormonale).

Les deux cerveaux L'activité cérébrale est une symbiose d'acti vités multiples, hiérarchisées, exercées par des aires cérébrales non interchangeables.

La moitié gauche est le cerveau logique, intel­ lectuel et ver bal, tandis que la moitié droite assu­ re l'artistique, l'intuition, l'émotionnel et le visuel.

La commande d'une fonction s'exerce depuis une région cérébrale unique, droite ou gauche, ce qui introduit la notion de «cerveau domi­ nant ».

Po urtant, l'un ne peut fonctionner sans l' autr e ; l'existence de voies d'association (corps calleu x) entr e les deux hémisphèr es plaide aussi en faveur d'une compléme ntarité et d'une sy­ nergie encore mystérie uses sur bien des points.

D'i nnombrables connexions La transmis sion de toutes les informations à partir du cerveau et vers lui s'effectue grâce à un rése au complexe de liaisons neuroniques.

Chaque neu­ rone possè de des liaisons avec des milliers d'aut res neurones.

Lor sque l'on sait que le cer veau humain contient de 10 à 100 mill iards de neur ones, le nombre de liaisons neuroniques atteint le chif fre de plusieur s mill iers de mill iards.

La quantité et la qualité des informations transmises peuvent éga­ lement être adaptées à certaines situations, par exemple quand le réseau neuronal est saturé.

.......

Cette coupe de tissu cérébral met en évidence la prodig ieuse complexité du réseau que déploient les quelque 30 milliards de neurones.

En effet, chaque neurone peut entrer en connexion avec 1 000 à 10 000 fibres nerveuses, ou dendrites, par lesquelles lui parviennent les messa ges sensitifs ou moteurs.. »

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