La Rage chez l'homme

« vent chez l'homme par la rupture de la barrière cutanée (morsure, éraflure) et par l'introduction de salive dans la plaie (plus rarement par simple contact avec les muqueu­ ses).

Le virus demeure localisé à l'endroit de la blessure pendant une période qui va de quelques jours à plusieurs mois.

Puis il envahit les tissus nerveux, où il prolifère.

Il s'étend également vers les glandes salivaires.

L'atteinte du système nerveux déclenche une encéphalite grave, avec dérèglement du contrôle nerveux.

Le contact ou la vue de tout liquide provoque de douloureuses contrac­ tions des muscles de la déglutition, si bien que le malade fuit même l'idée de boire et refuse d'avaler sa propre salive (d'où l'écoulement de bave, caractéristique de l'affection).

5 Le risque de contracter la rage après une morsure dépend de la quantité de virus contenue dans la salive et de la nature de la blessure : 30 à 50% des individus mordus par un animal porteur de virus dans sa salive tombent malades contre 15% dans le cas d'un virus localisé dans le cerveau de la bête.

La rage est réputée mortelle ; des cas de survie ont pourtant été enregistrés (50 %) pour un groupe de malades non traités.

La préven­ tion porte sur le contrôle des vecteurs et l'administration de vaccins aux personnes exposées.

Le traitement des individus mordus vise à maintenir le virus le plus long­ temps loin des centres nerveux. Des injections locales d'anticorps permettent d'attendre l'action du vaccin.. »