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LA RESPIRATION

Publié le 09/02/2019

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LE PREMIER CRI DE BÉBÉ

 

Le premier cri du nouveau-né vise à déplisser les alvéoles pulmonaires. Dans le ventre de sa mère, le fœtus puise son oxygène dans le sang maternel à travers le placenta. Le sang qui passe dans le foie ou dans la veine cave inférieure est riche en oxygène, mais celui qui circule dans le reste du corps est mélangé. Une bonne partie du sang qui arrive dans le cœur du fœtus est déviée directement vers l’oreillette gauche par un orifice qui se ferme après la naissance. Une grande partie du sang qui atteint le ventricule droit transite directement par le canal artériel. Très peu de sang passe dans les poumons du fœtus, qui ne sont pas encore fonctionnels (schéma de gauche). À la naissance, l’approvisionnement en oxygène par le placenta est interrompu. Le premier cri permet à l’air de s’engouffrer dans les voies respiratoires et de gonfler les poumons qui se mettent immédiatement au travail (schéma de droite). Le canal artériel n’ayant plus d’utilité, il se ferme dès les premières respirations. S’il reste ouvert, il se produit un «shunt» artério-veineux (maladie des « enfants bleus »), nécessitant une opération.

Là, l’air doit arriver le plus pur possible. Aussi est-il filtré des poussières qui y sont en suspension par les poils fins implantés dans les narines et surtout par la muqueuse spécialisée qui tapisse les fosses nasales, la trachée et les bronches.

 

Veines et artères

 

Le sang chargé en déchets gazeux est drainé par les veines jusque dans l’oreillette droite, où aboutissent les veines caves, inférieure et supérieure. En sortant du ventricule droit, le sang veineux passe dans la circulation pulmonaire en emprun

 

tant les artères pulmonaires. Chaque poumon reçoit une artère pulmonaire qui devient satellite des bronches. Les artères pulmonaires se ramifient en branches de plus en plus ténues, jusqu’à plusieurs millions de minuscules vaisseaux, les capillaires pulmonaires (8 microns de diamètre). Autour de chaque alvéole pulmonaire, ils s’organisent en fourreau à mailles serrées.

 

L’air et le sang ne sont plus séparés que par les parois alvéolaires et capillaires: les échanges gazeux vont alors se produire. Le gaz carbonique passe du sang capillaire à l’air alvéolaire : cet air « vicié » est rejeté par l’expiration. Simultanément, l’oxygène de l’air inspiré suit le chemin inverse et passe dans le sang. Ce sang « régénéré » est un sang artériel. Il emprunte les veines pulmonaires pour se jeter dans l’oreillette puis dans le ventricule gauche ; il en sortira par l’aorte et repartira dans la circulation générale pour oxygéner nos cellules.

 

te fœtus puise l’oxygène dans le sang de sa mère à travers le placenta.

 

À la naissance, l'alimentation en oxygène s'interrompt. Le bébé Inspire alors pour la première fols et ses poumons se déplissent.

On peut évaluer l'efficacité des poumons en mesurant la quantité d'air Inspiré et expiré au cours d'un exercice.

Ces échanges respiratoires s’effectuent bien entendu également au niveau des cellules. Les cellules vivantes absorbent l’oxygène et rejettent le gaz carbonique. Dans ce cas, l’oxygène présent joue un rôle essentiel de carburant énergétique.

 

Les mouvements respiratoires

 

Les mouvements respiratoires connaissent deux temps : l’inspiration, pendant laquelle la cage thoracique s’agrandit et les poumons se remplissent d’air ; l’expiration, au cours de laquelle les poumons se rétractent spontanément et la cage thoracique reprend sa forme initiale.

 

Les poumons et la cage thoracique restent solidaires grâce à une double membrane, la plèvre : sa couche interne est accolée à la surface des poumons, l’autre, externe, adhère à la paroi intérieure de la cage thoracique. Par effet « ventouse »,

la plèvre transmet chaque mouvement de la cage thoracique aux poumons, et vice versa.

 

Les muscles respiratoires impriment à la cage thoracique ses mouvements rythmiques. Ils agissent particulièrement en inspiration. Ces muscles sont principalement insérés sur les côtes (muscles intercostaux). Le diaphragme est un puissant muscle inspirateur, placé entre la cage

thoracique et l’abdomen.

« La respiration LA RES PIRATION À LA NAISSANCE • une oxygéné • une chargé en gaz carbonique tite • sang mélangé Là, J'air doit arriver Je plus pur possible.

Aussi est­ il filtré des poussières qui y sont en suspension par les poils fins implantés dans les narines et sur­ tout par la muqueuse spécialisée qui tapisse les fosses nasales, la trachée et les bronches.

Veines et artères Le sang chargé en déchets gazeux est drainé par les veines jusque dans J'oreillette droite, où abou­ tissent les veines caves, in'férieure et supérieure.

En sortant du ventricule droit, le sang veineux passe dans la circulation pulmonaire en emprun- tant les artères pulmonaires.

Chaque poumon reçoit une artère pulmonaire qui devient satellite des bronches.

Les artères pulmonaires se rami­ fient en branches de plus en plus ténues, jusqu'à plusieurs millions de minuscules vaisseaux, les capillaires pulmonaires (8 microns de diamètre).

Autour de chaque alvéole pulmonaire, ils s'orga­ nisent en fourreau à mailles serrées.

!.:air et le sang ne sont plus séparés que par les parois alvéolaires et capillaires: les échanges gazeux vont alors se produire.

Le gaz carbonique passe du sang capillaire à J'air alvéolaire : cet air "vicié» est rejeté par J'expiration.

Simultanément, J'oxygène de J'air inspiré suit le chemin inverse et passe dans le sang.

Ce sang « régénéré » est un sang artériel.

Il emprunte les veines pulmonaires pour se jeter dans l'oreillette puis dans le ventricu­ le gauche ; il en sortira par J'aorte et repa rtira dans la circulation générale pour oxygéner nos cellules.

Le fœtus pulse � l'oxygène dans le sang de sa mère à trave.rs le placenta.

A la naissance, l'alimentation en oxygène s'lnte"ompt.

Le bébé Inspire alors pour la première fols et ses poumons se déplissent.

� On peut évaluer l'efficacité des poumons en mesurant la quantité d'air Inspiré et expiré au cours d'un exercice.

Ces échanges respiratoires s'effectuent bien entendu également au niveau des cellules.

Les cel­ lules vivantes absorbent J'oxygène et rejettent le gaz carbonique.

Dans ce cas, J'oxygène présent joue un rôle essentiel de carburant énergétique.

Les mouvements respiratoires Les mouvements respiratoires connaissent deux temps : l'inspiration, pendant laquelle la cage thoracique s'agrandit et les poumons se remplis­ sent d'air; J'expiration, au cours de laquelle les poumons se rétractent spontanément et la cage thoracique reprend sa forme initiale.

Les poumons et la cage thoracique restent soli­ daires grâce à une double membrane, la plèvre : sa couche interne est accolée à la surface des poumons, J'autre, externe, adhère à la paroi inté­ rieure de la cage thoracique.

Par effet " ventouse», Le premier cri du nouveau-né vise à déplisser les alvéoles pulmonaires.

Dans le ventre de sa mère, le fœtus puise son oxygène dans le sang maternel à travers le placenta.

Le sang qui passe dans le foie ou dans la veine cave inférieure est riche en oxygène, mais celui qui circule dans le reste du corps est mélangé.

Une bonne partie du sang qui arrive dans le cœur du fœtus déviée directement vers l'oreillette gauche un orifice qui se ferme après la naissan ce.

grande partie du sang qui atteint le ven1tric:ul� droit transite directement par le 1i'ès peu de sang passe dans les pou.mo 111S fœtus, qui ne sont pas encore fon.cti4)nlltel� (achéma de gauche).

À la "'!i:;J��: sionneme at en O&Jàcllf � la plèvre transmet chaque mouvement de la cage thoracique aux poumons, et vice versa.

Les muscles respiratoires impriment à la cage thoracique ses mouvements rythmiques.

Ils agis­ sent particulièrement en inspiration.

Ces muscles sont principalement insérés sur les côtes (muscles intercostaux).

Le diaphragme est un puissant muscle inspirateur, placé entre la cage thoracique et J'abdomen.

Un réflexe inné La respiration est un réflexe contrôlé par le centre respiratoire situé à la base du cerveau au niveau du bulbe et de la protubérance rachi­ dienne.

Celui-ci envoie des impul sions ner­ veuses rythmiques aux muscles respiratoires, qui se relâchent et se contractent à des fré­ quences variant selon les concentrations d'oxy­ gène et de gaz carbonique dans le sang.

Un excès de gaz carbonique déclenche une respira­ tion plus profonde et plus rapide, entraînant J'expulsion d'un grand volume de gaz carbo­ nique.

Inversement, si trop de gaz carbonique est éliminé, le centre commande une respira­ tion plus lente et plus superficielle, jusqu'à ce que l'équilibre des gaz sanguins soit rétabli.. »

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