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LE CRABE-TAMBOUR R éalisation S cénario, d 'après s on roman, p ar .

Publié le 26/02/2014

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LE CRABE-TAMBOUR R éalisation S cénario, d 'après s on roman, p ar . ................. . D irecteur d e la p hotographie . .................... M usique . ..................................... P roduction . ................................... D istribution . .................................. D urée . ...................................... . . . . . Pierre S CHOENDOERFFER ( 1977) Pierre S CHOENDOERFFER et J.F. CHAUVEL Raoul C OUTARD (couleurs) Philippe S ARDE Bela, A.M.L.F., Lira Films A.M.L.F. 1 19 minutes I NTERPRÉTATION c ommandant . ............................... m édecin . .................................. c rabe-tambour . ............................. c hef mécanicien . ............................ M adame . ..................................... A urore . ...................................... L 'enseigne . .......................... . L 'officier des pêches . ........................... Le Le Le Le . . . . . . . Jean ROCHEFORT Claude RICH Jacques PERRIN Jacques D UFILHO Odile VERSOIS Aurore CLÉMENT MORGAN-JONES Hubert LAURENT L'HISTOIRE L e « J aureguiberry « p uissant e scorteur d 'escadre, q uitte Lorient. Il va servir, p endant p lusieurs mois d e b âtiment d 'assistance à t oute u ne flottille d e b ateaux d e p êche en direction d e T erre-Neuve. A b ord, le commandant, h omme t aciturne rongé p ar un mal incurable, e t le médecin P ierre qui a près a voir servi e n I ndochine s'est réengagé d ans la marine. Ils o nt e n c ommun d e c onnaître L e C rabe-Tambour, un h omme qui à n otre é poque, a d onné naissance à u ne e t m ême plusieurs légendes. L e c ommandant invite P ierre à u n d îner p endant l equel ils se confient c omment ils o nt c onnu le C rabe-Tambour. L e c hef mécanicien fait confidence a u m édecin q ue lui aussi a c onnu le C rabe-Tambour. C e d ernier e st à b ord d u « J aureguiberry « ce q ue t ous i gnorent. La d ernière mission achevée, le c ommandant p asse ses hommes e n r evue e t s alue le d rapeau. Il a reconnu ei salué le C rabeTambour p ar r adio, lors de cette mission. Mais il a urait p référé se réconcilier avec, avant l eur « adieu«. L A PETITE HISTOIRE L e C rabe-Tambour m arque la rentrée cinématographique de Pierre S choendoerffer qui, après O BJECTIF : 5 00 M ILLIONS e t p endant dix ans, n e p ut réaliser les sujets q u'il proposait. L e t ournage du Crabe- Tambour n 'a p u se faire qu'avec le concours de la Marine Nationale q ui avait accepté de prendre Schoendoerffer et s on é quipe à b ord d u « J aureguiberry « pour u ne mission d'assistance à la grande pêche. L e « J aureguiberry" q ui allait être désarmé après a voir p arcouru 4 80000 m iles marins (vingt-deux fois le tour de la terre) en d ix-neuf ans de service, devint p our u ne dernière mission, un studio flottant ayant à s on b ord l'équipage, quatorze techniciens et six acteurs. P our r épondre à toutes les exigences de la technique cinématogra- phique la D .C.A.N. de Toulon fabriqua u ne p erche p ouvant s upporter les différentes caméras, et deux caissons furent répartis s ur le télépointeur et l'extrême avant d u navire. L e t élépointeur fut gyrostabilisé et les caissons m unis d e hublots tournants, afin que l'image de R aoul C outard ne fut pas brouillée p ar les embruns, n i la pluie et p our éviter le gel des essuie-glaces. Un « bout d ehors« l ong de h uit m ètres f ut nécessaire p our f ilmer !'étrave d u navire dans les glaces. Le chat noir qui a ccompagne partout Jacques Perrin a ppartient à la famille Schoendoerffer. P our ce film Jacques D ufilho r emporta le césar 1 977 du m eilleur s econd rôle masculin, Jean Rochefort le césar du meilleur acteur de l'année et R aoul C outard le césar de la m eilleure photo. ~ "' -~ :§ a; ~ g' .§ QJ ·;, 1111. . 111~ 1' 1 i 1 l i"; ' \ 1! \\ulf~ang l ). ,tpr'~.,, :'--' r ( ' îll.1 n d'-' D 1rcdc'llr d e l:i 11h, \ \ . D.R. :--. ' \.Il. 9 5 r ninull'' LA CONSÉQUENCE \ 1artin K urath . ................................ T homas M anzoni . .............................. Le p ère d e T homas . ............................ L a m ère d e T homas . ............................ Le d étenu L emmi . .............................. Le d irecteur R eichmuth . ......................... L 'éducateur D iethelm . .......................... Le p oliticien K rauthagen . ....................... Le d étenu B loch . ............................... Le d étenu K unz . ............................... Le d irecteur R usterholz . ......................... B abette . . . . . . ............................ . . . . . . . . . . . . J urgcn P ROCHNOW E rnst H A"l\A W ALD W alo L lJOl\D E dith W OLK\1Al\N A lexander Z IEGLER E min K OHLUND W erner S CHWUCHOW A lexis r nn H AGEMEISTER H ans I RLE E min P ARKER H ans-Michael R EHBERG E lisabeth F RICKER M artin K urath, 35 a ns. c omédien d e s on é tat. e st c ondamné à d eux a ns e t d emi d e p rison p our d étournement d e m ineur. li i mpire u n t endre s entiment à T homas. 16 a ns, le fils u nique d e l 'un d es g ardien d e l 'établissement o ù il e st i ncarcéré. C e s entiment e st n é c hez l 'adolescent a lors q u'il m ettait e n s cène u ne p ièce d e t héâtre a vec M artin e t u n c odétenu. M algré l 'opposition d e s es p arents. T homas v a v ivre a vec l ui d ès q ue le p risonnier e st l ibéré. M ais b ientôt, s ur l a d emande d e s on p ère, l a p olice v ient l 'arrêter et le p lace d ans u ne m aison d e r edressement. L à. s ous l a r épression s auvage d u s adique D iethelm, T homas se v oit a ffliger les p ires p unitions. M artin s 'engage s ous u n f aux n om d ans le p ersonnel d e l 'institution p our f aire é vader s on a mi. L eur p lan r éussi, ils q uittent l a S uisse. P our o btenir s on p ermis d e s éjour e n A llemagne, T homas e st o bligé d e s e s oumettre a ux v olontés d 'un p olicier h omosexuel q ui le s épare d e M artin. M ais q uand c et h omme n e t ient p as ses p romesses et le r envoie, il n e lui r este p lus q u'à r epartir p our l a S uisse c hez D iethelm. A l 'issue d e s on s éjour, d épressif. il fait u ne t entative d e s uicide. M artin v a le v oir à l 'hôpital p sychiatrique. Q uelques j ours p lus t ard. u n a vis d e r echerche l ui a pprend q u'il s 'est e nfui e t e rre s ur les r outes. A vec LA C ONSÉQCE.VCE, on rerroui·e fr c inéma allemand. le noir cr blanc (magnifique) el cerrains problèmes qui se fonr j our: la marginali1é el l'intolérance. Si la composition, toute en nuances, de Jurgen Prochno\' (remarqué dans L 'HONNEUR P ERDU D E K ATHARINA B LUM) e l le j eu aussi éclatanl que fi·agile du d ébuiant E rnest Hanna\'ald sonr d'une émou- vanre crédibiliré, les maladresses coutumières "' a ux f ilms à thèse son! aussi de la partie. Co- ~ PJ~~'l!É~CCE~~,/!~~v~:;~;ée A:~e:::o~fer Le~ ~ S uisse-Allemande. C elle p récaulion n'a pas : s uffït à séduire les responsables de la télévision ~ bavaroise qui /'ont tout bonnement interdit. E @ LA CONSEQUENCE R éalisation S cénario . ...................................... . D 'après le r oman d e . ............................ D irecteur d e la p hotographie . ...................... M usique . ...................................... P roduction . .................................... D istribution D urée . . . . W olfgang P ETERSEN (1977) Wolfang P ETERSEN Alexander Z IEGLER Alexander Z IEGLER J iirg Michel B ALDENIUS Nils S US TRA T E S olaris F ilm/WRD (Cologne) S ND 9 5 minutes INTERPRÉTATION M artin K urath T homas M anzoni . ............................... Le père de T homas . ............................. L a m ère de T homas . ............................. Le d étenu L emmi . ............................... L 'éducateur D iethelm . ........................... K rauthagen . .................................... E nrico . ........................................ . . . . . . . J ürgen P ROCHNOW E rnst HANNA W ALD W alo L UOND Édith W OLKMAN Alexander Z IEGLER W erner S CHWUCHOW Alexis Von H AGEMEISTER H ans P UTZ L 'HISTOIRE M artin K urath vient d 'être i ncarcéré p our le d étournement d 'un m ineur d 'une q uinzaine d 'années. A cteur d e s on m étier, il a ccepte de m onter. p our ses c ompagnons d étenus, u ne pièce q ue lui p ropose L emmi. L ors d 'une r épétition, il fait la connaissance d e T homas, le fils d u g ardien chef, qui interprète u n r ôle d ans la pièce. E ntre ces d eux êtres naît une p rofonde amitié. U n s oir. T homas s 'enferme d ans la cellule d e M artin. T ous d eux se j urent fidélité. Libéré. M artin p arvient à t rouver u n e mploi d am u n petit lhéàtre. Après une répétition, il r encontre T homas q ui est venu l 'attendre ... Les d eux h ommes d écident de vivre ensemble, et M artin v eut tenter d 'expliquer la s ituation a ux p arents de T homas. M ais ceux-ci refusent t oute discussion. T ous les deux fuient alors en Suisse. M ineur, r echerché et repris, T homas se retrouve d ans u ne m aison d e r edressement. P eu à p eu, la vie de T homas, s oumise a ux b rimades d e Dicthclm. se brise. M artin se fait passer p our psychologue: et aide T homas à s 'évader d u centre. Bien que recherché. l'aide de K rauthagen. un politicien h aut placé, p ermet à T homas d e bénéficier d 'un peu de répit. Mais le politicien 'eut g arder le j eune a dolescent chez lui. C ependant, h umilié, T homas d écide de r etourner à la m aison de redressement. Le j our de sa libération. M artin a ttend T homas. mais celui-ci n'est plus le m ême, il e st brisé, aigri ... P eu a près, M artin a pprend q ue T homas, v ictime d 'une d épression nerveuse. a essayé de mettre fin à ses j ours. LA PETITE H ISTOIRE Tourné avec l'aide, et pour, la télévision allemande, LA C ONSÉQUE/1/CLfut victime du boycot1age de l'une des régions les plus conservatrices de /'Allemagne Occidentale. la Bavière. Cette attitude suscitani campagnes de presse et milliers de ll!ltrcs, a permis la carrière cinématographique de c cfilm, qui f ut présenté au Festival de Berlin. .. et donc reconnu par /'Allemagne entière 1 Alexander Ziegler a adapté l ui-même" L a Conséquence«, un de ses romans paru en Suisse en 1975. Interprétant dans le film. /'auteur e1 comédien Lemmi, il a lui-même passé deux ans et demi en pri.1on. Dans le rôle de Thomas, le jeune Ernst Fianna11·ald, âgé de dix-sept ans. Wolfgang Petersen /'a découvert à Amsterdam, à peine une semaine avant Je début du tournage... Interprète principal de W Petersen, Jürgen Prochnow fut également /'acteur principal de L A D ÉCHÉÀNCE DE F RANZ B LUM. de R. Haujf. et de ! _'HONNEUR PERDU DE K ATHARINA BLUM, de V olkcrSchloendorfl " ~ "' :g ~ ~ g E © LES CHASSEURS Réalisation Scénario . ...................................... . D irecteur de la photographie . ..................... Musique . ...................................... P roduction . .................................... D istribution . ................................... D urée . . . . Théo A NGELOPOULOS (1977) Théo A NGELOPOULOS, S tratis KARRAS Georges ARV ANITIS Loukianos K ILAIDONIS T. A NGELOPOULOS - l.N.A. P ari Films 165 minutes INTERPRÉTATION L a femme de l'industriel . ......................... L a femme d u colonel . ........................... L'hôtelière . .................................... L a femme de l'éditeur . ........................... L'hôtelier . ..................................... L'industriel . .................................... L 'éditeur . ...................................... L 'entrepreneur . ................................. Le colonel en retraite . ........................... Le politicien . ................................... . . . . . . . . . . M ary C HRONOPOULOU Eva C OTAMANIDOU Betty VALASSI Aliki G EORGOULT Vanghelis KAZAN Georges DANIS Ilia STAMATIOU Stratos PAHIS Nikos K OUROS Christoforos NEZER L 'HISTOIRE D ans les derniers jours de 1976, u n g roupe de chasseurs, issus de la grande bourgeoisie, découvrent dans la neige le c adavre d 'un p artisan communiste tué d urant la guerre civile de 1949. Bien que vieux d'une trentaine d'années, le cadavre saigne encore. Il impressionne fortement le groupe. Les chasseurs emmènent le c orps à l'hôtel o ù ils s ont descendus. P our ces grands bourgeois, ce c adavre déposé dans la salle de l'établissement est plus q u'un c orps sanguinolant: c'est le symbole de leurs responsabilités dans le d éroulement des événements depuis la Libération. Groupés a utour de ce cadavre, les chasseurs et leurs femmes se r emémorent les faits politiques de leur génération; et surtout le rôle qu'ils ont joué en t ant que préfet, officier supérieur de l'armée, industriel o u politicien. Chacun d'eux se souvient de son angoisse face aux événements, de sa peur des mouvements révolutionnaires. L 'un de ces chasseurs souffre encore plus de cette expérience insolite. Ayant participé aux insurrections communistes, il d ut renier son passé politique afin de pouvoir quitter l'île où il était déporté. En définitive, après que tous aient fait leur examen de conscience, les chasseurs rapportent le c adavre à l'endroit précis o ù ils l'avaient découvert. A la hâte, ils enfouissent le corps dans la neige. LA PETITE HISTOIRE L ES C HASSEURS c onstitue le troisième volet d'un triptyque c ommencé avec J OURS D E 3 6 e t L E V OYAGE D ES C OMÉDIENS. S elon Théo Angelopoulos, cette trilogie est une sorte de réflexion sur l'histoire de la Grèce depuis 1936 à nos jours, plus précisément sur la manière dont un h omme de sa génération ressent l'histoire de son pays, une histoire recoupant les années de sa propre vie. L es personnages de Théo Angelopoulos sont traités de façon symbolique, à commencer p ar c eux des « c hasseurs,, : « C e s ont«, dit-il, « des personnages qui représentent un éventail assez large de ce qu'est la classe dominante. L e personnage du militaire, p ar exemple, a les attributs caractéristiques des militaires en Grèce; il assume. en quelque sorte, le rôle qu'ont j oué les militaires dans l'histoire grecque contemporaine, toujours au service de la classe dominante. L e s chématisme des personnages est voulu. Je n'ai, à aucun moment, t enté d'esquisser des psychologies individuelles, tenté de tracer des caractères à f acettes. L a p sychologie d'une classe m'intéresse davantage avec l'image mythique que cette classe évoque aux y eux du p euple«. t:: ~ oo :~ -' ! ~ E @ CET OBSCUR OBJET DU DÉSIR R éalisation Scénario . . Luis B UNUEL ( 1977) Luis B U NUEL e t Jean-Claude C ARRIÈRE Pierre L OUYS E dmond R ICHARD (Eastmancolor) Richard W AGNER e t airs d e f lamenco Greenwich Films C.C.F.C. 105 minutes D 'après le r oman « La F emme e t le P antin'' d e D irecteur d e la p hotographie M usique Production Distribution D urée I NTERPRÉTATION M athieu F aber Fernando R EY (voix d e Michel PICCOLI) C arole B OUQUET A ngela M OLINA Julien B ERTHEAU André W EBER M UNI Maria A SQUERINO Jacques D EBARY P IERAL C onchita F ouquade M artin L a c oncierge . .. I ncarnation P erez Le magistrat Le psychologue L'HISTOIRE S ur le q uai d 'une g are, une j eune f emme c ourt a près un h omme qui va p rendre le t rain. Celui-ci est un q uinquagénaire distingué qui, à p eine installé dans son c ompartiment, déverse un s eau d 'eau s ur sa p oursuivante. d éjà p assablement m arquée. Puis il se rassied et se met à r aconter son histoire à ses c ompagnons d e v oyage intrigués. C ela a vait commencé lors de la vague d 'attentats t erroristes o rganisés p ar le G AREJ ( Groupe A rmé R évolutionnaire de ! 'Enfant J ésus). Mathieu, c'est le n om d u b arbon. e st séduit p ar la b eauté d e sa nouvelle f emme d e c hambre: il e st veuf et lui fait une c our e mpressée, q u'elle r epousse en. arguant d e sa virginité. Il la p erd d e vue puis la r etrouve d ans diverses occasions, à G enève, à C ourbevoie, p arfois accompagnée d 'une m ère aussi pieuse que vénale. Elle se refuse t oujours o bstinément à lui. Lors d 'une d ernière r encontre, à Séville, elle exerce la profession d e d anseuse n ue p our l 'agrément d es touristes. Elle le b erne e n s'offrant, sous ses yeux, à un ami guitariste. Mais est-ce bien la m ême f emme, o u une a utre qui lui ressemble é trangement 'J T oujours est-il que Mathieu, furieux, lui inflige une correction méritée... A p résent c 'est e lle qui le p oursuit! Le récit et le voyage d e M athieu c ontinuent, é maillés d'incidents étranges. A la fin, il y a ura une terrible explosion, qui est p eut-être ! 'oeuvre des mystérieux terroristes ... L A PETITE HISTOIRE Trente-deuxième jïlm de Bunuel, er sixième écrir en collaboration { /'CC Jean-Claude Carrière. le réalisateur s'inspire - libre111e111 du f ameux roman de Pierre Louys « L a Femme et le pantin)), qu'il rêvait depuis longtemps de porter à /'écran, et dont il existe d'autres versions filmées, la plus célèbre étant celle de Josef von Sternberg avec Marlène Dietrich (voir fiche consacrée à ce film). Bunuel avait engagé Maria Schneider p our tenir le rôle de Conchita la perverse; celle-ci ne lui ayant pas donné satisfaction, il e w l'idée de confier le rôle à d eux actrices, peu connues, une française et une espagnole, en les faisant doubler par la m ême voix. Ce q ui restitue à merveille la dualité du personnage, sa sensualité cachée sous le m asque de la chasteté. L 'une des scènes les plus fameuses est celle o ù Marhieu s'escrime en vain sur les lacets de la culotte de la belle ... A /'inverse de E L o u de L A J EUNE f JLLE, pourtant, c'est l 'humour q ui a le dernier mot. ·-----------------~"""~-----··----- "' : ·'" .3 1ii gi g' É CQJ LE CAMION Réalisation, scénario et dialogues . .................. . D irecteur de la photographie . ..................... . Musique (variations Diabelli) de . .................. . I nterprétée p ar . ................................. . P roduction . .................................... . D istribution . ................................... . D urée Marguerite D URAS (1977) Bruno N UYITEN B EETHOVEN Pascal R OGÉ Cinéma 9 - Auditel Films Molière 80 minutes INTERPRÉTATION Marguerite D URAS Gérard D EPARDIEU L'HISTOIRE D ans le s alon de sa maison de campagne, Marguerite D uras lit simplement un manuscrit. Elle raconte une histoire, a u c onditionnel, à son interlocuteur, pratiquement muet, qui pose de temps à autre une question o u fait u n c ommentaire. Celui-ci d onne en quelque sorte la réplique. « Ç a aurait été une route «. Le c onte a véritablement commencé. Une femme â gée,« déclassée ' " a urait a rrêté un camion. Elle aurait parlé b eaucoup; n otamment de sa fille, qui vient d'avoir un e nfant; mais aussi de Karl Marx, de cette idéologie en déconfiture d ans ce m onde h orrible d ont elle souhaite qu'il aille à sa perte. Parfois Marguerite D uras fait une pause dans sa lecture, comme si elle voulait préciser son histoire en y a joutant quelques commentaires. O n e ntendrait le vent, dit-elle, o n ne p eut résis- ter a u vent. Pendant les longs silences qui ponctuent le récit, il f audrait s'imaginer que l'on voit défiler de la cabine d u c amion des forêts, des prairies, des bourgs, des lignes de chemin de fer, des couchers de soleil, des tas de choses encore ... Le c amion serait beau, énorme ; il traverse aussi des paysages tristes, des banlieues noirâtres o ù l 'on voit des pancartes publicitaires vantant le c harme d es" villages «. Le c amion roule dans la nuit, et son conducteur est accompagné d 'un deuxième chauffeur, « qui d ormirait« e t qui est réduit à une masse sombre, anonyme. · Marguerite D uras, nous a raconté une histoire qui pourrait faire l'objet d 'un film, et c'est ce c onditionnel qu'elle nous a défini ; un a utre film qui relate d 'un scénario qui n 'a j amais é té tourné. LA PETITE HISTOIRE L E C AMION de Marguerite Duras f it l 'effet d'une bombe dans la sélection française du festival de Cannes de 1977. L e f ilm f ut largement sifflé lors de sa projection, c omme /'avaient é té quelques années auparavant L'A VVENTURA d'Antonioni ou LA D OLCE V /TA de Fellini. Les années passent et se ressemblent parfois dans /'irrespect. La cinéaste-écrivain f ut a ffectée de ce désavoeu pour le moins démonstratif et eut quelques difficultés à m asquer sa colère: « Pourquoi ne pas rendre L E C AMION p ublic? Je n'ai pas gagné un sou avec S ON N OM D E V ENISE D ANS C ALCUITA DESERT M es producteurs non plus. .Fai des producteurs qui méritent de gagner de /'argent, parce qu'ils travaillent pour une morale, pas pour la rentabilité. Je ne demande pas plus de fric, mais simplement de pouvoir vivre de m es films. Il f aut surtout bien dire que seule une f emme aurait p u f aire ce film. J 'y tiens. « Marguerite Duras, devant ce tollé de protestations qui prolongea amplement le festival de Cannes, tint à publier une sorte de m ise au p oint: « Je ne sais pas où j e vais dans L E C AMION. Elle, la femme, ne le sait pas non plus. E t cela nous est pareillement égal... Je ne travaillais pas le texte. Je savais que le texte, quel qu'il soit, serait balayé p ar le tournage. Que la f emme e t le texte n e coïncideraient pas avant le film. Que la f emme n e c ommencerait à exister qu'avec le film, en m ême t emps que le film. et à mesure de son déroulement. Plus encore : que la f emme réclamait le film pour c ommencer à exister. « ~ ~ ~ :~ . .J ~ ~ E @ CALIGULA c~1ligui.1 D rnsilla \ lacrn ' .'cna . ........................................ . ~~re . ........................................ . C laude . ....................................... . C èmellus . ..................................... . F nnia . ........................................ . C haricks . ..................................... . l_()Ilginus . ..................................... . L i\ie . ............................... · · · . · · · · · · · \ Jalrnlm \ Id)()\\ F LL l ne-.a \nn S \\ ( )) (;uido \1 \ ''\.\RI John ( ;11:u;1 D Pell'r o ·roou: (;iancarlo B .\DFSSI Bruno Il R1\ 'E Adriana ASTI Leopoldo TRIESTE John S H:J:\ER \ lirella D A!\GELO C aligula se r end à C apri o ù s on g rand-père T ibère l 'a c omoqué. Il se p lie a ux e xigences d e l 'empereur t andis q ue k s énateur '.'en«t se s uicide. T ibère e st t rès m alade et s ubit u ne a ttaque d e p aralysie. Le c royant m ort. C aligula lui a rrache s on a nneau i mpérial m ais T ibère r eprend c onscience. Le c ommandant d e la g arde p rétorienne. M acro. l 'étnuffe a fin q ue C aligula r ègne. C11111mc C iemcllus a a ssisté ù la s cène. C aligula f ait d e lui s on hériticT et o ffre ù s on o ncle C laude le c nnsulat d e la R épublique. S on d ébut d e r ègne e st t rès p opulaire m ais les c hoses se g àtent \ ite. M acro e<,t arrêt~· et s upprimé. A insi. C aligula p eut épc1uscr s a \ ·em c. E n n ia. M ais D rusilla q ui e st à la f ois s a s oeur et sa m aîtresse s 'uppose ù cc m ariage et lui c onseille pluti'Jt u ne r omaine r espectable. F inalement. C aligula c hoisit C aesunia. u ne f emme d in1rcéc . . \ u c our;, d \ m o rage. les p remiers s ignes d e s a folie a pparai'5cnt. C aligula n 'a p our s eul c onfident q ue s on chC\ al. l ncitatm. Il fait a rrêter G emellus q u'il a ccuse d 'a'oir t enté d e l 'empoisonner. P uis il é pouse C aesonia a lors q ue c elle-ci a ccouche. L 'enfant q ui n aît e st u ne fille. ce q ui r end l 'empereur f urieux. Il p ersiste ù l 'appeler" m on f ils"· C 'est e ncore a uprès d e s a s oeur q u'il c onnaît les p lus a gréables n uits d 'amour. M ais l orsque c clleci m eurt. C aligula. d ésespéré. se mêle ù la f oule a non\mement. Il e st j eté e n p rison. d e\icnt l 'ami d 'un g éant q ui le r econnaît. S a folie a mplifiant. il a nnonce le p ain et les j eux g ratuits p our le p euple e n m ême t emps q u'il se c ompare ù D ieu. A fin d e r emplir les c aisses d e l 'État. il f ait c onstruire u n s omptueux " bateau-blirdel,, o ù i l c ontraint les f emmes et les filles des s énateurs ù se p rnstitucr. P uis il n ornrnc s on c hnal s énateur. CO Aprè.s q uatre a ns d e r~gne. il e st a ssassiné o ù la s uite d 'tm c omplot. et m ême t emps q ue ~ sa l emme et sa lille. C 4/.f(;{'f.A. p our r n ;>rJ1c111a1ion en f/'{[}zcc. a é11; 11111;>11!<; de t rente minutes. l i 11 coûré 11i\·-.1cp1 millions de dol/an cl 11 n igé 1oi.\11111e-q11a1rc dc;con et trois 111il/c cinq cent 1;11111rc-1·ingr dou::c co1111111e.1 d ont l 'i11g1-1i.\ p our . \fa/colm .\fc Om1 cl!. .s w ~ E CALIGULA R éalisation Scénario Tinto BRASS (1977) Gore V IDAL, Masolino D' AMICO Silvano IPPOLITI (Eastmancolor) Danilo DONATI Paul CLEMENTE Aram KHATCHATURIAN, Serge PROKOFIEV Penthouse Films International, Felix Cinematografica, S.R.L. A.M.L.F. 136 minutes D irecteur d e la photographie Décors et costumes Musique originale . . . . ..... . M usique extraite d'oeuvres de Production Distribution D urée I NTERPRÉTATION Malcom McDOWELL Teresa Ann S AVOY Guido M ANNARI John GIELGUD Peter O'TOOLE Giancarlo BADESSI Bruno B RIVE Helen MIRREN Caligula Drusilla Macro Nerva Tibere Claude Gemellus Caesonia L'HISTOIRE Caligula est convoqué à Capri p ar ! 'Empereur Tibère, son g rand-père adoptif. Macro, c ommandant de la G arde P rétorienne, l 'accompagne. Malgré la peur, Caligula s 'empresse servilement de satisfaire les humeurs du fantasque Tibère. Fasciné par l'univers de débauche qu'il découvre, Caligula, héritier d e la c ouronne, ne songe q u'à c onquérir au plus vite le pouvoir. Le sage Nerva, seul survivant p armi les compagnons de jeunesse de Tibère, se suicide. U n acte qui trouble la q uiétude de Tibère. G agné p ar la paralysie, il est assassiné par Macro sur o rdre de Caligula. Nouvel empereur, Caligula fait de Gcmellus, petit-fils p ar naissance de Tibère, son fils et héritier. Caligula se débarrasse de Macro. l i est libre d 'épouser sa veuve. Mais Drusilla, sa soe,ur e t maîtresse, lui conseille d 'épouser une Ro- maine r c,pcctablc e t de devenir père d 'un h éritier. Caligula p rend p our é pouse la ravissante Caeso111a, p rêtresse d 'Isis ; c ontre la volonté de Drusilla qui connaît sa réputation d e f emme légère. P eu à p eu, la m égalomanie gagne Caligula. li fait a rrêter G emellus q u'il accuse de trahison ; C aesonia accouche d 'une fille q u'il p ersiste à appeler « mon fils « ; et le désespoir rejoint bientôt le délire lorsque D rusilla meurt. Après avoir o rdonné un deuil d 'un mois, Caligula organise fêtes sur orgies, malgré l 'opposition de ses proches. Stade suprême de cette folie, Caligula n omme s énateur son cheval 1ncitatus. Mais son entourage réagit et le fait assassiner, ainsi que Caesonia et leur fille. au profit de son oncle Claude, un homme d'esprit lent et d 'humeur r éticente .. L A PETITE HISTOIRE Un budget de 1 7 m illions de dollars, 64 décors, 3 592 costumes, dont 2 6 p our le seul rôle de Caligula, 1 800 litres de sang, 2 0000 oe ufs et 2 50 kilos de tomates pourries (et tout ceci p our une seule scène), un navire de plus de 55 mètres de l ong et 1 0 mètres de h aut doté de 1 20 rames, tels sont quelques-uns des principaux éléments de cette superproduction finan- cée par Bob Guccione, le directeur de la revue Penthouse « , q ui aioait déjà participé à la pro- « 0 1~~'.i~tri~~~~~1aT~é~a~~~,c~ ~;o~rq~:e~~è/~ N ~ s R ome du 1er siècle est représentée sur un écran ~ de façon aussi réaliste que son opulence et sa ~ splendeu~ l'avaient été dans des épopées telles É que C LEOPATRE et B EN H UR. « ©J BOBBY DEERFIELD R éalisation Scénario D 'après le r oman « H eaven has no Favorites Directeur de la p hotographie « de D irection artistique Musique Production Distribution D urée Sydney POLLACK ( 1977) Alvin S ARGENT Erich Maria R EMARQUE Henri D ECAE ( Metrocolor) Stephen GRIMES D ave G RUSIN Sydney POLLACK ( A Production First Artists) Warner-Columbia 126 minutes L 'INTERPRÉTATION Al P AClNO Marthe KELLER Anny D UPEREY Romolo V ALLI Stephan M ELDEGG Gérard H ERNANDEZ Monique L EJEUNE Walter McGINN Jaïme S ANCHEZ Guido ALBERTI B obby Deerfield Lillian Morelli Lydia O ncle Luigi Karl Holtzman Carlos del M ontanero C atherine M odave L éonard D elvecchio Le p rêtre L'HISTOIRE C hampion d e c ourses automobiles de formuie 1, B obby Deerfield ne croit plus e n r ien e t n 'a aucun but dans la vie. Comblé, il ne possède rien e t t ourne en rond. Il se rend dans le Valais, dans un établissement spécialisé o ù e st soigné son copilote, Karl Holtzman, blessé après une collision a u cours de laquelle le pilote français, Modave, a trouvé la mort. Là, il r encontre une j eune f emme, Lillian, a u c omportement é trange. Ils se h eurtent i mmédiatement, é tant d iamétralement o pposés. Alors q u'il est un mort en sursis, elle, crie après la vie. Lorsqu'il repart, elle r accompagne, presque malgré lui. Se d irigeant vers Florence, ils s 'arrêtent s ur les bords du lac de Côme. Ils passent la nuit ensemble. A Florence, Deerfield fait la c onnaissance de l'oncle Luigi. D e r etour à Paris, il r etrouve Lydia. Autrefois, ils ont formé un c ouple heureux, mais leur a mour est mort à présent. Il r etourne à F lorence e t r etrouve Lillian. Ils a pprennent à mieux se connaître. « Q ui est Lillian '! « lui d emande-t-il. « Q ui est Bobby Deerfield « , lui répond-elle. Mais c'est Lydia qui révèlera la v érité à B obby : Lillian, atteinte d 'une m aladie incurable, est c ondamnée à mort, à b rève échéance. Dès lors, Bobby e t Lillian ne se quittent plus j usqu'à la fin. Et paradoxalement, Lillian p ar sa mort d onnera à B obby le g oût de vivre. L A PETITE HISTOIRE C'est le d ixième film de Pollack, mais son « premier film européen « , bien q u'il ait tourné U N C HATEAU E N E NFER en Yougoslai·ie. Tourné en France, en Italie et en Suisse. ce film e w une équipe internationale Français. l wliens et Américains. L e directeur de la p hotographie, Henri Decae, fut la « mascotte « de la Nouvelle Vague (Melville, Chabrol, Truffallt, etc.). Période américaine p our Marthe Keller ai·ec, n otamment, M ARATHON 1'v!AN et F lDORA. A nnie D uperer est dei·enue A nny Duperey. C'est le septième film d 'AI Pacino, comédien de la n ow·elle génération avec Robert De Niro et Dustin Hoffman. Son imitation de Mae West est un grand m oment du film. Pollack a surpris ai·ec ce m élodrame, q ui est à contre courant de s on ' ' label « le peintre critique d'une certaine Amérique, amère et désenchantée. « Ce sera une espèce de L O VI-.· S TOR Y à trois, racolltèe dans un stvle très intimiste... 1111e étude psychologiq11e « arnit-il confié. Un m élodrame flamb ayant 1/'11ztel!igence et de sensibilité, c omme /'a écrit 11n critiq11e. Parmi les autres /ii-res d 'E.M. R emarque portés à /'écran, rappelons A L 'OUEST R ILN D E N OUVEAU et L l T LMPS D 'AIMER E T LI: T EMPS D E M OURIR (dans lequel i l était aussi acteur). ~ ~ :S ~ 1:5 g E ·"' 1 .111r:1 i ,l\hlR h. r in '".\ I li B l.R 1 ( .,01:.!l i \ '-1\I.'\ J' a 11 1( \ ,.., " 1\ 1( ) \ \ !.tria l .l I CI\ j)' \ I:i \ :·h,it~'l '-'hl'l"~tl1111 1.<·l~'hrt' I l')tl>I l \.'tr,1ll\t..' !1l:lll. q ui l ll1L' l . .· s" 1 1 ·r,llll'i"L'(). lh't\1~r;11)l1L· ] 1illï1Wl1-,lc. \ L'llt C\1111n11..:1~cl·r Li l rn:111u.._·IL_' c ·'1,1 \ ;l1r- u n rl·p1.1rL1gc -,ur un ' uid hrCilarll: k , \ i,1Jc11,·c'.' laite., : tu\ k mlllc''· \ u\ I nde'. I r nanucllc u1nrn1cncc -..1l!1 L·nqt1êt1..' p ar u ne l llll'ITÎl'\\ d 'un u~'lèbrc g (1ur()LI. C elui-ci c:--.t L·crhl' L:l1"Ligncr \ 'ur- g~hlllC t ntal p n. 1lnngé. \Lii-., k· n1aîtr1_' "·~1\L·rt.' plt1' intérc"~' p ar l':1rgc'lll q ue p ar J '"rga'llll' f éminin. \ \ :c\\-Dclil1. f 'manuclk fair l011r Cii b oire le /11ir. C elle l 'Cnion " _\()/{" a C( ir~t ,:uni'-.'-.,_ I ll P' 1 i ' :tu.l·<.kr ; tll\ p lu" !iciutl·.-.. d1.,' 1·(Jï'.;,11~ 1,<1l>11L La pnlicc p rl'\l'- ~plièr . . ,.., 1Hi--· , 1rrêlL' ] ;, 11;11'.l . ._' ILtppL·'-' j )llll!" \_J l. ( 1 lr'-l l '"it :-.~1U\~d.!l'll1L'llt ) :1tr:1indrc ù a rrêlcr s on rcpnrt:1_sL' --tri !'-· rL"-·l·~1u d l' t raite" de~ Hl:111chL''· \ Lt1' c·ik, r .partent lllltlL'S d eu\ p nur l !11ng J \.,ing.: f111 d e r c·chcrcha u ne c ertaine· lls:t. .\1<1111 rL·tr11u1é L·ellc-ci. E manuelle c ,t "1111 ée de _iu,tc,,,. c k' grille:- d'un C hinoi' a depte d e la l>>rtu1«:. a1:1nl de p artir ù T éhéran. a u P alai' d 'un é mir. ' ur le e "n"·il d ïkt. Ut. h nanuelle d écou1 rc q ue c 'est le P rcmin rnini.-..trc qui n rga li'.-ic k"> l)rg:ics a\·cc d è 1cu1ic' cscl:11L''· FI e p rend d e' p hotos t rès C ll!llpromettantes. 1é1èlc Lt 1·érité ù l 'émir q ui fait c \éeutcr s on P remier m inistre et i mite E manuelle et C ori ù u ne f abulcu'e n uit d 'anwur. L 'enquèk se ptnir:,uit ù l\ic11 Y ork n ù u ne a utre fille e , e nlnéc et li n ée n ue au.\ 1iolcncL'' d e q uelques drn1211, à Chantilly. Ce n'est pas la première fois. Il est souvent parti avec des femmes d ont il était persuadé qu'elles étaient celles de sa vie. Et à chaque fois, J ean s'éclipsait sans prévenir. Mais c'est toujours lui qui a recommencé à téléphoner. D'ailleurs ses absences o nt été ponctuées, sans faute, d'envois de chèques, afin d'assurer la permanence d u couple p ar ce lien. Jean est un homme d'argent, « ordinaire, sans i magination«, j oueur, coureur, mais d ont l a seule qualité est d'en être conscient. Et depuis dix-huit ans, Vera l'aime et dépend de lui. LA PETITE HISTOIRE Marguerite Duras a le mérite - ce qui n'est pas si fréquent - d'avoir des idées sur le cinéma, qu'il appartient à chacun de juger selon ce qu'on attend du septième art. « Le désespoir politique, dit-elle, devient un p oncif de cinéma. Les films baignent dans le désespoir politique, depuis le néo-réalisme italien jusqu'au nécro-réalisme américain. On est tranquille, tout le monde est désespéré, ça devient un état d'homme, un passéisme, et le plus dangereux. ! /faut sortir de là. On nous a appris depuis l'enfance que tous nos efforts devaient tendre à trouver un sens à /'existence qu'on mène. Il faut en sortir et que ce soit gai«. Se sont associés à BAXTER, VERA BAXTER Gérard Depardieu, qui a également participé à un autre film de M. Duras, L E C AMION, et Delphine Seyrig, considérée comme l'une des actrices les plus « durassiennes « qui soient. L e film n'echappe pas à cette éthique cinématographique. « Il y a longtemps que j e ne supporte plus d'être enfermée dans une salle obscure, soumise au rythme narratif d'un film. C'est ce qui m'a gênée lorsque j'ai terminé d'écrire « Vera Baxter « , déclare Marguerite Duras. Alors au tour- ~ nage, j e m e suis évadée vers des climats qu'on ne 1 hommes, j e préfère encore Jean Baxter, lui au E moins est conscient de sa médiocrité"·. @ BANDE DE FLICS R éalisation Scénario . ...................................... . D 'après le r oman de . ............................ D irecteur de la p hotographie . ..................... M usique . ...................................... P roduction . .................................... D istribution . ................................... D urée . . . . . Robert ALDRICH (1977) C. KNOPF, J. W AMBAUGH (non crédité) Joseph W AMBAUGH Joseph BIROC (Technicolor) Franck D e VOL Lorimar-Airone Gaumont 119 minutes INTERPRÉTATION S permwhale « W halen . ......................... . C alvin M otts . .................................. . B axter Slate . ................................... . F rancis Tanaguchi . .............................. . S pencer Van M oot . ............................. . Roscoe Rules . .................................. . « W haddayamean « D ean P roust . .................. . « F ather « C heech S artino . ....................... . S am Lyles . ..................................... . H arold B loomguard . ............................ . Sergent D ominic Scuzzi . ......................... . Riggs . ......................................... . « Charles D URNING Louis G OSSETT Jr Perry KING Clyde K USATSU Stephen M ACHT Tim Mc INTIRE Randy Q UAID Chuck S ACCI Don S TROUD J ames W OODS Burt Y OUNG Robert WEBBER L 'HISTOIRE Buveurs, bagarreurs, vulgaires, indisciplinés, ces dix policiers de Los Angeles ne correspondent p as t out à fait à l'image traditionnelle des forces de l'ordre. Whalen, forte tête à six mois de la retraite, est la figure de p roue de cette « b ande de flics "· R oscoe Rules e n est la brebis galeuse : sadique et raciste, responsable d u suicide d 'une désespérée, il n 'en s era p as m oins décoré ! Q uelques épisodes cocasses p onctuent l a vie d u c ommissariat : p our se venger d u lieutenant Riggs, Whalen n'hésite p as à le c ompromettre avec une prostituée ; chargé de piéger deux de ces dames, B loomguard se voit accusé p ar elles de tentative de viol ; intervenus p our m ettre fin à u ne bagarre entre u n N oir et un Mexicain, P roust e t Rules, p ar l a faute de ce d ernier, sont rossés p ar les familles des deux hommes. Mais lorsque B loomguard e t Lyles, qui se s ont connus a u V ietnam, d écouvrent les penchants masochistes de leur a mi Slate, l 'affaire tourne a u d rame : Slate se suicide ; Lyles, t raumatisé, ivre, victime de sa claustrophobie, p rovoque la m ort d 'un j eune homosexuel. Ses collègues s'accordent p our le couvrir et présenter leur version des faits. E n vain. Riggs, son supérieur, fait c hanter W halen: o u il a voue tout, o u il ne touchera pas de retraite. Acculé, Whalen cède et dénonce ses collègues, qui le lui p ardonneront. A pprenant p ar M otts q ue Riggs a menti à la presse et sanctionné ses s ubordonnés, Whalen r etournera le c hantage contre lui et o btiendra la réintégration de ses amis. LA PETITE H ISTOIRE Comme L ES F LICS N E D ORMENT P AS L A NUIT, de Richard Fleischer (voir la fiche de ce film), B ANDE DE F LICS est adapté d'un roman de Joseph Wambaugh, lui-même ex-sergent de la police de Los Angeles. Il a d'ailleurs écrit plusieurs versions du scénario, qui f ut signé par le seul Christopher K nopf Le film f ut très attaqué pour la vulgarité des dialogues et de certaines scènes. Taxé d'ambiguïté, Aldrich répondit qu'il avait voulu décrire de façon réaliste, sans complaisance, la vie de ces « flics«, avec leurs bons et leurs mauvais côtés. A noter, la présence de James Woods, encore inconnu à /'époque. ~ :~ ~ :(! gi E @ LA BALLADE DE BRUNO R éalisation e t s cénario . .......................... . D irecteur de la photographie . .................... . M usique . ..................................... . P roduction . ................................... . D istribution . . . . . ............................. . D urée . ................................. · . ... · · Werner HERZOG (1977) Thomas M AUCH (Eastmancolor) Chet ATKINS et Sonny TERRY W.H. Film Production Gaumont 1 07 minutes I NTERPRÉTATION B runo Stroszek . ............................... . E va . .................... · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · · C lemens . ..................................... . L e s outeneur . ................................. . S econd souteneur . .............................. . C layton . . . . . . . . . . . . . . . . ............... . L 'indien . ..................................... . Le directeur de la prison . ....................... . L 'employé d e b anque . .......................... . Le commissaire-priseur . ......................... . Le docteur . ................................... . Bruno S. Eva MATTES Clemens SCHEITZ Wilhelm Von HUMBURG Burkhard DRIEST Clayton SZLAPINSKI Ely R ODRIGUEZ Alfred EDEL Scott MACKAIN Ralph WADE Vaclaj VOJTA L'HISTOIRE A p eine sorti d e prison, où il v ient de j urer au directeur de ne plus boire, B runo S. e ntre d ans un café boire une bière e t s 'attire immédiatement des ennuis : il recueille Eva, une prostituée que deux souteneurs viennent de corriger. Chez son voisin, Clémens, il récupère s on oiseau, Béo. Bientôt, à nouveau en b ut aux tracasseries des deux souteneurs, ayant gagné quelque argent en chantant dans les cours, il décide de partir p our l 'Amérique avec Eva, Béo et Clémens. Arrivé dans le Wisconsin, le t rio achète, à crédit, une roulotte somptueuse dont il n e p ourra pas assurer les traites. Furieux contre la b anque, Clémens, alors q u'Eva a r epris son métier, décide un hold-up lamentable, accompagné de Bruno, armé d 'un vieux fusil. T out r ate e t B runo s'enfuit avec un camion p our se réfugier dans une réserve indienne j usqu'à ce qu'il se suicide. LA PETITE HISTOIRE Werner Herzog se révéla en France avec A GUIRRE (1972) et L 'ÉNIGME D E K ASPAR H AUSER, Prix spécial du Jury au Festival de Cannes 1975. NoU5 connaissons éga/emeryt L ES N AINS A USSl O NT C OMMENCE P ETITS (1969) et C OEUR D E V ERRE (1976). Il a tourné, en 1978, un remake de N OSFERA T U avec Klaus Kinski et Isabelle Adjani (/'héroïne de L 'HISTOIRE D 'ADÈLE H et D RIVER). Dans L A B ALLADE D E B RUNO, o n retrouve Bruno S. (ici Stroszek, du n om d 'un personnage de /'écrivain allemand Von Arnim). ce vagabond d'une quarantaine d'années qu'il découvrit alors qu'il avait passé 3 0 années de sa vù: - depuis son enfance - dans des orphelinats, des asiles ou des prisons. Bruno S. fut l'inter- prète de Kaspar Hauser. Depuis ces deux films, il est retourné travailler en usine après s'être acheté un piano et avoir loué un appartement. L e film, après Berlin, fut tourné dans une petite ville du Wisconsin - le garagiste et /'employé indien ont joué leur propre rôle comme toU5 les autres, excepté Eva Mattes, comédienne p rofessionnelle-, dans des conditions difficiles, huit meurtres non élucidés ayant rendu les habitants très méfiants à l'égard des étrangers. Wilhelm von Humburg est un exb oxeur qui connut son heure de gloire en affrontant Oscar Bonavena SOU5 le n om d u « Prince de H ombourg«, fréquentant les basfonds (il est souteneur à ses heures}, il venait de sortir de prison... ~ "' -~ 3 ;; "' ~ .§ @ Lt::i AVtl\11 UHt:S U t tstH~\IAHU R éalisation . ............................ . Avec la collaboration de . ............... . Scénario . .............................. . D 'après« T he Rescuers « et« Miss B ianca« de Musique . .............................. . P roduction . ............................ . D urée . ................................. . t l HIAl\IGA Wolfang REITHERMAN (1977) John LOUNSBERRY et Art STEVENS Lerrie CLEMMONS et Ken A NDERSON Margery SHARP Artie BUTLER WALT DISNEY Productions 76 minutes (Technicolor) INTERPRÉTATION DES VOIX B ernard . ............. . B riance . ............. . M éduse . .............. . S noops . ............. . Orville . .............. . Penny . .............. . U.S.A. Bob NEWHART Eva GABOR Géraldine PAGE Joë FLYNN Jim JORFAN Michelle STACY FRANCE Roger CAREL Béatrice DELFE Pérette PRADIER Philippe DUMAT Francis LAX Aurélia BRUNO L'HISTOIRE A u sous-sol du building des NationsUnies, à New York, une assemblée de souris tient conseil. C 'est une organisation parallèle à celle des hommes qui s'est donnée p our m ission de venir en aide aux personnes en difficulté. Ainsi, Penny, une petite orpheline sequestrée loin de là lance un appel de détresse qui sera entendu. Bianca, une déléguée coquette e t h ardie se choisit Bernard, souriceau timide mais, a u fond, courageux, p our c ompagnon d'aventure. Les deux enquêteurs, retrouvent la trace de la fillette : elle a été enlevée p ar M adame Médusa, une mégère qui terrorise son complice Snoops. P our s auver Penny, Bernard et Bianca s'envolent vers le « Bayou d u d iable« à b ord d 'un a lbatros pittoresque e t amical, Orville. Ils découvrent le repaire de Médusa : L'épave d 'un b ateau. Penny tente une fugue mais elle est facilement rattrapée p ar deux crocodilescerbères. Médusa tente d 'amadouer Penny p our l 'obliger à aller chercher a u fond d 'un p uits abandonné une pierre précieuse unique : l 'OEil du Diable. Bernard e t Bianca pénètrent dans la forteresse, déjouent la vigilance des gardes du corps, préparent avec la fillette un plan d'évasion audacieux qui sera mené à bien grâce à la mobilisation du petit monde qui peuple les marécages. A New York, Penny a enfin trouvé des paren'.s adoptifs. Le conseil des souris, mission terminée, est prêt p our u ne nouvelle opération de sauvetage ... LA PETITE HISTOIRE L ES A VENTURES D E B ERNARD E T B IANCA est le 22e long métrage d'animation des studios Disney. Le maître d'oeuvre est « Woolie « Reitherman, héritier spirituel de Walt Disney. JI est entré dans l'équipe en 1933 et son premier travail d'animateur f ut la séquence du miroir magique de B LANCHENEIGE. Par la suite on lui doit, entre autres, la séquence des Animaux préhistoriques (le Sacre du Printemps) dans F ANTASIA. En I962 il assure la mise en scène de M ERLIN L 'ENCHANTEUR, puis en 1967 L E L IVRE D E L A J UNGLE, 1970: L ES A RISTOCHATS, 1 973: R OBIN D ES B OIS. 6 ' i .n ; <> ~ en ~ ~ g AU NOM DU PAPE ROI Réalisation, scénario et dialogues . .................. D 'après les documents d'époque et le livre « Les Secrets du Procès Monti et Tognetti « (Sanvittore - Milan 1869) Directeur de la photographie . ..................... Musique . ...................................... P roduction . .................................... Distribution . ................................... Durée . ........................................ . Luigi MAGNI (1977) . . . . . Danilo DESIDERI Armando TROVAIOLI Juppiter C.C.F.C. 105 minutes INTERPRÉTATION D on C olombo Le Pape Noir . .................................. . Cesare Costa . .................................. . La Comtesse Faminia . ........................... . Teresa . ........................................ . Le secrétaire perpétuel . ........................... . Maria Tognetti . ................................. . Le C omte Ottavio . .............................. . D on M arino . ................................... . Nino MANFREDI Salvo RANDONE Danilo MATTEI Carmen SCARPITTA Giovanella GRIFEO Carlo BAGNO Gabriella GIACOBBE Ettore MANNI Camillo MILLI L'HISTOIRE 1867. Rome est secouée p ar de graves troubles. U n mouvement d'insurrection populaire est en train de voir le j our. Garibaldi et ses h ommes, qui veulent faire de la ville la capitale de l'Italie unifiée approchent. L'autorité pontificale est menacée. D evant ces événements, l'évêque D on C olombo, juge au tribunal d u Vatican, est en pleine crise de conscience, déchiré entre sa croyance et le sentiment d'appartenir à u n a ppa.reil de plus en plus répressif. Une nuit, face à ses doutes, il dicte à s on dévoué secrétaire sa lettre de 'démission a u Pape. A u cours de cette même nuit, la comtesse Flaminia lui rend visite. Elle lui apprend que trois jeunes terroristes viennent d'être arrêtés ... et que l'un d'entre eux, Cesare Costa, est leur fils illégitime ! D evant l'évocation de ce bien lointain « s ouvenir«, D on C olombo · reporte sa démission. P our l'heure, il usera de son pouvoir p our aider son fils. L a comtesse le fait évader et D on C olombo accepte de le cacher chez lui. .. sans toutefois lui révéler sa véritable identité, ce qui n'est pas sans compliquer les rapports entre l'écclésiastique et Cesare qui refuse toute complicité avec l'autorité ! Le dialogue cependant s'améliore peu à peu et D on C olombo gagne la confiance de son fils, qui est malheureusement abattu, sur une tragique méprise, p ar le mari de la comtesse, le comte Ottavio. L'opposition, p ar la force des choses, à ce p ouvoir vieillissant et l'image douloureuse de son fils m ourant, o nt définitivement guidé le choix de D on C olombo, a u risque de provoquer les représailles de l'autorité papale. LA PETITE HISTOIRE A U N OM D U PAPE R OI a été présenté dans le cadre du Quatrième Festival du Film de Paris. Pour son interprétation du rôle de Don Colombo, Nino Manfredi a obtenu le Prix d'Interprétation masculine. Pour Luigi Magni, A U N OM D U P APE R OI \ est : " Une fable historique dans laquelle les per-~ sonnages agissant en tant que des symboles ont des ~ significations valables en tous temps et en toutes ~ saisons. Les ressemblances et les analogies avec 1' notre époque doivent donc être interprétées à la :g lumière de ce préambule. ( ..) L e film aurait également pu s'intituler ~ _J «quand le Pape de la lune était Pape«, expression ~ qui, dans le langage populaire de Rome, indique des temps très lointains et imprécis. « E @o AUDREY ROSE R éalisation . .................................. S cénario . .................................... D 'après le r oman d e . ........................ D irecteur d e l a photographlie . .................. . . . . M usique . .................................... . P roduction . ................................. . D istribution . ................................. . D urée . ...................................... . R obert W ISE (1977) F rank d e F ELITI A F rank de F ELITIA V ictor J . K EMPER ( couleurs p ar D e Luxe) Michael S MALL R obert W ISE U nited Artists 113 minutes I NTERPRÉTATION J anice T empleton . ............................ E lliot H oover . ................................ I vy T empleton - Audrey R ose . .................. Bill T empleton . .............................. D r L ipscomb . ................................ S cott V elie . .................................. J uge L angley . ................................ . . . . . . . M arsha M ASON A nthony H OPKINS S usan S WIFf J ohn B ECK N orman L LOYD J ohn H ILLERMAN P hilip S TERLING L 'HISTOIRE Bill e t J anice T empleton f orment un couple heureux, j usqu'au j our o ù ils se r endent c ompte q u'un i nconnu s urveille l eur fille l vy à l a s ortie de l'école. L'individu se fait c onnaître : il se n omme E lliot H oover. Il expose les raisons de sa c onduite a u c ouple m édusé. E u 1965, a u c ours d 'un a ccident d e v oitures, il a p erdu s a f emme e t sa fille A udrey R ose, brûlées vives sous ses yeux, sans q u'il a it rien p u t enter p our les sauver. D urant des années, H oover a c herché l 'apaisement e t l 'oubli d ans !.a s olitude, le recueillement, la méditation, l a r eligion. J usqu'à un séjour a ux I ndes a u c ours d uquel il est e ntré en relation avec des sages qui l 'ont p ersuadé d e l a r éalité de l a R éincarnation ... D ès lors, H oover n 'a p lus q u'une i dée : r etrouver l 'être e n lequel s'est réincarnée A udrey R ose ... Ses r echerches l 'ont c onduit à I vy T empleton, d ouze ans, née quelques minutes après l 'accident q ui c ausa l a m ort d e sa fille ... E t p récisément, à l 'approche d e son anniversaire, l vy e st l a p roie d 'affreux c auchemars q u'elle semble vivre intensément. T émoin d e ses t ourments, H oover a d éjà réussi à c almer l 'enfant. Mais Bill, furieux e t i ncrédule, accuse H oover d e tentative de kidnapping. A u c ours d u p rocès q ui s 'ensuit, J anice est bientôt convaincue de l a s incérité de H oover e t d e l a r éalité d e l a r éincarnation. P our e n a voir le c oeur net, Bill a utorise u n p sychiatre à t enter u ne e xpérience d 'hypnotisme s ur s a fille. l vy, e ndormie, se retrouve dans l a personnalité d 'Audrey R ose e t v it à n ouveau le d rame qui c ausa l a m ort d e s on enveloppe c harnelle a ntérieure. Mais l'épreuve est t rop d ure p our l 'enfant q ui succombe à l a fin d e l 'expérience ... L A P ETITE H ISTOIRE F rank de Felitta, scénariste, réalisateur et producteur de la télévision américaine et disciple du célèbre voyant Edgar Cayce, a écrit son best-seller « L 'hallucinante histoire d'Audrey R ose« à la suite d'une curieuse expérience avec son propre fils âgé de six ans qui joua un jour un morceau de piano de Fats Waller sans l'avoir jamais appris, avec le style d'interprétation du fameux jazzman ... L a jeune Susan Swift, 12 ans, qui incarne A udrey R ose fut choisie par R obert Wise parmi 250 candidates. C'est une jeune lycéenne qui n'avait jamais paru d evant une caméra. L e c omédien britann ique A nthony H opkins (35 ans), qui fit partie longtemps de la t roupe de Laurence Olivier, a été remarqué dans le rôle du docteur allemand du célèbre feuilleton de télévision QB V il. ~ ~ ., :§ o; ~ :il' E @ AU-DELA DU BIEN ET DU MAL R éalisation Scénario . ...................................... . D irecteur de la p hotographie . ..................... . M usique . ...................................... . D écors . ....................................... . C ostumes . ..................................... . P roduction . .................................... . Distribution . .................................... . D urée Lili ana CA VANI (1977) F. ARCALLI, L. CA VANI, 1. M OSCATI A. N ANNUZZI ( Eastmancolor) Danièle P ARIS Lorenzo M ONGIARDINO Piero T OSI Clesi Cinematografica, L otar Film (Rome), Artistes Associés ( Paris) Artemis Gmbh (Berlin) Artistes Associés 127 minutes INTERPRÉTATION L ou A ndreas S alomé . ........................... . F riedrich Nietzsche (Fritz) . ....................... . P aul Ree . ...................................... . E lisabeth Nietzsche, F iirster . ...................... . P eter G ast . .................................... . La mère de Nietzsche . ........................... . B ernard F orster . ................................ . K arl A ndreas . .................................. . G erta . ........................................ . Dominique SANDA E rland J OSEPHSSON Robert P OWELL Virna L ISI Philippe L EROY Elisa C EGANI U mberto O RSINI Michael D EGEN Elisabeth W IENER L 'HISTOIRE D eux j eunes intellectuels Juifs - lui, Pau! Ree, est Allemand, elle, L ou S alomé est Russe - explorent, en 1882, la marginalité sexuelle dans les bas-fonds de Rome. Friedrich Nietzsche, u n a mi d e P aul, se j oint à e ux et t ous t rois décident de vivre ensemble, matériellement e t sexuellement. Nietzsche t entera b ien, a u c ours d 'un voyage en Allemagne, de faire accepter Lou p ar sa soeur Elisabeth, mais celle-ci très à c heval s ur la morale, réprouve leur manière de vivre. Le m énage à t rois se dissout peu à p eu d ans la jalousie et les disputes. P aul t ente de se suicider puis p art à Berlin avec L ou p our y p oursuivre des études. L a j eune f emme y épouse s on p rofesseur, K arl A ndreas. F riedrich, d emeuré seul, fume l 'opium et s ombre p eu à peu d ans la folie. Lorsqu'il se r end à Berlin, e spérant y r etrouver Lou, celle-ci refuse de le voir. C omplètement f ou, il se réfugie alors chez sa soeur o ù L ou, qui a quitté Andreas, lui r endra u ne dernière visite en 1889. D e s on c ôté P aul, a près a voir enfin assumé une homosexualité latente, a péri noyé, sans q u'on s ache s'il s'agit d 'un suicide ou d 'un m eurtre. LA P ETITE H ISTOIRE Ce f ilm n 'est pas une biographie, il est librement inspiré de personnages et d'événements réels « . En dépit de cet exergue, le f ilm f ut très vivement critiqué pour avoir pris trop de libertés avec la vérité historique de la vie de Friedrich Wilhelm Nietzsche, écrivain et philosophe allemand, n é le 15 octobre 1844 et m ort le 25 août 1900. A ce reproche, Cavani a répondu : « Une biographie dans le vieux sens du terme serait absurde à son propos, d'abord parce que c'était un persan« nage lyrique dont la vie f ut originale et particulière, ensuite parce que c'est lui qui s'est f âché contre les historiens et l ' « historicisme « , en pro- N clamant que seuls les artistes pouvaient parler de PJ /'Histoire. Car les artistes ne prétendent pas à /'objectivité qui, selon Nietzsche et selon moi, n 'existe p as,, (Écran n ° 63, n ovembre 1977). Les dialogues du f ilm o nt é té puisés dans la corre:,pondance de Nietzsche avec sa soeur et dans « Ecce Homo « , son dernier livre considéré c omme une autobiographie. "' ·~ ~ :ri g> E @ L'ARBRE AUX SABOTS R éalisation, scénario, direction d e la p hotographie M usique Décors Production Distribution D urée Ermanno OLMI ( 1977) (Gevacolor) J.S. B ACH Enrico T OY A GLIERI R.A.I. et ltalnoleggio Cinematografico C.I.C. 175 minutes I NTERPRÉTATION Batisti Minek La veuve Runk Finard G rand-père A nselmo M addalena S tefano Batistina Don C arlo S oeur Maria Luigi O RNAGHI Omar...

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95 rninull'' LA CONSÉQUENCE \1artin Kurath .................................

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Jurgcn PROCHNOW Ernst HA"l\A WALD Walo LlJOl\D Thomas Manzoni ...............................

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Le père de Thomas .............................

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La mère de Thomas .............................

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Edith WOLK\1Al\N Alexander ZIEGLER Le détenu Lemmi ...............................

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Le directeur Reichmuth ..........................

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Emin KOHLUND L'éducateur Diethelm ...........................

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Werner SCHWUCHOW Alexis rnn HAGEMEISTER Hans IRLE Le politicien Krauthagen ........................

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Le détenu Bloch ................................

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Le détenu Kunz ................................

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Emin PARKER Hans-Michael REHBERG Elisabeth FRICKER Le directeur Rusterholz ..........................

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Babette .

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Martin Kurath, 35 ans.

comédien de son état.

est condamné à deux ans et demi de prison pour détournement de mineur.

li im­ pire un tendre sentiment à Thomas.

16 ans, le fils unique de l'un des gardien de l'établisse­ ment où il est incarcéré.

Ce sentiment est né chez l'adolescent alors qu'il mettait en scène une pièce de théâtre avec Martin et un co­ détenu.

Malgré l'opposition de ses parents.

Thomas va vivre avec lui dès que le prison­ nier est libéré.

Mais bientôt, sur la demande de son père, la police vient l'arrêter et le place dans une maison de redressement.

Là.

sous la répression sauvage du sadique Diethelm, Thomas se voit affliger les pires punitions.

Martin s'engage sous un faux nom dans le personnel de l'institution pour faire évader son ami.

Leur plan réussi, ils quittent la Suisse.

Pour obtenir son permis de séjour en Allemagne, Thomas est obligé de se soumet­ tre aux volontés d'un policier homosexuel qui le sépare de Martin.

Mais quand cet homme ne tient pas ses promesses et le renvoie, il ne lui reste plus qu'à repartir pour la Suisse chez Diethelm.

A l'issue de son séjour, dépressif.

il fait une tentative de suicide.

Martin va le voir à l'hôpital psychiatrique.

Quelques jours plus tard.

un avis de recherche lui apprend qu'il s'est enfui et erre sur les routes.

Avec LA CONSÉQCE.VCE, on rerroui·e fr cinéma allemand.

le noir cr blanc (magnifique) el cerrains problèmes qui se fonr jour: la mar­ ginali1é el l'intolérance.

Si la composition, toute en nuances, de Jurgen Prochno\\' (remarqué dans L'HONNEUR PERDU DE KATHARINA BLUM) el le jeu aussi éclatanl que fi·agile du débuiant Ernest Hanna\\'ald sonr d'une émou- vanre crédibiliré, les maladresses coutumières "' aux films à thèse son! aussi de la partie.

Co- ~ PJ~~'l!É~CCE~~,/!~~v~:;~;ée A:~e:::o~fer Le~ ~ Suisse-Allemande.

Celle précaulion n'a pas : suffït à séduire les responsables de la télévision ~ bavaroise qui /'ont tout bonnement interdit.

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