Devoir de Philosophie

LES FLUIDES DU CORPS HUMAIN

Publié le 10/02/2019

Extrait du document

temps qu’il lui apporte les nutriments indispensables à son fonctionnement.

 

Le péritoine qui enveloppe les organes abdominaux (estomac, foie, rate, intestin) permet le glissement de ces organes, évitant les frottements intempestifs. Le péricarde protège le cœur, et la plèvre les poumons.

 

L’importance du sel

 

Le sel dissous est important, d’une part parce qu’il sert à l’activation des cellules, d’autre part parce qu’il maintient des échanges corrects de flux entre le sang, les liquides interstitiels et les cellules. La membrane cellulaire qui entoure les capillaires est

À Les apports et les pertes liquidiennes se contrebalancent. L’équilibre doit être maintenu. En cas de déséquilibre, quand les apports sont supérieurs aux pertes, il y a hyperhydratation (et constitution d’œdèmes); si les pertes sont supérieures aux apports, il y a déshydratation. La façon la plus rapide de réguler cet équilibre se fait par le biais de la sensation de soif.

LA RÉTENTION D'EAU

Alors que l’organisme se déshydrate en cas de pertes liquidiennes, de perte de sel urinaire, de transpiration excessive ou de vomissements, il y a des conditions qui occasionnent une rétention d’eau aboutissant à une surcharge liquidienne interstitielle ou cellulaire. Cet état d’hyperhydratation se manifeste par des œdèmes. Ils sont dus à l’accumulation en quantité anormalement élevée de liquide interstitiel, et forment, quand ils sont localisés sous la peau, un gonflement. Le plus souvent, ces œdèmes se localisent au niveau des jambes, mais parfois aussi au niveau de la région lombaire, voire des mains.

 

La manifestation la plus grave est l’œdème des poumons, car il entraîne une insuffisance respiratoire aiguë qui peut être fatale (les alvéoles pulmonaires sont alors gorgées d’eau et les poumons sont en quelque sorte noyés). Un des volets du traitement consiste alors à éliminer le surcroît de sel et d’eau par l’utilisation de médicaments appelés diurétiques. Dans la plupart des cas, cette rétention d’eau n’est pas due à un excès d’apports mais à un défaut d’élimination (c’est ce qui se passe en cas de dysfonctionnement d’organes comme le cœur, le foie ou les reins).

« Les fluides du corps humain LES SELS DE L'ORGANISME Il y a deux types de sels essentiels dans nos compartiments liquidiens: les sels de sodium (provenant essentiellement de notre alimenta­ tion) et les sels de potassium.

Le sodium est surtout concentré dans le compartiment extracellulaire, alors que le potassium se trouve, lui, dans les cellules.

La régulation de la quantité de sel présente dans le sang (la natrémie) échoit au rein.

Celui-ci agit sous le contrôle d'une hormone synthétisée dans le cerveau au niveau de la glande pituitaire (l'hypophyse).

Quand il y a un excès de sel dans le sang, le rein excrète le surplus dans les urines avec de l'eau.

La concentration de sel maximale excrétable dans les urines est de 2%.

À titre de comparaison, celle de l'eau de mer est de 3%.

C'est pourquoi boire de l'eau de mer augmente en fait la concentration de sel et fait donc perdre encore plus d'eau.

Cela aggrave par conséquent la soif.

Gravure � du xvr siècle montrant un médecin qui examine un échantillon d'urine.

L'aspect des urines, en particulier leur couleur, voire leur goût, reflète la production des différents déchets de l'organisme.

elle transporte des protéines et les graisses inso­ lubles absorbées par l'intestin.

Après un repas copieux, la lymphe a un aspect laiteux, son contenu ayant un taux élevé de graisses.

Les cel­ lules principales de notre mémoire immunitaire, les lymphocytes, situées dans nos ganglions, gagnent la circulation par le biais du système lymphatique.

La quantité de liquide sortant à tra­ vers les parois des capillaires est normalement supérieure à celle y entrant.

La différence passe dans les lymphatiques et retourne ainsi dans la circulation sanguine.

Ce phénomène permet le renouvellement du liquide interstitiel.

Les pertes Les déchets produits par nos cellules doivent être éliminés de l'organisme.

Ils sont donc transportés par le sang vers les reins, organes épurateurs.

Dans les reins, le sang est filtré et les déchets ainsi sélectionnés sont évacués.

Ils sont ensuite dilués dans l'urine, composée en grande partie d'eau, pour être enfin excrétés (un litre et demi, en moyenne, est ainsi formé quotidiennement).

Les reins filtrent 120 millilitres d'eau par minute, soit 170 litres d'urine primitive par 24 heures.

Sur les 120 millilitres d'eau filtrée chaque minute, 119 millilitres sont réabsorbés et seul un millilitre sera éliminé pour former l'urine.

Une quantité non négligeable d'eau est égale­ ment éliminée sous forme de transpiration et d'évaporation.

Ce sont les pertes « insensibles».

Les apports Le volume d'eau contenu dans l'organisme doit rester à peu près constant et les apports doivent compenser les pertes.

Ces apports proviennent des boissons, mais aussi des aliments qui contiennent souvent plus d'eau qu'on ne l'ima­ gine.

Dans des conditions normales de tempéra­ ture et au repos, il faut boire au minimum 70 centilitres d'eau (deux tiers de litre) quotidien­ nement en s'alimentant normalement.

En effet, l'alimentation représente une quantité non négli­ geable de nos apports liquidiens.

Même le gâteau le plus sec contient une fraction notable d'eau, et des fruits comme le melon ou la pas­ tèque renferment plus de 90% d'eau.

Une troisième source d'apport provient directe­ ment de nos cellules.

Lors des métabolismes cel­ lulaires, l'oxydation de l'hydrogène va produire de l'eau.

Chaque jour, un demi-litre sera ainsi formé.

En cas d'élévation de la température ou en cas d'exercice physique, les besoins augmentent puisque la transpiration accroît les pertes.

Ainsi, l'eau, régulée de façon très précise dans notre organisme, est véritablement notre élément vital.

La soif Nos apports liquidiens (eau, jus de fruits, café, thé, etc.) sont gouvernés par nos habitudes et nos envies.

L'organisme s'occupe de réguler les pertes (urines, matières fécales, sueur) en fonc- ......

Gravure représentant l'épidémie de choléra qui balaya l'Inde et l'Europe au XIX' siècle.

Les pertes liquidiennes occasionnées par la diarrhée, symptomatique du choléra, peuvent en 24 heures faire perdre 25% du poids du corps.

Cette perte liquidienne était alors fatale, étant donné l'absence de moyens de réhydratation par voie veineuse (goutte-à-goutte).

éléments sont en SWIIDèitslcm liquide appelé plasma.

Le volume total de sang circulant constitue environ 8% du poids total du corps, soit 5 litres chez un adulte de moyenne corpu­ lence.

Le plasma représente quant à lui 55% de ce volume.

L'oxygène nécessaire à nos tissus est trans­ porté par un pigment contenu dans nos glo­ bules rouges: l'hémoglobine.

En cas d'hémor­ ragie, nos tissus ne sont plus assez vascula­ risés, et donc plus assez oxygénés.

C'est ce que l'on appelle l'hypoxie tissulaire.

Si la perte de sang est très importante, la tension ar térielle chute, entraînant un état de choc.

Si la perte liquidienne n'est pas rapidement compensée (ainsi que celle des molécules contenues dans le sang).

le pronostic vital est en jeu.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles