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Mécanisme d'un accident.

Publié le 07/10/2012

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Mécanisme d'un accident. Défaillances humaines et matérielles provoquent des accidents quand les circonstances sont dangereuses. L'accident est un événement brutal, générateur de dommages corporels et matériels. Toutes situations confondues, il y a plus d'un accident mortel tous les quarts d'heure en France. Les analyses faites par les responsables de sécurité dans tous les domaines montrent que la part du pur hasard est extrêmement réduite. La fatalité est très souvent le résultat d'une somme de défaillances et de négligences qui auraient pu être évitées. Les défaillances humaines Chacun possède des caractéristiques physiques, psychologiques et sociales qui déterminent un comportement. Ces données sont variables dans le temps, en fonction de l'état mental, de la fatigue, de l'âge. Pourtant certaines personnalités sont plus favorables que d'autres à l'accident : dès l'enfance, certains accumulent plaies, bosses et fractures pendant que d'autres restent indemnes.<...

« Mécanisme d'un accident · Les défaillances matérielles L a défa ill an ce du mat éri el es t un élé m e nt très fré qu ent dan s l'an aly se d es acc ide nts.

La ruptur e d' un outil neu f o u en b on éta t ex is te, mais e lle est r are.

Le plu s so uve nt, la d éfaillan ce est du e à l'u s ure o u au m au va is e ntr e ti en d e la m ac hin e o u d e l'o util.

C'es t l e cas d es pn eu s e t des fr ein s s ur un vé hicule, des fils é lec triqu es s ur des appar eils indu stri els ou m én age rs, de pi èces m obil es o u d e co urroi es sur les mac hin es .

Une autr e ca u se est le d éto u rn em e nt d'u sage, fr é qu ent dan s le bri cola ge : un outil , un e m ac hin e s ont empl oyés à un e fo n cti on p o ur laqu elle ils n' ont pa s é té co nçu s.

Qu elqu es fac te urs impr é ­ v is ibl es vie nn ent agg r a v er l es ri s qu es : pa nn e d'é lec tri­ cité o u m o difica tio ns de la m ét éo p ar exe mpl e.

Le danger Le dan ge r es t la c irco ns­ t a n ce p artic uliè re qui n e p e rm et plu s de m aîtrise r l a d éfa ill an ce.

L es co nditi ons dan ge re u ses sont le d éso rdre, la m a u­ vaise dis positi on des m até ri els e t de l'écl a irage, l' ab sence de sig n alisa tion s, d e p rotec tion s ind ividu ell es e t co llec tives .

Les action s d an ge re u ses sont la pri se d e ris qu es, le non-r es pec t d es r èg les , le dé tourn em e nt d'u sage , l a mau vaise pos ition d e conduit e ou d e trava il, l'a bs orption d 'a lc oo l o u d e tox iqu es, tranquilli­ sants ou exc ita nts.

D an s un e s itu ati on à ri s qu es ré p ét ée d es cent ai­ n es de fo is, on es ti m e qu 'il se p ro duit 1 acc ident sur 10, et 1 acc ident mo rtel s ur 3 00 : affr o nter san s cesse le dan ge r co nduit inév ita blem e nt à l'a cc id e nt, m ais à un m om e nt ind étermin é.

L'accident C'es t à ce nivea u seulem e nt qu e le h asa rd int erv ie nt, q u an d les tro is premi è res co nditi o n s ( défa ill an ce hum aine e t 1 ou m até ri ell e, c irco nsta n ce de dan ge r) so nt r éuni es.

Ce qui p o ur rai t ê tre un simpl e inci de nt, un e for te m ais p roviso ire f raye ur se transfo rm e e n qu elqu es seco nd es en un dr a m e d éfi nit if.

C'es t co mm e le b oxe ur qu i a e nca i ssé des m illi ers de co up s dan s sa ca rriè re e t qui su cco mb e à un seul coup , reç u au m om e nt où il n'a plu s peur.

Les secours Au d éb ut des a nn ées 70, les co mp ag nies d'ass ura n ces o nt dé m o ntré qu e de n o mbr eu x décès a ur aie nt é té év itables si d es seco urs com péte nts ava i ent é té s ur p lace rapid e m ent.

Le d éve l opp e m e nt des sys tè ­ m es de seco ur s non m édi­ ca ux e t des SA MU a p o ur bu t d e li m ite r l es con sé­ que nces d' un acc ident.

La d iff usio n d es noti on s de secouris m e dan s la po pul a­ tion facili te le m a inti en de l a survie pa r un té m oin en a tte n da nt ces seco urs.

Peut-on limiter le nombre d'accidents ? Toutes les recherches dans l e doma ine de la route ou du travail montrent qu'on peut limiter le nombre des acc idents par : 0 la prévention passive , qui consiste à améliorer les matériels , à multiplier les garde-fous contre l'inattention ou la désobéissance : c'est le cas des ralentisseurs ; 0 l' éducation , la formation des hommes consistent à modifier leur comportement par une meilleure connaissance des risques et de l'usage des machines et des outils ; 0 la répression reste l'arme indispensable contre les inconscients pour protéger les victimes innocentes .. »

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