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Médecine: La chirurgie

Publié le 22/02/2012

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La chirurgie est l'ensemble des techniques instrumentales qui permettent de modifier, d'enlever et de reconstruire un organe ou un fragment d'organe. De pratique très ancienne, la chirurgie fut longtemps limitée par la douleur et les infections. Elle a bénéficié de progrès techniques constants, et son champ d'action s'est élargi considérablement avec ceux de l'anesthésie et de la réanimation. Il est clairement établi que nos ancêtres pratiquaient avec succès des trépanations il y a plus de dix mille ans. D'innombrables squelettes antiques portent les traces de fractures parfaitement consolidées, ce qui suppose un traitement orthopédique prolongé. Des textes hindous, chinois, égyptiens, grecs et romains attestent du talent des praticiens pour recoudre une plaie, reconstituer un nez ou un lambeau de peau, extraire un foetus par césarienne.

« ses gestes par l'intermédiaire d'une optique ou d'un écran vidéo.

Il lui est possible d'élargir ainsi un rétrécissement ou d'extraire uncorps étranger fiché dans la paroi.

L'ablation partielle de l'oesophage peut être nécessaire soit pour enlever un cancer limité, soitpour réparer les lésions dues à une brûlure après ingestion d'acide ou de produits caustiques.

Cette opération lourde impose deprélever un segment d'intestin et de le transposer à la place de l'oesophage enlevé. La gastrectomie, ablation de l'estomac, est moins fréquente depuis l'arrivée de médicaments efficaces contre l'ulcère.

Elles'impose en urgence quand l'hémorragie abondante d'un ulcère perforé ne peut être maîtrisée sous endoscopie.

La gastrectomiereste indispensable en cas de cancer gastrique, mais le chirurgien ne pratique plus qu'une ablation partielle, qui préserve une partiedes glandes contenues dans la paroi et nécessaires à la digestion.

Les séquelles de l'intervention sont moins lourdes, permettantnotamment une alimentation presque normale.

Un progrès récent porte sur la cautérisation et la suture sous endoscopie decertains ulcères perforés, sans ouverture de l'abdomen et avec des suites opératoires courtes et simples. La chirurgie de l'intestin grêle reste délicate, car la moindre portion de paroi intestinale exposée aux sucs digestifs subitimmédiatement leurs effets dévastateurs.

Les infarctus mésentériques (obstruction des artères qui irriguent l'intestin grêle) et leslésions d'origine traumatique chez l'adulte, ainsi que les malformations intestinales traitées tardivement chez le nourrisson sontd'autres causes possibles d'intervention. L'ablation du côlon est rarement totale.

Elle porte sur la moitié gauche ou droite (hémicolectomie) ou sur la portion terminale,rectum et anus.

Deux grands types de maladies conduisent à l'ablation du côlon : les cancers et les maladies inflammatoires qui nesont plus soulagées par les médicaments.

La rectoscopie et la coloscopie (examens visuels internes) se sont développéeslargement.

Elles permettent d'éliminer ou d'affirmer un diagnostic qui impose une colectomie, évitant ainsi les interventionsexploratoires.

Elles servent aussi à opérer sans douleur les polypes ou de petites tumeurs superficielles, à extraire des corpsétrangers, à prélever des fragments (biopsies) pour analyse.

La chirurgie du rectum et de l'anus comporte trois grands domaines :le traitement des hémorroïdes et de leurs complications rebelles à tous les médicaments, l'ablation des cancers et la réfection deslésions, d'origine traumatique ou non, responsables de l'incontinence anale. L'appendicectomie est une intervention très courante, qu'il est possible de réaliser avec une ouverture classique dans la fosseiliaque droite ou par coelioscopie. En Europe de l'Ouest, plus de 90% des vésicules sont aujourd'hui enlevées par voie coelioscopique, opération réalisée pour lapremière fois en 1983.

Le chirurgien gonfle d'abord l'abdomen avec un gaz, puis il introduit un coelioscope et ses instruments pardeux orifices différents.

La vésicule est disséquée puis extraite à travers l'orifice principal.

Cette technique améliore le confortpostopératoire, diminue le risque de complications et réduit de moitié la durée de la convalescence.

En cas de difficultés, lechirurgien peut à tout moment recourir à l'intervention classique à ventre ouvert.

L'extraction d'un calcul bloqué dans les voiesbiliaires est réalisable sous coelioscopie ou à l'aide d'un endoscope introduit par la bouche.

L'appareil descend dans le duodénumjusqu'à l'orifice des voies biliaires et remonte dans le canal cholédoque où le chirurgien peut saisir le calcul. L'ablation partielle du foie peut être imposée par une tumeur, une lésion traumatique, un abcès infectieux ou parasitaire.

Cetteopération laisse peu de séquelles et permet une vie normale.

Quand le foie est totalement détruit par une maladie ou uneintoxication, le seul espoir repose sur la transplantation, ou greffe, du foie.

Plus que la technique ou le rejet désormais bienmaîtrisés, c'est la difficulté à trouver un foie de donneur compatible qui freine l'expansion de la transplantation hépatique. Lorsque apparaît une hernie, il n'est plus acceptable, aujourd'hui, d'attendre les complications pour opérer, et ce quel que soitl'âge du sujet - élargissement anormal d'un orifice inguinal (pli de l'aine), crural (juste au-dessous de l'aine) ou ombilical de la paroiabdominale.

Le chirurgien reforme l'orifice élargi en utilisant les tendons naturels des muscles abdominaux ou en interposant uneplaque de tissu synthétique.

Il empêche ainsi le péritoine et des portions d'intestin de traverser la hernie et de s'y asphyxier parétranglement. L'ablation de la rate, pour une hémorragie après un accident ou pour une maladie du sang, nécessite toujours une large incision del'abdomen.

Il en est de même pour le traitement d'une péritonite, dont le point de départ est souvent indécelable avant l'opérationet qui nécessite une vaste exploration de la cavité abdominale. La chirurgie gynécologique La chirurgie gynécologique fut, dès la fin des années 1960, le premier domaine d'application de la coelioscopie, utilisée d'abordcomme examen d'exploration, puis très rapidement comme voie d'accès pour des actes de chirurgie fine sur les trompes ou lesovaires.

La chirurgie gynécologique se divise en deux grands groupes d'interventions : les interventions mutilantes et les opérations. »

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