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Médecine: La chirurgie orthopédique

Publié le 22/02/2012

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Réparer les fractures, remettre en place les articulations, soulager les douleurs dorsales, guérir les déformations osseuses sont autant d'actions qui décrivent en quelques mots le travail du spécialiste de notre appareil locomoteur : le chirurgien orthopédique. À l'origine, le mot orthopédie signifiait "correction des déformations chez les enfants". Inventée vers le milieu du XVIII e siècle par Nicolas André, professeur à la faculté de médecine de Paris, l'orthopédie désignait à l'époque toutes les techniques utilisées pour corriger chez les enfants les déformations osseuses et d'autres problèmes du squelette, tels que le pied bot ou des déviations de la colonne vertébrale. Aujourd'hui, l'orthopédie concerne tout le monde. On englobe sous ce nom toute la partie de la médecine et de la chirurgie ayant pour objet d'étudier et de traiter les affections de l'appareil locomoteur : les os, les articulations, les ligaments, les tendons et les muscles. L'ensemble des différents domaines d'application de l'orthopédie comprend les cas suivants :

« osseux s'avère plus difficile et plus longue.

Le traitement chirurgical des fractures s'attache à remettre tout d'abord les fragmentsd'os dans leur position naturelle.

Cette opération, appelée réduction, s'effectue en général sous anesthésie.

Sa réussite peutensuite être vérifiée à l'aide de simples clichés de radiologie.

Les lésions musculaires et tendineuses sont quant à elles soignéesgrâce à des points de suture ou à l'aide de clamps (sortes de pinces). Du métal, du plâtre et de la résine Après la réduction de la fracture, le traitement s'engage vers une deuxième phase : la contention.

Celle-ci a pour objetd'immobiliser totalement la partie osseuse lésée afin de prévenir tout mouvement, effort ou stress qui pourraient entraver laconsolidation de l'os.

On recourt au plâtre.

Ce terme désigne tous les matériaux (plâtre, mais aussi résine) formant une coquillerigide autour de la partie fracturée.Le patient doit le conserver quatre à six semaines dans le cas de fracture du bras, voiredavantage pour une fracture de la jambe.

Ainsi immobilisé, l'os se régénère correctement, le tissu osseux se solidifie à nouveau depart et d'autre de la fracture, qui se résorbe. Parfois le plâtre est remplacé par une attelle incurvée et creuse maintenue par des lanières ou des sangles.

Lors de fracturessérieuses, l'ostéosynthèse s'impose.

Cette dernière consiste à maintenir les fragments osseux grâce à du matériel en métal, encéramique et en d'autres alliages spécifiques, jusqu'à la consolidation de l'os. On fait appel à l'ostéosynthèse dans le cas de la fracture du col du fémur, fréquente chez les personnes âgées : la tête du fémur,détachée du corps de l'os, est maintenue à ce dernier grâce à des broches elles-mêmes fixées à une plaque métallique jusqu'àconsolidation.

Cerclage, boulonnage, enclouage et autres techniques sont utilisés dans l'ostéosynthèse pour fixer le matériel, quisera ensuite retiré après guérison lors d'une petite intervention ultérieure.

L'administration de médicaments décontractants estparfois nécessaire pour détendre les muscles situés autour de l'os fracturé et permettre un bon étirement du membre lésé.

Lesystème de traction, employé lors de traumatismes de la colonne vertébrale, met en jeu des cordes rattachées à des poids quivont exercer des forces d'étirement sur le rachis. Greffes osseuses et prothèses Lorsque l'ostéosynthèse s'avère impossible (perte d'un fragment osseux, grave déformation, multiples fractures), il reste la greffeosseuse.

La greffe consiste, par exemple dans le cas d'une fracture du tibia, à injecter au sein de la lésion des fragments osseuxprovenant d'une autre partie du corps (notamment du bassin).

Ceux-ci vont en se développant s'intégrer à l'os, qui à son tour vase régénérer pour finalement se cicatriser. En dehors des fractures, le chirurgien orthopédique consolide et répare les articulations malades.

Lorsque l'arthrose a détruit lesarticulations, il n'y a pas d'autre solution que de les remplacer par des prothèses.

Le chirurgien découpe les os au niveau desarticulations pour les remplacer par des prothèses de même forme.

Les prothèses sont en acier inoxydable et en polyéthylène.

Undes plus grands progrès de la chirurgie orthopédique est sans nul doute l'apparition de l'endoscopie dans le traitement desarticulations ou des ligaments.

Grâce à un tube muni d'un système optique et d'instruments de microchirurgie, l'endoscopie permetd'intervenir sur des articulations endommagées et d'éviter tous les désagréments liés à la chirurgie conventionnelle.. »

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