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Médecine: La dépression

Publié le 22/02/2012

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Nous nous sentons tous un peu déprimés, lorsque les choses ne vont pas comme nous le voudrions. Mais la dépression clinique est autre chose que cette humeur un peu noire. Elle requiert un traitement médical en bonne et due forme. On estime, en France, que le pourcentage des sujets atteints de dépression, à un moment ou un autre de leur vie, oscille entre 5 et 20% de la population. Dans la plupart des cas, il s'agit d'un accès de dépression mineure ou légère, une sorte de vague à l'âme, qui ne doit pas être confondu avec l'état pathologique du même nom. La dépression profonde, ou mélancolie, comme on l'a appelée à la suite de Sigmund Freud (1856 - 1939) au début du XX e siècle, est un trouble grave capable d'altérer les rapports avec autrui, qui handicape la vie professionnelle et nécessite un traitement et un suivi médical. Les principaux symptômes de la dépression pathologique sont la tristesse, une fatigue accablante, l'anxiété, des sentiments de culpabilité, d'indignité et d'inutilité. Les formes les plus graves se traduisent également par la perte du sommeil et de l'appétit, l'impossibilité de se concentrer et le ralentissement de l'activité générale et des facultés intellectuelles. Le dépressif perd également le sens des réalités et imagine que sa situation est bien pire qu'elle ne l'est réellement ; il se laisse ainsi submerger par un sentiment de désespoir qui le met parfois en situation de refus : il ne veut plus quitter son lit ou sa maison et, dans les cas les plus critiques, il tente de se suicider. Quatre-vingts pour cent au moins de tous les suicides commis dans nos pays occidentaux sont liés à la dépression.

« refouleraient en nourrissant vis-à-vis d'eux-mêmes des sentiments d'inutilité et de culpabilité.

Ces derniers se révéleront lors de ladépression. Une autre théorie parle de structure d'échecs acquise.

Après une succession d'échecs, le sujet s'imagine qu'il ne pourra jamaisrien réussir et entre dans la spirale de la dépression qui ne cessera de s'aggraver si on ne la traite pas.

Bien que les scientifiques,les psychiatres et les psychothérapeutes divergent sur les causes possibles de la dépression, ils s'accordent tous pour laconsidérer comme une maladie grave et complexe, dont la prise en charge thérapeutique pose nombre de problèmes. La thérapeutique des états dépressifs vise à diminuer la souffrance et la durée des accès ainsi qu'à éviter le passage à l'actesuicidaire.

On recourt à trois moyens (psychothérapie, chimiothérapie ou électrochocs) en fonction de la nature de la dépressionet de la personnalité du patient.L'hospitalisation s'avère indispensable lors des états mélancoliques et de dépression grave. Les traitements La psychothérapie convient aux patients qui ne présentent pas de symptômes graves ou chez lesquels le facteur psychologiquedéclenchant est évident.

La thérapie est soit individuelle (le patient parle avec son thérapeute en tête-à-tête), soit pratiquée engroupe (plusieurs patients parlent ensemble de leurs difficultés sous l'égide d'un psychothérapeute).

Le sujet déprimé trouve duréconfort à pouvoir partager ses problèmes et à recevoir aide et conseil.

La psychothérapie de groupe est aujourd'hui très utiliséepour venir en aide à ceux qui souffrent de troubles tels que l'obésité, l'alcoolisme ou bien encore auprès des femmes battues.Cesperturbations psychologiques peuvent générer des dépressions. Les antidépresseurs constituent la chimiothérapie spécifique de la dépression.

Ils permettent d'augmenter ou de diminuer lesneuromédiateurs (substances qui transmettent les influx entre les cellules nerveuses).Les antidépresseurs augmentent les fonctionsNA (noradrénaline), 5HT (sérotonine) et DA (dopamine).

Ils produisent leurs effets de manière différée, de huit à quinze jours, etn'entraînent pas de dépendance. L'électrochoc s'adresse aux sujets atteints d'une dépression profonde, lorsque les autres formes de traitement ont échoué.

Ilconsiste à faire passer dans le cerveau du patient, préalablement anesthésié, un courant de basse fréquence.

Les recherches en cedomaine montrent que l'électrochoc agit en excitant la réactivité du cerveau à la noradrénaline.

Certains neuropsychiatresconsidèrent que ce traitement est extrêmement efficace et sans danger, même s'il a pour effet secondaire de provoquer une pertetemporaire de mémoire.. »

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