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Médecine: La microchirurgie

Publié le 22/02/2012

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La microchirurgie est une discipline médicale relativement nouvelle fondée sur une technologie de pointe. Elle exige beaucoup de précision et une grande habileté. Il s'agit de sectionner, réimplanter ou recoudre des parties du corps humain qui sont parfois trop petites pour être visibles à l'oeil nu. Souvent, on entend parler de gens grièvement blessés ayant perdu un membre ou un organe au cours d'un attentat, d'un accident, d'un combat ou d'une guerre : oreille arrachée, nez déchiqueté ou bien encore, il arrive qu'un ouvrier se fasse sectionner un doigt quand ce n'est pas la main, le bras ou la jambe. Dans nombre de ces cas, les techniques chirurgicales modernes sont capables d'accomplir de véritables prodiges. Si les membres arrachés ont été récupérés et conservés dans des conditions adéquates, ils peuvent être greffés et recouvrer ainsi une partie de leurs fonctions, grâce aux technologies avancées mises en oeuvre dans la microchirurgie. Celle-ci ne résout pas seulement ce genre d'urgences, mais intervient en effet pour soigner d'autres types de problèmes - liés, par exemple, à une faible fécondité -, voire pour rétablir la fonction de la reproduction chez un homme ayant précédemment subi une vasectomie.

« requise en microchirurgie est particulièrement éprouvante. Depuis les années 1970, la microchirurgie est de plus en plus largement utilisée dans le cadre de la chirurgie réparatrice qui, entreautres, réimplante des membres amputés.

Ce type d'opérations se pratiquait depuis plus longtemps mais avec des résultats assezaléatoires, compte tenu des problèmes circulatoires et nerveux. Le champ de la microchirurgie La quasi-totalité des organes exige d'être constamment irriguée par le sang qui leur apporte l'oxygène et les substances nutritivesnécessaires, les débarrasse du gaz carbonique et autres déchets toxiques.

Lorsqu'un organe amputé est réimplanté et que seulsles vaisseaux sanguins les plus gros sont raccordés, de nombreuses nécroses apparaissent, sur les bords de la plaie notamment,faute d'une irrigation sanguine adéquate, avec pour conséquences l'infection et l'extension des zones nécrosées. Ainsi, plus le nombre de vaisseaux sanguins réparés est grand - et en particulier les artères les plus petites, ou artérioles, et lesveines minuscules, ou veinules - plus les chances de conserver vivants tous les tissus augmentent. Les nerfs sont le deuxième facteur qui rendaient délicat ce type d'interventions avant les années 1970.

Un retour aux fonctionsnormales du membre réimplanté passe obligatoirement par le rétablissement des connexions nerveuses avec le cerveau.

Lecerveau, en effet, analyse les sensations éprouvées au niveau du membre et en commande le mouvement.

En l'absence totale oupartielle des transmissions nerveuses au cerveau, le membre demeure insensible et inerte, et le cerveau est incapable d'enactionner les muscles.

Or les muscles inutilisés faiblissent, fondent rapidement et leur atrophie ne tarde pas à poser un problèmesupplémentaire. Les nerfs sectionnés ne cicatrisent pas de la même manière que la peau.

Ils doivent se reconstituer, repousser en quelque sorte, etce processus demande du temps.

Un nerf endommagé ne grandit pas plus d'un millimètre par jour.Il faut donc plusieurs semaines,selon la taille du membre, pour qu'il se reconstitue. La rééducation Un membre réimplanté ne récupère que très lentement ses fonctions, et la récupération est rarement totale - les sensations et lemouvement ont perdu en finesse et en précision de manière irréversible, même si une kinésithérapie intensive peut ensuite fairedes miracles.

Parfois les nerfs en repoussant établissent des connexions différentes de celles qui étaient les leurs avant l'accident.C'est ainsi que le patient voulant et croyant accomplir un geste constate à son grand désarroi qu'il en accomplit un autre.

Seuleune rééducation intensive, là encore, lui permet de véritablement minimiser l'inconvénient. Le bilan préopératoire Avant d'opter pour l'intervention, l'équipe chirurgicale procède à une évaluation des différents facteurs de risques.

Il s'agitnotamment d'établir l'étendue des dégâts provoqués par l'accident.

Si le membre a été sectionné de façon nette, et que ses bordsn'ont pas été écrasés, que les tissus avoisinants n'ont pas subi de gros dommages, les chances de réussite sont plus grandes.Lorsque des os broyés, des chairs déchiquetées, des nerfs et des muscles écrasés doivent être enlevés, le chirurgien auradavantage de mal à trouver les extrémités correspondantes des différentes structures (vaisseaux, nerfs, tendons, muscles.). Il s'agit aussi de prendre en considération l'état de la plaie.

Celle-ci doit être débarrassée des saletés et débris susceptibles deprovoquer une infection.

Les techniques modernes permettent un nettoyage efficace ; par ailleurs, l'absorption d'antibiotiquespendant et après l'opération contribue à pallier ce risque. Le temps écoulé depuis l'accident est également un facteur important.

Plus le temps entre l'accident et l'opération est court, plusles chances de succès sont grandes.

Les vaisseaux sanguins en particulier subissent très vite des dommages irréversibles.

Lesdoigts, les orteils et en général les petits membres et les parties de membres restent vivants environ cinq heures à températurenormale, et plus de vingt heures s'ils sont conservés à + 4°C.

Ce temps est d'autant plus réduit que le membre est grand. De même, l'âge du patient entre bien sûr en ligne de compte.

Ce facteur est d'une grande importance.

Plus le sujet est jeune, plusles chances de réussite sont grandes.

Il est évident que les perspectives sont meilleures pour un enfant que pour un individu ayantdépassé la quarantaine. L'état de santé du patient conditionne également les chances de réussite.

Des maladies, comme par exemple le diabète ou. »

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