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Médecine: La neurochirurgie

Publié le 22/02/2012

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Intervenir sur le système nerveux central qui commande sans partage notre organisme, tel un ordinateur ultra-puissant, demeure du domaine de l'extraordinaire. La neurochirurgie, discipline d'une grande finesse, fascine par sa technologie, par la peur qu'elle suscite et par les enjeux qu'elle laisse présager. En 1848, un spectaculaire accident survenu lors de la construction d'une route aux États-Unis marqua les premiers balbutiements de la neurochirurgie. Au moment du drame, la victime, Phineas Gage, dirigeait en tant que contremaître une équipe de carriers qui plaçaient des explosifs afin d'aménager une nouvelle route. Une explosion accidentelle - due à de la poudre à canon - souffla une pièce d'acier, longue de 130 cm et large de 4 cm, qui transperça avec une force incroyable la tête de Gage de part en part. Entrée par la joue gauche, la pièce de métal traversa la partie antérieure du cerveau pour finalement ressortir et percer la calotte cranienne. Heureusement, l'effroyable choc ne fut pas fatal. Assommé par le coup, Phineas Gage était encore vivant. Transporté chez le médecin, celui-ci dressa le bilan des lésions et lui prodigua les premiers soins. Miraculeusement, il survécut.

« prélèvement de tumeurs et autres excroissances.

On compte également, parmi les domaines d'intervention de la neurochirurgie,les hémorragies, les coups de sang, les problèmes liés à des nerfs comprimés et les maladies congénitales comme le spina bifidacongénital (malformation grave du rachis avec anomalies de la moelle épinière et hernie méningée) pour lesquels la guérison passesouvent par l'acte chirurgical. Chirurgien spécialisé dans les pathologies du système nerveux, le neurochirurgien doit en maîtriser son anatomie mais égalementconnaître celle des os, des muscles, des ligaments et autres éléments du corps humain étroitement liés à ces derniers.

Lors d'acteschirurgicaux concernant les os et les articulations, l'équipe neurochirurgicale est assistée par un chirurgien orthopédiste, spécialistedes affections liées à l'appareil moteur et au rachis (la colonne vertébrale).

Établir un diagnostic précis, c'est-à-dire détermineravec exactitude la nature d'une maladie, représente un acte décisif dans l'ensemble des branches médicales et toutparticulièrement en neurochirurgie.

En effet, le tissu nerveux, à la différence de la peau, des muscles ou du tissu osseux, neprésente pas les mêmes caractéristiques de régénération.

Coupés, ces différents tissus ont la faculté de se ressouder, de seréparer et de se cicatriser.

Dans certains cas, les tissus endommagés recouvrent l'intégralité de leurs fonctions antérieures.Lorsqu'il s'agit d'un nerf, les séquelles sont en général plus importantes.

Un nerf coupé se régénère difficilement et cicatriselentement.

Cet inconvénient propre au tissu nerveux prend ici toute son importance, puisque le cerveau se présente comme ungigantesque amas de cellules nerveuses.

Les recherches actuellement menées en neurobiologie montrent cependant que certainsnerfs sectionnés peuvent être stimulés et amorcer une repousse.

Toutefois, ce processus demeure très lent : un millimètre par jour.Néanmoins, les scientifiques gardent bon espoir de définir de nouvelles méthodes plus efficaces. Le centre de contrôle Sous forme d'influx nerveux, les nerfs transmettent au système nerveux central les informations reçues par les récepteurssensoriels localisés sur la peau et sur différentes structures de l'organisme (rétine, coeur, viscères, gros vaisseaux.). Après avoir analysé ces informations, les nerfs renvoient un influx nerveux qui déclenche une réaction musculaire, contraction ourelâchement des muscles, par exemple.

Tout dommage causé au système nerveux se traduit par une perte de la motricité, voireune paralysie, une baisse du tonus musculaire et de l'ensemble des facultés sensitives (impression d'anesthésie) ou au contraire parde vives douleurs ou bien encore par des sensations anormales.

Lorsqu'il s'agit d'un nerf moteur, l'ensemble du muscle innervépar ce dernier, ne recevant plus de stimulations, s'atrophie.

On parle alors d'amyotrophie. Le cerveau, organe principal du système nerveux, gouverne l'organisme en maître absolu.

Toute atteinte cérébrale se répercute auniveau du contrôle des fonctions vitales en touchant par exemple le rythme cardiaque, la respiration, la pression artérielle, etc.Détériorations des facultés mentales, pertes de la mémoire, troubles émotionnels sont également à redouter lors d'accidentscérébraux.

Devant de tels risques, la précision du diagnostic de la maladie s'impose comme un des éléments essentiels de laréussite du traitement neurochirurgical. Les scanners Chirurgie de très haute précision, la neurochirurgie a grandement bénéficié du développement de deux branches médicales : lestechniques d'imageries médicales, avec l'apparition des scanners, et la microchirurgie.

Différents moyens d'exploration desorganes existent : la TDM (tomodensitométrie) ou scanner, la RMN (résonance magnétique nucléaire) encore appelée IRM(image par résonance magnétique) fournissant des images en coupes de l'organisme, l'échographie (technique fondée sur laréflexion des ultrasons) et la scintigraphie (exploration à l'aide de substances radioactives).

Ces techniques d'imagerie médicalesont toujours réalisées en complément des radiographies classiques ou des angiographies numérisées, sortes de radiographiesavec injection dans les vaisseaux d'un produit radio-opaque rendant les organes mous visibles aux rayons X.

Le traitementinformatique de ces scanographies offre ensuite l'avantage de fournir des coupes très fines de l'organisme même en troisdimensions et, par conséquent, de localiser précisément la partie suspecte du cerveau.

Chacune de ces méthodes d'explorationpossède son propre domaine d'application.

Leur point commun est d'établir avec une formidable précision le site de la lésion etde permettre au neurochirurgien de préparer la meilleure stratégie opératoire. Les opérations mineures L'anesthésie locale est pratiquée lorsqu'il s'agit d'opérations mineures des membres.

Dans le cas de certaines névrites(inflammations des nerfs), qui se traduisent souvent par des douleurs (névralgies), des sensations de picotement et même de laparalysie, le travail du neurochirurgien consiste à libérer un nerf comprimé.

À l'origine de cette situation, on retrouve généralementdes excroissances osseuses, des tumeurs appuyant fortement sur les nerfs ou des articulations disloquées.

Les pathologies de la. »

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