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Médecine: Les blessures

Publié le 22/02/2012

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Les accidents sont la première cause d'hospitalisation en France. Connaître les signes et maîtriser les gestes d'urgence en cas de blessure peuvent sauver une vie. Les traumatismes crâniens surviennent au cours de chutes, de projections ou de coups violents reçus sur la tête. Plus d'une lésion sur deux se produit au cours d'un accident de la route, les autres situations étant les accidents du travail, du sport et accidents domestiques. Le danger principal d'un traumatisme crânien n'est pas l'atteinte de l'os lui-même, simple boîte de protection, mais l'état du cerveau qu'il contient et qui peut être lésé par un fragment osseux, comprimé par une hémorragie des méninges ou contusionné par le choc.

« Il est vrai que par prudence, les témoins d'un accident ont intérêt à laisser le casque en place jusqu'à l'arrivée des secours, mais ilsdoivent pouvoir l'enlever dans trois circonstances au moins.

La première est une urgence absolue : l'arrêt cardiaque etrespiratoire, qui nécessite un bouche-à-bouche et un massage cardiaque immédiats pour essayer de sauver la vie de la victime.La deuxième est la nécessité de nettoyer la bouche et la gorge d'une victime que les mucosités menacent d'étouffer.

La troisièmeest le sentiment de panique que ressent la victime enfermée dans son casque et qui peut déclencher un comportement inadapté àla gravité de ses blessures. Pour ôter un casque, le principe de base est de soutenir et de bloquer la nuque pour empêcher la tête de fléchir en avant,mouvement le plus dangereux.

Le sauveteur seul se place derrière la tête de la victime, place une main sous la nuque qu'il soutientfermement puis, de l'autre main, il défait la jugulaire et fait glisser le casque vers l'arrière en le tenant par la visière.

Si deux témoinssont présents, le premier bloque la tête en mettant une main sous la nuque et une main sous le menton de la victime, l'autresauveteur détache la jugulaire et enlève le casque.

Réalisés avec lenteur et prudence, ces gestes ne sont pas dangereux et facilitentles premiers soins d'urgence. La position latérale de sécurité La position latérale de sécurité (PLS), ou en chien de fusil, est la position d'attente que les témoins doivent donner à toutes lesvictimes inconscientes ou qui présentent des troubles du système nerveux, à celles qui vomissent ou crachent du sang, et chaquefois que c'est possible car elle protège mieux la victime.

Cette position facilite le rejet des mucosités et évite la chute de la langueen arrière qui pourrait menacer la libre respiration. Pour placer une victime allongée sur le sol en position latérale de sécurité, placez-vous à genoux à côté d'elle à hauteur de sapoitrine, dégrafez les vêtements qui peuvent la serrer, nettoyez sa bouche avec un doigt recouvert d'un mouchoir.

Mettez le brasqui se trouve de votre côté à angle droit avec le corps de la victime, puis saisissez avec vos deux mains l'épaule et la hanche ducôté opposé.

Basculez lentement la victime vers vous jusqu'à ce qu'elle soit sur le flanc, puis pliez lui le bras et le genou supérieurspour empêcher qu'elle ne retombe sur le ventre. Les fractures de vertèbres Les traumatismes du tronc sont responsables de fractures des vertèbres, des côtes et des clavicules, ou de lésions à l'intérieur del'abdomen. Les fractures de vertèbres sont des accidents redoutables.

Une victime sur dix porte des séquelles définitives à ce type deparalysies, plus ou moins étendues selon le niveau de la fracture, quand la moelle épinière est sectionnée ou comprimée par lesfragments osseux ou les vertèbres luxées. Une lésion de la région lombaire provoque une paraplégie, paralysie des membres inférieurs et du bassin.

Une lésion de la régioncervicale entraîne une tétraplégie, paralysie de tout le corps sauf la tête, le cou et parfois quelques muscles des membressupérieurs. Les paralysies sont pratiquement définitives en cas de section complète, et peuvent régresser lentement en cas de compression.Toutefois, des progrès très récents laissent espérer pour un avenir proche, une possibilité de sauver les neurones contusionnésd'une part, et de stimuler la croissance des fibres nerveuses pour obtenir une récupération au moins partielle, d'autre part. Les fractures de vertèbres surviennent soit au cours de projections violentes soit par le coup du lapin : flexion et extension rapideset excessives de la tête sur le cou en une fraction de seconde au cours d'un choc frontal ou surtout par l'arrière.

La suspicion defracture vertébrale est très forte quand la tête a une position totalement anormale, qu'une douleur localisée est ressentie à hauteurd'une ou plusieurs vertèbres, que des fourmillements ou des sensations d'écoulement d'eau sont perçus sur les membres inférieurs,que le sujet ne peut plus bouger les jambes ou ne les sent plus.

Il faut aussi savoir suspecter une fracture de vertèbres devant unedouleur plus banale mais qui survient après un accident et surtout chez la victime inconsciente, incapable d'exprimer sessensations. Le seul principe devant une suspicion de fracture vertébrale est de ne pas risquer un déplacement des vertèbres qui cisaillerait lamoelle épinière.

La victime ne doit pas bouger ni se lever mais rester alongée aussi immobile que possible.

Si elle est encore dansun véhicule accidenté, il est préférable de la laisser dans sa position en attendant les secours sauf en cas d'incendie débutant.L'extraire du véhicule en flammes est alors un risque calculé indispensable.. »

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