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Médecine: Les vaccins

Publié le 22/02/2012

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Le principe de la vaccination est un progrès très récent dans l'histoire de la médecine. Ce procédé d'immunisation consiste à injecter dans l'organisme des fragments de germe d'une maladie pour prévenir son apparition. Les termes de et de proviennent des travaux de Jenner qui, en 1798, protégea les premières populations contre une épidémie de variole en leur inoculant le contenu de pustules prélevé sur des vaches atteintes d'une maladie bénigne des pis, la vaccine. En 1885, Pasteur immunise un jeune homme contre la rage en utilisant un virus atténué. En 1896, Wright expérimente le premier vaccin (contre la typhoïde) à l'aide de bactéries tuées. Les mises au point de nouveaux vaccins se succèdent alors : contre le choléra (1914), les fièvres paratyphoïdes A et B (1915), la diphtérie, le tétanos et la tuberculose (1924), la coqueluche (1933). Dès 1951, la possibilité de cultiver des virus sur des cultures de cellules ou des embryons animaux a permis la mise au point d'innombrables vaccins contre les maladies virales.

« obligatoire tous les cinq ans lors de la scolarité et devrait être réitéré tous les dix ans chez l'adulte.

Les vaccins contre la rougeole,les oreillons et la rubéole sont recommandés chez les garçons comme chez les filles âgés de un an, avec un rappel récemmentramené de onze à six ans.

Le vaccin contre la rubéole est conseillé aux femmes en âge d'être enceintes et non immunisées (lesanticorps négatifs sont décelés par une simple prise de sang).

L'âge de la vaccination contre l'hépatite B est discuté.

Pour les uns,le risque de contamination accidentelle justifie une vaccination précoce.

Pour d'autres, la faiblesse de ce risque par rapport auxcontaminations sexuelles justifie un report de la vaccination à la préadolescence, vers onze ans.

Elle est obligatoire dans toutes lesprofessions de santé et dans de nombreux métiers qui mettent au contact du public.

Le vaccin annuel contre la grippe est conseillénotamment pour les personnes âgées et les porteurs de maladies chroniques. Des vaccins spécifiques Il existe en France des vaccins réservés aux professionnels exposés à des risques spécifiques.

Les forestiers, les égoutiers, leséleveurs de porcs sont ainsi protégés contre la leptospirose ictéro-hémorragique, une infection bactérienne parfois mortelle.

Unvaccin contre la maladie de Lyme, transmise en forêt par les tiques, sera bientôt disponible.

Dans de nombreux pays tropicaux, lavaccination antiamarile (contre la fièvre jaune) est obligatoire pour tous les voyageurs.

Aucune descente d'avion oufranchissement de frontière n'est autorisé sans le certificat international délivré uniquement dans des centres habilités.

Selon lespériodes et les épidémies, d'autres pays exigent une vaccination contre la typhoïde, le choléra ou contre les méningites A et C.

Unrappel de vaccin anti diphtérique est recommandé pour un voyage dans un pays d'Europe de l'Est.

Pour un séjour en Asie, il estnécessaire de se protéger contre l'encéphalite japonaise comme il est conseillé de se vacciner contre l'encéphalite à tiques pourles séjours ruraux en Europe centrale ou de l'Est, dont l'autriche.. Les vaccins de l'avenir Dans tous les laboratoires, les chercheurs tentent, grâce aux progrès du génie génétique et de la connaissance des maladies, depréparer une série de nouveaux vaccins. Les prochaines années verront sans doute apparaître une vaccination contre l'hépatite C, le virus respiratoire syncytial quiprovoque des épidémies hivernales, la moraxelle des conjonctivites, la toxoplasmose - tant redoutée des femmes enceintes -, l'Helicobacter pylori qui provoque les ulcères de l'estomac, les virus du groupe papillome retrouvés dans les verrues et les cancers du col de l'utérus, les Shigella de la dysenterie bacillaire, le plasmodium du paludisme.

Vers 2010, les chercheurs prévoient la mise au point des vaccins contre la dengue, le sida, l'herpès et les virus responsables de 90% des diarrhées virales.La recherche porte aussi sur de nouvelles voies d'administration. L'avenir pourrait appartenir aux vaccins micro-encapsulés administrés par voie muqueuse, pulvérisation nasale ou aérosol.

Lesliposomes et les bactéries transgéniques sont d'autres voies de recherche.. »

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