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MÉTAMÈRE MÉDULLAIRE : SYSTÈME RÉFLEXE ET PROGRAMMATION DU MOUVEMENT

Publié le 15/09/2013

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E - LES RËCEPTEURS DE GOLGI ET L'INHIBITION 18

À l'inverse, des fuseaux neuro-musculaires en

parallèle, les récepteurs de Golgi, situés dans le

tendon musculaire, sont en série avec le muscle

qui se contracte. Les afférences empruntent les

fibres lb, de gros calibre.

Les effets s'exercent par l'intermédiaire d 'interneurones

responsables de l' inhibition des

muscles synergiques et de la facilitation des anta gonistes,

selon un modèle ana logue à celui utilisé

pour les fibres la.

Les interneurones sont soumis aux influences descendantes,

qui jouent un rôle focalisant permettant

des mouvements sélectifs mais toute

surcharge imposée au muscle entraîne une inhibition

qui diminue la force de la contraction .

La circuiterie médullaire présente trois particularités

essentielles : elle constitue un câblage de

base pour les mouvements automatiques de préhension,

de retrait et de marche ; elle dispose de

dispositifs de prévention des blocages par une

répartition temporo-spatiale optimale de l'excitation

des muscles agonistes et antagonistes ;

enfin, ces mécanismes étant en quelque sorte

coiffés par des influences supramédullaires multiples,

elle permet la réalisation de la mélodie

cinétique.

« consécutives pour obtenir une zone bien déli­ mitée d'anesthésie.

La circuiterie médulla i re permet la réalisation de mouvements qui combinent les actions d'ago­ nistes et d'antagonistes des membres (fléchis­ seurs et extenseurs ), mais également la corrélation des actions musculaires en fonction des données fournies par les capteurs cutanés, ce qui permet la préhension sans risque traumatique.

La moelle enfin, avec l'annexe des ganglions végétatifs latéro-vertébraux, joue un rôle capital dans les régulations végétatives des différents organes, et programme les activités musculaire et viscérale de l'accouplement (centres lombaires et sacrés ).

DEUX VARIÉTÉS DE RÉFLEXES MÉDULLAIRES Le protocole expérimental consiste à enregistrer l 'acuité électrique sur la racine ventrale section­ née alors que l'on stimule en différents lieux.

La stimulation de la corne antérieure entraîne rapidement (car il n'y a pas de synapse) un phénomène électrique sur les nerfs efférents, per­ mettant la mesure de la vitesse de conduction nerveuse.

La sti mulat ion de la racine dorsale induit un délai plus long que ne le voudrait la distance par­ courue : c'est la synapse qui le provoque.

Une stimulation plus intense ajoute au phéno­ mène rapide précédent des phénomènes élec­ triques complexes, liés à la mise en jeu de 122 plusieurs synapses.

La stimulation d'un nerf musculaire (sensitivo-moteur) et d'un nerf cutané permet de rattacher le potentiel simple et précoce aux récepteurs musculaires, le complexe polymorphe plus tardif aux récepteurs cutanés.

On est ainsi amené à opposer : -des réflexes monosynaptiques, à seuil bas, dont les capteurs sont les fuseaux neuromus­ culaires (réflexes myotatiques ), qui gèrent le tonus et assurent la posture ; - des réflexes polysynaptiques , en flexion, à seuil élevé, impliquant des récepteurs cutanés, gérant des mouvements de défense, de retrait vis-à-vis d' un stimulus cutané nociceptif.

RÉFLEXE MYOTATIQUE Proposée par Sherrington, cette formulation caractérise la contraction réflexe d' un muscle, induite par son étirement.

Réflexe monosynap­ tique, il est impliqué dans la régulation du tonus musculaire.

A - LE CIRCUIT EXCITATEUR /A Une fibre la est en contact avec le capteur (le fuseau neuro-musculaire), situé dans les muscles en parallèle avec les fibres extrafusales .

Ces terminaisons, activées par l'allongement du muscle, se projettent par les fibres la, sans neurone intermédiaire, sur les motoneurones alpha innervant le muscle dont elles sont issues.

À l'allongement imposé font suite une. »

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