ORGANISATION CORTICALE
Publié le 15/09/2013
Extrait du document
Le néocortex des hémisphères cérébraux
(et cérébelleux) joue là un rôle essentiel.
La " cognition « représente cette activité du
traitement de l'information, de perception, de
recherche, de comparaison, d'analyse, en
fonction d'une logique apprise, et de reconnaissance
propre au cortex vigilant, " présent au
monde, c'est-à-dire correctement" allumé « par
les commutateurs que sont pour lui certains
noyaux du tronc, en contact avec l'environnement,
et capable de penser et de raisonner,
c'est-à-dire de calculer, de manipuler des
représentations.
Mais le néocortex est capable d'élaborer et
d'émettre des comportements complexes, finalisés,
adaptés.
Ainsi, quel que soit le type de fonction envisagé,
le cerveau réalise ses performances en traitant de
l'information.
Il est possible de faire correspondre aux processus
cognitifs l'ensemble des modules corticaux
afin d'insister sur quelques particularités.
- Le câblage de module à module par la substance
blanche représente un développement
considérable par rapport aux simples afférences
et aux efférences : le corps calleux qui unit les
hémisphères comporte deux cent millions de
fibres. Un faisceau pyramidal, par comparaison,
comporte cinq cent mille fibres.
- Les afférences « cognitives « 1 tact épicritique,
audition, vision, n'arrivent au cortex
qu'après de multiples étapes de traitement
spécifique. L'ensemble est organisé pour que
l'information soit précocement traitée et que des
instructions très élaborées soient émises par
l'ensemble du cortex.
D'une manière schématique, les entrées cognitives
concernent les télécepteurs et la sensibilité
épicritique discriminatoire de l'enveloppe cutanée.
Le cognitif est ainsi lié à la capacité de traiter
l'information, selon des programmes améliorés
par l'entraînement.
- Par opposition, les affects sont des états
pénibles ou agréables, vagues ou qualifiés, à type
de décharge massive ou de simple tonalité, mais
qui s'imposent à nous implacablement.
Et pourtant, en réalité, il n'est pas possible de
pousser à l'extrême cette opposition entre une
psychologie cognitive et une psychobiologie
de l'émotion pour la simple raison qu'il n'y a
pas de conduite cognitive pure : la solution du
problème le plus abstrait n'est jamais neutre, elle
nous implique affectivement ; à l'inverse, toute
afférence affective détermine une participation
cognitive (imagerie mentale) ; enfin, l'essentiel
pour l'Homme reste toujours le traitement de
l'inattendu, de l'incertain, de l'improbable, où
composantes cognitives et affectives sont étroitement
intriquées ; le cerveau fonctionne comme
un tout, et les mécanismes neuronaux à l'oeuvre
dans l'un et l'autre registre sont sinon identiques,
du moins liés à des mécanismes moléculaires
voisins.
« ~o. »
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