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ORGANISATION TISSULAIRE

Publié le 19/11/2012

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TP3 INTRODUCTION On reconnaît dans l'organisme différents niveaux d'organisation structurale. On retrouve ainsi, au niveau le plus élémentaire, les molécules qui s'associent entre elles pour former les organites, composants de base des cellules. A un niveau plus complexe, les cellules s'organisent en tissus, qui, à leur tour, constitueront les différents organes. Les tissus, qui représentent donc le premier niveau d'organisation supra- cellulaire, se répartissent en 4 grandes familles : les épithéliums, les tissus conjonctifs, les tissus nerveux et les tissus musculaires. A ces 4 grandes familles, il faut adjoindre les populations cellulaires libres que l'on retrouve notamment dans le sang. Si certains organes sont composés d'un seul type de tissu, d'autres par contre résultent de l'association fonctionnelle de plusieurs types tissulaires. Au cours du TP, 2 organes seront observés afin d'illustrer les différents types d'organisation que l'on peut rencontrer. Ainsi, dans un premier temps vous observerez un organe un peu particulier, constitué de cellules libres : le sang. Dans un deuxième temps vous observerez une coupe transversale d'intestin grêle de lapin constitué de 2 types tissulaires. A/ LE SANG : un organe à part entière. Fluide vital pulsé par le coeur au long des 200km de l'arborescence des vaisseaux, le sang irrigue tous les tissus et les organes, les nourrit, les nettoie, les défend. Au travers des capillaires, il fournit aux cellules l'oxygène et le glucose qu'elles brûlent pour en tirer de l'énergie. Prenant le relais du tube digestif, il leur distribue les nutriments indispensables à leur métabolisme. Au passage, il récupère le gaz carbonique, qu'il libère dans les poumons, et les déchets du fonctionnement cellulaire, qu'il évacue vers le rein. Du sang dépendent aussi les défenses de notre organisme face aux agressions extérieures. Pour se faire, il dispose d'une batterie de cellules aussi diverses que spécialisées. Le sang assure aussi lui-même la surveillance et la réparation de son circuit. En cas de blessure d'un vaisseau, il répare la brèche. Loin d'être une simple suspension cellulaire, il véhicule aussi d'innombrables molécules d'information - des hormones, des messagers chimiques - permettant une communication rapide entre tous nos organes. Respiration, immunité, réparation, nutrition et communication. Ces cinq fonctions majeures font bien du sang un organe aussi primordial que le cerveau ou le coeur. De quoi est-il composé ? Un homme de 70 kg a 5 litres de sang, une femme en a 4. Un peu plus de la moitié est un liquide transparent de couleur paille, le plasma. Le plasma, c'est surtout de l'eau, qui véhicule des sels minéraux (calcium, sodium, potassium, magnési...

« Un homme de 70 kg a 5 litres de sang, une femme en a 4. Un peu plus de la moitié est un   liquide   transparent   de   couleur   paille,   le   plasma.

  Le   plasma,   c’est   surtout   de   l’eau,   qui   v éhicule   des   sels   min éraux   (calcium,   sodium,   potassium,   magn ésium…),   le   sucre,   des   mol écules messag ères, et leurs prot éines de  transport. Il y a 70  g de prot éines par litre de   sang.

  Parmi   celles­ci,   on   trouve   les   immunoglobulines   (anticorps)   qui   participent   à  la   d éfense  de  l’organisme.  D’autres  prot éines  transportent les  graisses  ou  interviennent  dans   la coagulation (le fibrinog ène par ex.). Bien que liquide, le sang est un tissu tr ès organis é contenant de nombreuses cellules   dont voici les principales. I - Les hématies   :   autrement   appel ées   globules   rouges,   ce   sont   les   outils   de   notre   respiration.

  Chez   l’homme,   elles   apparaissent   comme   des   disques   biconcaves   de   7   à  8   microm ètres de diam ètre. Elles sont anucl ées chez les mammif ères (leur noyau  étant rejet é   lors de leur maturation). Elles sont form ées d’une membrane cytoplasmique tendue par des   prot éines   cytosquelettiques   et   enfermant   une   solution   d’h émoglobine   (globine   +   4   h èmes   ferreux). Gr âce  à leur morphologie et leur structure, elles sont souples,  élastiques et solides,   leur permettant de ce fait de p énétrer dans les capillaires les plus fins. Nous en avons 4  à 5   millions par mm 3  de sang. Elles ont une dur ée de vie de 120 j et sont d étruites dans la rate. II - Les plaquettes :   leur   naissance   est   étonnante.

  Le   pr écurseur,   appel é   m égacaryocyte   stationnant   dans   la   moelle   osseuse,   n’engendre   pas   2   cellules   filles.

  Il   duplique son contenu en ADN sans se diviser. Il devient une cellule g éante ayant non pas 2   lots   de   chromosomes   mais   4,   8,   16,   32   voire   64.

  Cette   cellule   finit   par   avoir   un   aspect   de   pieuvre. Ses multiples bras de cytoplasme se fragmentent ensuite pour donner une quantit é   de   plaquettes   (nous   disposons   de   3   millions   de   plaquettes/mm 3   de   sang).

  C’est,   lorsqu’un   vaisseau est endommag é, que celles­ci interviennent. En pr ésence de Ca 2+   et d’une rupture   d’un  vaisseau, les plaquettes s’agglutinent tr ès facilement pour former un bouchon nomm é   “   clou plaquettaire   ”. Pour des vaisseaux plus larges, se met en place une deuxi ème  étape, la   coagulation,   la   prise   en   masse   du   sang.

  De   nombreuses   mol écules   entrent   en   jeu   :   une   cascade   enzymatique,   des   facteurs   de   coagulation   et   des   anticoagulants.

  De   mani ère   simplifi ée,   le   plasma   contient   une   prot éine   soluble   :   le   fibrinog ène.

  Sous   l’action   d’une   enzyme, la thrombine, il se transforme en fibrine insoluble. Les brins de fibrine renforcent   le   clou   plaquettaire   et   emprisonnent   les   cellules   sanguines,   formant   le   caillot.

  Apr ès   la   cicatrisation, ce r éseau de fibrine est d étruit et le caillot d égrad é : c’est la fibrinolyse. III - Les globules blancs ou leucocytes assurent  notre  d éfense  immunitaire.  Nous   en avons environ 7000 mm 3 /sang dont : 30 % de “   mononucl éaires   ” (cytoplasme bleut é) soit : 25 % de lymphocytes et 5 % de   monocytes, 70  % de  “   polynucl éaires   ” (cytoplasme  ros âtre).

 En  fait,  ils  ne poss èdent  qu’un  seul   noyau poss édant une forme “   biscornue   ” d’o ù leur d énomination trompeuse. Parmi tous les   globules blancs, 68 % sont des neutrophiles, 1,5  à 1,8 % des  éosinophiles et 0,2  à 0,5 % des   basophiles.. »

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