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Pasteur (Louis)

Publié le 28/02/2012

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pasteur

Pasteur (Louis) Chimiste et biologiste français (1822-1895). Grande figure de la science universelle, créateur de la microbiologie, Pasteur commença sa carrière par des recherches sur les cristaux. En 1854, il s'engagea dans les études sur les fermentations et montra que celles-ci résultaient de l'activité de micro- organismes et que la génération spontanée n'existait pas. Ses investigations dans ce domaine débouchèrent sur la mise au point d'un procédé de conservation des liquides alimentaires, la pasteurisation. Il étudia ensuite les maladies du ver à soie puis, dans les années 1870, les maladies contagieuses de l'homme et des animaux. Il découvrît divers microbes, dont le staphylocoque et le streptocoque, se battit pour convaincre les chirurgiens et les médecins que les micro-organismes étaient responsables de la propagation des infections et qu'il était indispensable de recourir à l'asepsie. En travaillant sur le choléra des poules et la maladie charbonneuse des moutons il mit au point le principe de la vaccination préventive par inoculation de microbes atténués dans leur virulence. Avec le médecin Émile Roux il obtint un vaccin contre la rage, qui fut pratiqué avec succès sur l'homme à partir de 1885. Cette découverte consacra sa gloire. Il devint en 1888 le directeur de l'Institut Pasteur, centre de recherche et d'enseignement de la biologie alors nouvellement créé en France.

pasteur

« Louis Pasteur La science au service de l'homme 1822-1895 L'homme auquel doivent tant la biologie .et la medecine modernes est ne d'une modeste famine de Dole, dans le Jura, en 1822.

A 26 ans, it soutient une these remarquee qui demontre les rapports de la composition moleculaire avec la re- fraction de la lumiere, et qui etablit les bases de la stereochirnie. Nomme a Lille en 1854, it etudie le pile- nomene de la fermentation et en etablit l'origine a l'aide d'experiences aussi ingenieuses que rigoureuses; it detruit ainsi le mythe de la generation sponta- née, hypothese couramment admise.

Mais Pasteur veut mettre ses decouver- tes au service du bien public.

En 1862, etudiant la fermentation acetique, il eta- blit qu'elle est due a un champignon microscopique, le Mycoderma aceti; du meme coup, il invente le procede per- mettant de conserver les corps fermen- tescibles: la pasteurisation. II est alors nomme administrateur de l'Ecole normale superieure; c'est dans le grenier-laboratoire de cetteecole, l'aide d'un materiel derisoire, fera ses trouvailles decisives.

Ii aborde la pathologie animale en etudiant la pebri- ne, maladie du ver a soie ravageant alors la sericiculture francaise; a l'aide d'un procede original, le «grainage cel- lulaire*, ii demontre que la pebrine est hereditaire et contagieuse, et donne le moyen de la vaincre.

Une autre maladie du ver a soie, la flacherie, lui permet de demontrer !Importance du terrain dans la proliferation des parasites.

Les =noes 1870 a 1886 sont les plus fa- condes de sa carriere; it decouvre l'origi- ne microbienne de la maladie charbon- neuse du mouton; passant a la patholo- gie humaine, it isole le staphylocoque, agent du furoncle et de l'osteomyelite, et le streptocoque, agent de l'infection puerperale. Recu a l'Academie de medecine (sans etre midecin!), it doit lutter contre l'in- comprehension de ses collegues.

Abor- dant de plain-pied la pathologic humai- ne, il met au point, grace a son etude du cholera des poules, la vaccination pre- ventive. 11 se heurte a d'innombrables difficultes pour mettre au point le vaccin contre in rage; y etant parvenu, il ose l'appliquer a l'homme pour sauver un jeune garcon mordu par un chien enrage.

L'enfant est s auve. Cette reussite consacre sa gloire; en 1888, il est place a la tete de l'Institut Pasteur. Ce grand savant, aussi modeste que brillant, est un des enfants les plus illus- tres de la France; ses decouvertes ont tant apporte au monde qu'on peut par- ler d'une ere g avant* et «apres* Pas- teur. Louis Pasteur La science au service de l'homme 1822-1895 L'homme auquel doivent tant la biologie et la médecine modernes est né d'une modeste famille de Dole, dans le Jura, en 1822.

A 26 ans, il soutient une thèse remarquée qui démontre les rapports de la composition moléculaire avec la ré­ fraction de la lumière, et qui établit les bases de la stéréochimie.

Nommé à Lille en 1854, il étudie le phé­ nomène de la fermentation et en établit l'origine à l'aide d'expériences aussi ingénieuses que rigoureuses; il détruit ainsi le mythe de la génération sponta­ née, hypothèse couramment admise.

Mais Pasteur veut mettre ses découver­ tes au service du bien public.

En 1862, étudiant la fermentation acétique, il éta­ blit qu'elle est due à un champignon microscopique, le Mycoderma aceti; du même coup, il invente le procédé per­ mettant de conserver les corps fermen- tescibles: la pasteurisation.

Il est alors nommé administrateur de l'Ecole normale supérieure; c'est dans le grenier-laboratoire de cette école, à l'aide d'un matériel dérisoire, qu'il fera ses trouvailles décisives. Il aborde la pathologie animale en étudiant la pébri- ne.

maladie du ver à soie ravageant alors la sériciculture française; à l'aide d'un procédé original, le «grainage cel­ lulaire», il démontre que la pébrine est héréditaire et contagieuse, et donne le moyen de la vaincre.

Une autre maladie du ver à soie, la flacherie, lui permet de démontrer l'importance du terrain dans la prolifération des parasites.

Les années 1870 à 1886 sont les plus fé­ condes de sa carrière; il découvre l'origi­ ne microbienne de la maladie charbon­ neuse du mouton; passant à la patholo­ gie humaine, il isole le staphylocoque, agent du furoncle et de l'ostéomyélite, et le streptocoque, agent de l'infection puerpérale.

Reçu à l'Académie de médecine (sans être médecin!), il doit lutter contre l'in­ compréhension de ses collègues.

Abor­ dant de plain-pied la pathologie humai­ ne, il met au point, grâce à son étude du choléra des poules, la vaccination pré­ ventive.

H se heurte à d'innombrables difficultés pour mettre au point le vaccin contre la rage; y étant parvenu, il ose l'appliquer à l'homme pour sauver un jeune garçon mordu par un chien enragé. L'enfant est sauvé.

Cette réussite consacre sa gloire; en 1888, il est placé à la tête de l'Institut Pasteur.

Ce grand savant, aussi modeste que brillant, est un des enfants les plus illus­ tres de la France; ses découvertes ont tant apporté au monde qu'on peut par­ ler d'une ère «avant» et «après» Pas­ teur.. »

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