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LA VERITE MEDICALE (10) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L.

Publié le 03/10/2014

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LA VERITE MEDICALE (10) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L. Lambrichs Deuxième grande partie "Claude Bernard, Louis Pasteur et Sigmund Freud: Méthodes et réalités médicales" Neuvième partie "Entre deux déterminismes" Après cette projection dans le futur médical, l'auteur se propose de revenir sur le déterminisme freudien et le déterminisme bernardien : comment s'articulent-ils ? Comment y redéfinir la santé ? Le sens commun définit la santé par la négative, être en bonne santé, c'est ne pas être malade. Philosophes et savants ont voulu donner un sens positif au mot : « bon état physiologique d'un être vivant(...) » puis « bien être physique ». (p.378) L'évolution des différentes définitions traduit l'évolution des approches médicales, Claude Bernard, Pasteur et Freud ont tous rencontré la question : « qu'est-ce qui détermine la santé ? », il s'agit de « comprendre par quel mécanisme général l'organisme, face à un certain nombre d'agressions potentielles - physiques, psychiques - parvient à préserver ou à restaurer son équilibre pour retrouver le dit bien être . » (p. 379) Les trois savants étaient-ils d'accord sur ce point ? Plusieurs légendes cohabitent au sujet des trois points de vue, un moyen terme expose ainsi la réponse des trois hommes : l'organique est le terrain de prédilection de la recherche médicale - il s'y joue « un ensemble de mécanismes déterminés qui interviennent à la fois dans la relation de l'organisme au monde extérieur et dans le fonctionnement physique. » (p. 380) - mais le déterminisme de ces mécanismes est à entendre dans un cadre général à l'intérieur duquel des états divers cohabitent. è une médecine à trois volets : à volet bernardien : médecine curative pour restaurer des mécanismes physiologiques à volet pasteurien : médecine préventive pour protéger l'organisme des agressions bactériologiques à volet freudien : médecine préventive pour mieux intégrer les agressions psychoaffectives voire s'en défendre. Mécanisme psychique le plus complexe. Mathilde S. : un cas de porphyrie. Rappel du texte de Freud : rêve de l'inspection faite à Irma, 1895, souffre de maladie hystérique, succès partiel, guérison de l'anxiété hystérique mais pas de tous les symptômes somatiques è récit du rêve page 382 : il fait l'amalgame de trois cas vus par Freud, en en analysant chacun des éléments, l'on découvre que le rêve cherche à effacer les raisons pour lesquelles le savant se sent coupable. Le cas de Mathilde S. : un cas de porphyrie vu d'abord comme « purement psychiatrique » puis accompagnée de signes cliniques : insomnies, rétention urinaire, coliques « c'est un trouble du métabolisme sanguin (...) à l'origine » (p. 388) : une maladie perçue au départ - du fait ...

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