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LA VERITE MEDICALE (11) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L.

Publié le 03/10/2014

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LA VERITE MEDICALE (11) Claude Bernard, Louis Pasteur, Sigmund Freud: légendes et réalités de notre médecine Louise L. Lambrichs Deuxième grande partie "Claude Bernard, Louis Pasteur et Sigmund Freud: Méthodes et réalités médicales" Dixième partie "La médecine partagée" Le progrès le plus spectaculaire obstacle à cette prise de conscience des limites de la médecine scientifique est l'imagerie médicale. « (...) l'image, (...) outil de l'exploration précieux, inséparable de la recherche scientifique, (...) apporte des renseignements intéressants, certes, mais (...) limités. » (p.418) Elle détecte les anomalies physiologiques de manière ponctuelle et à condition qu'elles soient visibles par la technique, mais ne donne pas à voir la pensée ! Même si la méthode est progressiste et sensationnelle, on est forcé de constater que la pensée et la subjectivité sont toujours inaccessibles à la science. Un amalgame est fait entre le fait de donner à voir les images du cerveau et lire la pensée... Le langage comme modèle « De même que les maladies sont des constructions de l'esprit fondées sur l'observation du réel, le langage dans son ensemble ne traduit pas le monde en soi mais une représentation du monde. » (p. 419) Le langage, la grande affaire du XIXème siècle, ne modifie pas seulement « la réalité subjective de chacun, il produit des modifications dans le réel, des modifications que l'homme de science, objectivement, peut en partie appréhender. » (p. 419) Ë Révolution scientifique, cf. essor conjoint de l'informatique et des neurosciences, « intelligence artificielle »... Les hommes inventent des techniques plus étonnantes pour appréhender ce qu'ils comprennent du réel. Déjà en 1861, Broca met en évidence la capacité d'auto-organisation du cerveau, « il ne cesse au cours de la vie d'évoluer, sa carte de se modifier. » (p. 421) Cette capacité est particulièrement intéressante dans le langage, c'est l'apprentissage qui va structurer une zone du cerveau spécifique au langage, au départ en puissance. Ainsi, « au départ de l'apprentissage, des paramètres biologiques, génétiques, neurophysiologiques et des paramètres socio-psycho-affectifs sont donc (...) déterminants. » (p. 421) Tous ces paramètres « s'entrecroisent pour donner naissance au langage et développer ce qu'on appelle les facultés du sens, de représentation, de conceptualisation et d'expression. » Démonstration de Lambrichs : è Le développement harmonieux de l'individu et le langage sont déterminés par le rapport psychoaffectif avec l'environnement = le sens plus ou moins que celui-ci a pour lui è or, la médecine scientifique exclut ce sens è donc la démarche scientifique n'a une approche que partielle de la réalité. è Il existe des paramètres scientifiques qui déterminent certains zones cérébrales : « à côté de la causalité somatopsychique en partie accessible à la démarche scientifique classique, ...

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