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Sciences & Techniques: La circulation sanguine

Publié le 04/10/2011

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L'installation a de quoi faire pâlir le plus habile des plombiers. Plus de 100 000 km de tuyaux, des débits à surveiller, équilibrer, un trafic à réguler... sans interruption possible ! Car dans ce gigantesque réseau s'écoulent les cinq litres de sang qui font vivre un individu. Cinq litres de fluide rouge vermillon pour nourrir nos cellules. Une station de pompage, des milliers de kilomètres de tuyaux, des valves, des circuits de dérivation... Une machinerie bien huilée assure la circulation du sang entre le coeur et les plus infimes parties de notre corps. Un fluide vital On l'a cru longtemps figé dans nos veines jusqu'à ce jour de 1628 où William Harvey se pique d'une fameuse découverte. "Honni soit qui mal y pense, s'exclame le digne médecin de Sa Royale Majesté Charles 1er d'Angleterre, le sang circule en permanence du bout de nos orteils à la racine de nos cheveux." On en a appris beaucoup plus depuis : plusieurs fois par jour, à travers plus de 100 000 km de vaisseaux, 5 litres du précieux liquide coulent en flot ininterrompu d'un recoin à l'autre de notre organisme. Trente secondes, montre en main : il n'en faut pas plus pour que notre sang ne fasse qu'une tour. Le temps d'un aller-retour coeur-poumon et d'une virée aux confins de tous les organes avant de revenir à la case départ : le coeur.

« gourmandes ont puisé leur ration d'oxygène, les veinules, fins vaisseaux logés dans chaque organe, drainent le sang bourré de CO 2 jusqu'aux veines.

Ces dernières assurent le circuit retour jusqu'à l'oreillette droite du cœur .

La petite cavité rejette le flux "usagé" dans le ventricule droit, qui le propulse à son tour dans l'artère pulmonaire.

Direction le poumon, pour faire à nouveau le plein d'oxygène etse débarrasser du CO 2. Cependant, il ne suffit pas de respirer, il faut aussi manger pour vivre.

Et le flot visqueux qui coule dans nos artères fournit à noscellules de quoi se restaurer.

Eau, sel glucose, acides aminés et autres composants, transformés au cours de la digestion , traversent la paroi intestinale pour plonger dans le sang.

Le flux sanguin emprunte la veine porte hépatique pour fournir au foie sa part desubstances nutritives.

Reste à se débarrasser des détritus : les reins, toujours prêts, fonctionnent comme des stations d'épuration.

Ilsfiltrent le sang livré par les artères rénales, éliminent les déchets et le surplus d'eau dans les urines. Le pouls A l'intérieur des poignets, des genoux, de l'aine ou de la clavicule, pressez légèrement la peau , et top chrono pendant une minute.

Le nombre de battements perçus indique la fréquence cardiaque.

60 pulsations par minute au lit, 90 quand on bat la semelle, 150 pourune course de fond et 180 pour un sprint.

La fréquence cardiaque maximale se calcule pour chacun de nous par une opération simple: 220 - l'âge.

Un cœur de quinze ans peut ainsi théoriquement s'emballer jusqu'à 205 pulsations par minute.

Au-delà, le moteur chauffe dangereusement. La tension A chaque contraction des ventricules, le myocarde propulse le sang avec une certaine pression dans les artères.

Cette pressionartérielle (ou tension) varie selon le diamètre du conduit et la quantité de sang qui y circule.

Ainsi elle augmente quand les artères secontractent, et diminue quand elles se dilatent.

Elle atteint une valeur minimale quand le muscle cardiaque se relâche.

Les mesuresde pression lors des phases de contraction et de repos du cœur fournissent les valeurs de notre tension.

13-7 pour certains, 12-6, 14-8 pour d'autres.

Tout va pour le mieux tant que le plus petit nombre ne dépasse pas 9,5.

Au-delà, nos artères souffrent d'hypertension.A l'inverse, si la tension pique trop du nez, les organes sont mal irrigués, et quand le cerveau manque de sang, il perd la boule L'électrocardiogramme Le cœur est un véritable moteur électrique.

Il suffit de scotcher des électrodes sur une poitrine pourmesurer les différences de potentiel entre les phases de contraction de l'oreillette et du ventricule (systole)et de repos (diastole).

C'est ce que traduit l'électrocardiogramme.

Ces variations se répètent au rythme dela fréquence cardiaque. La recette de la soupe aux globules est toute simple.

Pour une personne de 65 kg, prévoir environ 2,3 litres de globules rouges,ajouter deux cuillerées à soupe de globules blancs, deux cuillerées à café de plaquettes, le tout baignant dans à peu près 2,7 litresd'un liquide jaunâtre, visqueux, sucré et salé : le plasma.

Résultat : 5 litres d'un tissu liquide qui nourrit et défend chacune de noscellules. Le transporteur Le globule rouge, ou hématie, n'est pas une espèce en voie de disparition.

Né dans la moelle osseuse, ce type de globule sillonne nosveines et nos artères avec 25 000 milliards de collègues empourprés.

De 4 à 5 millions de ces petits disques rouges s'agglutinentainsi dans chaque goutte de sang.

Cellule sans noyau, chaque hématie est un simple sac bourré d'hémoglobine.

Cette grosse molécule transporte l'oxygène (O 2) et le dioxyde de carbone (CO 2). Souple comme un disque en caoutchouc, le globule rouge arrive à se plier en deux pour se faufiler dans les moindres recoins del'organisme.

D'un diamètre de 7 à 8 m (le micron est mille fois plus petit que le millimètre), ce contorsionniste peut se glisser àl'intérieur de capillaires d'un diamètre deux fois inférieur à sa taille.

Là, il apporte aux tissus une bouffée d'oxygène grappillée dans lespoumons .

En même temps, il les débarrasse du CO 2 produit par les cellules.

Avec le changement de cargaison gazeuse, l'hématie passe du rouge vif au rouge sombre.

Une fois dans les poumons, le globule y largue le CO 2 et recharge son baluchon d'oxygène.

Bref, l'hématie se remplit et se vide de ces gaz comme une éponge. Les défenseurs. »

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