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le premier et le deuxième sujet LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE

Publié le 09/07/2018

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le premier et le deuxième sujet

LA DISSERTATION PHILOSOPHIQUE

COMPRENDRE LE SUJET ET LUI RESTER « FIDÈLE »

 

• Il convient à cet égard de remarquer que, trop souvent, c'est à quoi ne songe pas le candidat alors même que le correcteur lui — en fait le premier critère de notation (ainsi qu’en témoignent nombre d’enquêtes ou de « notices de correction » de baccalauréat). Il est sans doute opportun de savoir que la plupart des correcteurs déclarent accorder moins de six sur vingt à toute dissertation hors sujet voire à celles qui « s’écartent » par trop du sujet à traiter (quelle que soit par ailleurs la « qualité » des considérations émises dans la dissertation).

 

• Le sujet ne saurait être en aucun cas un prétexte à discourir sur des problèmes qui intéressent particulièrement le candidat ou à réémettre des idées issues du travail de l’année sans se demander si elles peuvent contribuer effectivement à traiter le sujet précis posé. Il faut savoir résister au « vertige de la page blanche » et se rappeler toujours que l'on sera jugé avant tout sur la capacité à instaurer une problématique convenant à l’énoncé précis proposé.

 

C'est pourquoi une notable partie des commentaires a été consacrée à faire prendre conscience de cette exigence capitale et à contribuer à donner les moyens de l’accomplir.

 

INSTAURER UNE PROBLÉMATIQUE

 

Si philosopher est avant tout se poser des questions (et autant que faire se peut de façon « ordonnée »), on peut comprendre que ces exigences soient celles de la dissertation philosophique.

 

Là encore, il a été consacré une partie importante, voire essentielle, des commentaires à faire mesurer l’importance du

« questionnement sous les rubri ques « directions de recherche » ou « thèmes de réflexion » ou « éléments de réflexion ».

Il est à cet égard opportun de signaler que ces questionnements tels qu'ils sont effectués ne sont nullement ni exhaustif s ni strictement obligatoires : ce sont des « exemples » de ce qui peut convenir mais non des « modèles » et encore moins des « corrigés » (si tant est qu'il puisse exister, à proprement parler, des« corri gés» de dissertation philosophique).

L'ORDONNANCEMENT .

DE LA DISSERTATION Un e dissertation ne saurait être une simple juxtaposition de considérations plus ou moins justifiées.

Elle consiste, comme il a été déjà dit, à instaur er une problé­ matique convenant à un sujet précis proposé.

C'est dire qu'elle doit être construite selon un questionne­ ment ordonné où les diff érentes considérations seront articulées et subordonnées entre elles de façon à inst aurer précisément une problématique.

CHRONOLOGIE DU TRAVAIL • Compr endre le sujet précis posé.

• Se poser un certain nombre de questions et examiner imp érativement si elles sont adéquates au sujet.

• Construire une problématique (sous forme de « plan détaillé » ).

• Rédiger au brouillon la « conclusion » (et vérifier alors si l'aboutiss ement de la problématique mise en œuvre, c'est-à-dire la concl usion, « répond » au sujet précis posé).

• Rédiger au brouillon l'« introduction » (et vérifier alors si l'on a bien «posé » le sujet précis proposé en regard du sujet et du travail effectué dans l'établissement du « plan détaillé » ainsi que dans celui de la conclusion).

• Rédiger la dissertation sur la copie d'examen.

Ces conseils un tant soit peu « triviaux » sont ici émis dans le souci d'établir des règles pratiques permettant de redresser à temps les erreurs les plus communément commises (à condition -mais il le faut - qu'on ait su résister à une précipitation singulièrement «dangereuse »).. »

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