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Publié le 30/12/2019

Extrait du document

@ Relire pour corriger l’orthographe et les maladresses d’expression. Les fautes d’orthographe sont pénalisées dans la note globale; il faut donc les éliminer durant les relectures, dont l’une d’elles n’est consacrée qu’à cela. La qualité de l’expression écrite est aussi un critère déterminant : clarté, richesse, précision et à-propos des termes. Il faut souligner le titre des œuvres citées ; mieux vaut éviter les parenthèses et rédiger complètement toute allusion nécessaire; l’usage du futur pour résumer l’œuvre ou un épisode de celle-ci est incorrect, le présent ou le passé sont conseillés. Le niveau de langue doit être courant, voire soutenu, mais jamais familier; le style télégraphique est proscrit, les phrases doivent être complètes et correctement construites (pas de subordonnée sans principale) ; pas de présentation sous forme de notes avec des tirets en début de ligne, ou pire des chiffres ou des lettres comme dans un plan détaillé. La clarté de la pensée passe par la correction de la langue et le soin de la présentation.

« l'ouverture- si ouverture il y a, car elle n'est jamais obligatoire- doit décou­ ler logiquement de cette réponse.

Par exemple, pour la question sur laper­ manence du modèle du chevalier errant dans Perceval, après avoir montré que ce modèle se double chez Chrétien de Troyes d'un chevalier mystique, la conclusion peut ouvrir sur cette nouvelle forme de littérature inspirée par les valeurs du christianisme qui succédera à Chrétien de Troyes, comme le montraient déjà les diverses Continuations du Conte du Graal.

c& Faire transparaître la démonstration par la disposition de la réponse sur la copie et par le choix des mots de liaison ou connecteurs logiques.

Il n'est pas superflu de rappeler quelques consignes de base en matière de présentation: passer une ligne entre l'introduction et le développement, entre chaque grande partie du développement, et entre le développement et la conclusion; aller à la ligne et faire un alinéa pour chaque sous-par­ tie.

Chaque grande partie doit être introduite et conclue par une transition claire qui permet de résumer la partie de la démonstration achevée et d'in­ troduire la suite de la démonstration.

On élimine ainsi le risque d'incohé­ rence ou de confusion.

De plus, l'utilisation systématique de connecteurs logiques (de cause, de conséquence, d'opposition, d'addition, etc.) renforce la clarté des propos et facilite la lecture pour le correcteur.

~ Éviter deux écueils: raconter J'œuvre sans analyse et sans interprétation ou au contraire l'étudier abstraitement sans y faire de références précises.

Raconter ou résumer un épisode de l'œuvre (c'est-à-dire la paraphraser) pour répondre à une question ne suffit pas, cela ne peut remplacer une analyse précise de l'aspect concerné par la question (procédé d'écriture, thème, personnage, énonciation, etc.) et son interprétation qui seule fait progresser la démonstration.

De la même façon, une réponse générale, théorique, sans aucune référence précise à l'œuvre- épisodes ou citations - est insuffisante car elle ne prouve pas votre connaissance de l'œuvre.

Cela équivaut à réciter une question de cours sans application à une œuvre.

Par exemple, pour les deux sujets de 2004 sur Perceval de Chrétien de Troyes, raconter l'épisode de la rencontre de Perce val avec sa cousine, sans en étu­ dier les caractéristiques, ni les conséquences, ne constitue en aucune façon une réponse suffisante à la question 1; de même, dresser le portrait idéal du chevalier tel qu'il apparaît dans la littérature médiévale, sans le confron­ ter aux épisodes de Perceval qui mettent en scène des chevaliers, est une réponse incomplète à la question 2.. »

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