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CROYANCES ET RELIGIONS : Les Mythologies dans le monde

Publié le 21/10/2011

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Les nouvelles et les cycles héroïques sont des oeuvres de même type s'apparentant d'assez près au genre bien connu en littérature du roman historique. Ils racontent les aventures d'un ou plusieurs personnages préexistants (historiques ou non); les actions se passent dans un temps défini et dans un cadre géographique déterminé. La différence entre la nouvelle et le cycle héroïque est que dans la première l'unité est celle de l'intrigue alors que dans le second l'unité est celle du héros, les aventures pouvant fort bien être racontées dans n'importe quel ordre.

« Interprétations modernes Le xix" siècle amorce un changement de point de vue.

Le déchiffrement des écritures anciennes (égyptienne, vieux perse, mésopotamienne, hittite, etc.) place les spécialistes en face de mythologies mal connues ou inconnues et sou­ vent plus anciennes que la mythologie grecque.

L'expansion européenne nous met en contact avec d~s civilisations différentes.

Quelque s Européens, administrateurs : (Sir George Grey, gouverneur de la Nouvelle-Zélande, 1845), missionnaires : (Maurice Leenhardt, Nouvelle­ Calédonie, 19(}2-1927) ou arrivés là « par hasard » : (Bronislaw Malinowski, Polonais .

interné par les Australiens aux îles Tobriand de 1915 à HH8) cherchent à comprendre leurs interlocuteurs et découvrent avec et après bien d'autres que les mythes qu'ils avaient la chance de saisir en pleine vie étaient, pour les peuples qu'ils étudiaient, « l'expression d'une réalité primordiale , supérieure , plus importante, qui conditionne la vie présente, le destin et les activités de l'humanité, dont la connaissance fournit à l'homme le motif de ses actes et simultanément lui indique les moyens de les accomplir » (Malinowski, Mythe in Primitive Psycho(ogy, Londres 1926 ).

Devant l'avalanche de documentation qui continue à s'abattre, de nouvelles questions se posent : il faut chercher à comprendre et peul­ être tout d'abord à mettre de l'ordre, à classer .

Eliminons pour commencer les contes qui sont des divertissements sans aucune portée parti­ culière et que n'importe quel membre de la société dans laquelle ils se racontent classera dans « les histoires fausses » ou « histoire s de bonnes femmes » pour peu qu'on le lui demande .

Nous trouverons ensuite les légendes étiolo­ giques , les nouvelles, les cycles héroïques et n'appellerons mythes que le résidu irréductible à ces types.

Les légendes étiologiques sont des récits de s tinés à expliquer un détail remarquable et la grande majorité d'entre elles expliquent des noms.. »

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