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égyptienne, mythologie - mythologie.

Publié le 24/05/2013

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égyptienne, mythologie - mythologie. 1 PRÉSENTATION Amulettes égyptiennes Les Égyptiens de l'Antiquité croyaient que les amulettes les protégeaient du mal. Ces différentes amulettes sont, selon leur forme, protectrices des vivants ou des défunts (de gauche à droite, et de haut en bas) : le « Djed « (pilier fétiche à quatre chapiteaux représentant l'épine dorsale d'Osiris) redonne force et puissance aux momies ; l'oeil du dieu cobra Ouadjet ; une colonnette papyriforme ; le dieu crocodile Sobek, souverain des eaux douces et dieu de la fertilité ; une équerre (en obsidienne) ; le dieu faucon Horus portant la double couronne de la Haute et de la Basse-Égypte ; une amulette en forme de coeur ; le dieu gnome Bes, divinité protectrice des foyers.Amulettes égyptiennes du Nouvel Empire (1550-1075 av. J.-C.). Faïence glacée ou obsidienne. Ägyptisches Museum, Berlin. Erich Lessing/Art Resource, NY - mythologie. égyptienne, mythologie, ensemble des croyances constituant la religion de l'Égypte dans l'Antiquité, pratiquée depuis le IVe millénaire avant notre ère et jusqu'au IVe ou le Ve siècle de notre ère. Les croyances religieuses de l'Égypte ancienne, qui perdurèrent avec une remarquable stabilité pendant plus de trois millénaires, exercèrent une influence déterminante sur le développement de la culture et de la civilisation de ce pays. En effet, les dieux et l'au-delà étaient une préoccupation de premier plan pour les Égyptiens, et se trouvaient au centre de tous les aspects de leur existence. Le temple était le monument le plus important des cités égyptiennes, et le pouvoir des prêtres fut, à certaines époques, immense, au point de menacer celui du pharaon. La foi des Égyptiens avait pour fondement un ensemble de mythes mettant en scène d'innombrables divinités, mais, malgré ce polythéisme, malgré l'étonnante multiplicité de leurs dieux anthropomorphes, la capacité des Égyptiens à saisir le divin comme principe, dans son abstraction et son unicité, a fait dire que leur polythéisme apparent cachait en réalité une conception monothéiste de la divinité. 2 LA CRÉATION Cosmogonie égyptienne Selon la cosmogonie égyptienne la plus ancienne, celle d'Héliopolis, seul le chaos, sous la forme d'un océan appelé Noun, existait au commencement. Puis Atoum (le dieu du Soleil du soir, parfois confondu avec Rê) apparaît à la surface de l'eau. Le démiurge né des flots engendre deux jumeaux, le dieu Shou (l'Air) et la déesse Tefnout (l'Humidité), parents de Geb (la Terre) et de sa soeur jumelle Nout (le Ciel). Shou et Tefnout se tiennent debout sur Geb, la Terre, et soutiennent Nout qui est représentée comme une femme dont le corps est courbé et étiré et dont le ventre étoilé figure la voûte céleste. Nout est la mère d'Osiris, Seth, Isis, Nephtys et Haroëis....

« Toutefois, le temple de chaque province, en Égypte, avait sa propre ennéade et sa triade.

L’origine des divinités locales est obscure ; certaines semblent avoir étéempruntées à des religions étrangères, d’autres sont issues des animaux divinisés de l’Afrique préhistorique.

Peu à peu, les divinités locales adorées dans les capitales desprovinces s’intégrèrent à une structure religieuse complexe, commune à toute l’Égypte.

Chacune des quarante-deux capitales de province avait sa triade, ce qui porte à centvingt-six le nombre des divinités locales. BastetLe culte de la déesse Bastet, représentée sous la forme d'une chatte ou d'une femme à tête de chat, était principalement célébrédans la ville de Bubastis.

Réalisée en bronze et pourvue d'yeux en pâte de verre bleue, la statue date de l'époque saïte.Chat assisreprésentant la déesse Bastet, v.

700-600 av.

J.-C.

Bronze, yeux cerclés de verre bleu, 33 × 25 cm.

Département des Antiquitéségyptiennes, musée du Louvre, Paris.Erich Lessing/Art Resource, NY Après Rê et les divinités qui interviennent dans l’épisode de la création, les dieux importants sont Amon, Thot, Ptah, Khnemou et Apis, et les déesses les plus éminentesHathor, Mout, Neith et Sekhmet.

Leur importance croissait en fonction de l’importance politique des cités d’où elles étaient originaires et où elles étaient adorées.

Parexemple, l’ennéade de Memphis, qui avait à sa tête une triade composée du dieu père Ptah, de la mère, Sekhmet, et du fils Nefertoum, prit de l’importance sous le règnedes dynasties de Memphis et Ptah devint l’un des plus grands dieux d’Égypte.

De même, lorsque les dynasties thébaines régnèrent sur l’Égypte, c’est l’ennéade de Thèbes,avec à sa tête le dieu père Amon, qui prit une importance nationale.

Les véritables divinités de l’Égypte ancienne se trouvèrent parfois confondues avec des êtres humainsdivinisés après leur mort : c’est le cas d’Imhotep, à l’origine Premier ministre du pharaon Djéser de la III e dynastie, qui fut plus tard considéré comme un demi-dieu guérisseur.

C’est au cours de la V e dynastie que les pharaons commencèrent à revendiquer leur origine divine en tant que fils de Rê. 4 ICONOGRAPHIE ThotAdoré dans l'Égypte ancienne comme le dieu de la Lune, Thot est souvent représenté avec une tête d'ibis.

Sur ce bas-relief, le dieuverse l'eau de la vie sur un personnage encerclé par un anneau de symboles emblématiques de la vie éternelle.Bas-relief peint ornantune paroi du temple de Karnak (Égypte).Roger Wood/Corbis Les dieux égyptiens étaient anthropomorphes, mais leur corps d’apparence humaine était souvent surmonté d’une tête animale.

Cet animal traduisait souvent lescaractéristiques du dieu : ainsi Rê possédait-il une tête de faucon, oiseau au vol rapide.

Hathor, déesse de l’Amour et du Rire, avait la tête d’une vache, tandis qu’au dieuAnubis on attribuait la tête d’un chacal, parce que ces animaux ravageaient les tombes du désert.

Moût avait la tête d’un vautour, et Thot celle d’un ibis ; quant à Ptah, ilétait représenté avec une tête humaine, bien que parfois on lui donnât l’apparence d’un taureau, nommé Apis.

En raison de leurs liens avec les dieux, ces animaux étaientvénérés, mais des animaux sacrés furent aussi adorés dans les temples comme incarnations divines, surtout à l’époque de la XXVI e dynastie.

Les dieux étaient également représentés par des symboles, tels le disque du soleil ou les ailes de faucon qui figuraient sur la coiffe portée par le pharaon. 5 LE CULTE DU SOLEIL Offrande d'Akhenaton à AtonLe dieu égyptien du Soleil, Aton, a fait l'objet d'un culte exclusif et absolu sous le règne d'Akhenaton, grand pharaon de laXVIIIe dynastie.

Ce bas-relief montre le souverain et son épouse Néfertiti (en bas, à gauche) portant une offrande à Aton, représentésous la forme d'un disque solaire.

Cette représentation amarnienne de la divinité figure les « ankh », symboles de vie et d'éternité,que tendent de petites mains prolongeant chacun des rayons du dieu solaire.Offrande d'Akhenaton et de sa famille à Aton, NouvelEmpire, XVIIIe dynastie, règne d'Akhenaton (1350-1333 av.

J.-C.).

Détail d'une stèle en albâtre extraite du temple d'Aton àAkhetaton (aujourd'hui Tell el-Amarna).

Musée égyptien, Le Caire.Archivo Iconografico, S.A./Corbis Le seul dieu important, adoré de façon constante, fut Rê, roi des divinités cosmiques.

Son culte débuta probablement au Moyen Empire (v.

2000 av.

J.-C.) et prit par la suiteles proportions d’une religion d’État.

Le dieu fut confondu peu à peu avec Amon lorsque les dynasties thébaines prirent le pouvoir : il devint alors le dieu suprême Amon-Rê.Au cours de la XVIII e Dynastie, le pharaon Aménophis III donna au dieu du Soleil le nom d’Aton, terme ancien pour désigner la force solaire physique.

Mais c’est le fils et successeur d’Aménophis, Akhenaton, qui accomplit une véritable révolution religieuse en Égypte, en proclamant qu’Aton était le seul et le vrai dieu.

Il changea son proprenom en celui d’Akhenaton ou Akhnaton, terme qui signifie « Serviteur d’Aton ».

Ce pharaon, le premier grand adepte du monothéisme, fut un iconoclaste ; il fit effacer desmonuments le nom de « dieux » mis au pluriel, et persécuta sans relâche les prêtres d’Amon.

Malgré l’influence considérable qu’elle exerça sur l’art et sur la pensée descontemporains, la religion solaire voulue par Akhenaton ne lui survécut pas, et l’Égypte revint à son polythéisme antérieur après la mort d’Akhenaton sous le règne de sonsuccesseur Toutankhamon. 6 LE RITUEL DES FUNÉRAILLES. »

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