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Homère : l'odyssée, chant xii

Publié le 06/09/2018

Extrait du document

Ulysse était, comme tout autre homme passant par là, conquis par le chant de ces Sirènes mais ses compagnons le chargèrent de plus de liens encore. Grâce aux avertissements de la Sorcière, les Achéens réussirent à dépasser l’île des Sirènes sans aucun souci. Puis arriva le moment d’affronter les deux monstres marins, Scylla & Charybde. Ne sachant quel chemin prendre et étant trop terrifié par les hurlements de Charybde, Ulysse n’eut pas le temps de réagir lorsque Scylla lui prit six de ses plus braves compagnons. Ulysse ne put rien faire, et il dut laisser ses compagnons, qui l’appelaient, tendaient leur mains vers lui dans leur désespoir. Ils avaient finalement, grâce à ses six compagnons, éviter le massacre et voguaient maintenant vers l’île irréprochable d’Hélios. Mais se souvenant des paroles de Circé, il dit à ses compagnons de continuer l’aventure malgré les maux qu’ils pouvaient avoir, car cette île qui paraît reposante n’est en fait qu’une illusion et ungrand malheur s’abattra sur eux.

« νῆα κατάστησον, ἵνα νωϊτέρην ὄπ’ ἀκούσῃς. οὐ γάρ πώ τις τῇδε παρήλασε νηῒ μελαίνῃ, πρίν γ’ ἡμέων μελίγηρυν ἀπὸ στομάτων ὄπ’ ἀκοῦσαι, ἀλλ’ ὅ γε τερψάμενος νεῖται καὶ πλείονα εἰδώς. ἴδμεν γάρ τοι πάνθ’, ὅσ’ ἐνὶ Τροίῃ εὐρείῃ Ἀργεῖοι Τρῶές τε θεῶν ἰότητι μόγησαν, ἴδμεν δ’ ὅσσα γένηται ἐπὶ χθονὶ πουλυβοτείρῃ. "Viens, Ulysse fameux, gloire éternelle de la Grèce, arrête ton navire afin d'écouter notre voix ! Jamais aucun navire noir n'est passé là sans écouter de notre bouche de doux chants. Puis on repart, charmé, lourd d'un plus lourd trésor de science. Nous savons en effet tout ce qu'en la plaine de Troie les Grecs et les Troyens ont souffert par ordre des dieux, nous savons tout ce qui advient sur la terre féconde..." Ulysse était, comme tout autre homme passant par là, conquis par le chant de ces Sirènes mais ses compagnons le chargèrent de plus de liens encore.

Grâce aux avertissements de la Sorcière, les Achéens réussirent à dépasser l’île des Sirènes sans aucun souci.

Puis arriva le moment d’affronter les deux monstres marins, Scylla & Charybde. Ne sachant quel chemin prendre et étant trop terrifié par les hurlements de Charybde, Ulysse n’eut pas le temps de réagir lorsque Scylla lui prit six de ses plus braves compagnons.

Ulysse ne put rien faire, et il dut laisser ses compagnons, qui l’appelaient, tendaient leur mains vers lui dans leur désespoir.

Ils avaient finalement, grâce à ses six compagnons, éviter le massacre et voguaient maintenant vers l’île irréprochable d’Hélios.

Mais se souvenant des paroles de Circé, il dit à ses compagnons de continuer l’aventure malgré les maux qu’ils pouvaient avoir, car cette île qui paraît reposante n’est en fait qu’une illusion et un grand malheur s’abattra sur eux. Mais les compagnons accablés refusèrent de continuer et à l’unanimité proposèrent de se reposer sur l’île et de remonter dans le navire au soleil levant.

Ulysse accepta enfin mais leur fit promettre de ne tuer en aucun cas les bœufs et les brebis se trouvant dans cette plaine, selon les ordres de Circé.

Au départ, les hommes possédaient assez de pain et de vin rouge pour survivre, mais après un mois, leur faim devenait de plus en plus aiguë et l’envie de tuer un des bœufs sacrés d’Hélios était leur seule préoccupation.

Un jour, alors qu’Ulysse s’était endormi en priant les Dieux de les reconduire à Ithaque, un des compagnons prit la parole et incita ses amis, par un discours envenimé et déstabilisant, à sacrifier quelques bœufs plutôt que de mourir de faim.

Sans plus attendre, ils se vautrèrent sur les bœufs, les sacrifièrent, les cuirent et enfin se régalèrent avec leur double épaisseur de graisse. Ulysse revenant de son sommeil, sentit l’odeur du rôti et s’en remit aux Dieux. Après avoir mangé du bœuf et s’être rassasié pendant six jours, les compagnons remontèrent sur la nef, au grand désespoir d’Ulysse et ils purent repartir le septième jour, lorsqu’aucun vent ne se manifesta.

Après s’être retrouvé sans plus rien autour que de l’eau, les Dieux montrèrent leur colère et Ulysse fut le seul épargné par cette attaque de foudre de Zeus et le strident de Poséidon.

Ulysse fut emporté par les vents mais ceux-ci le menèrent jusqu’au domaine de Scylla et Charybde et bientôt il se retrouvait près à être engloutit.

Mais comme l’avait prédit Circé, il y avait un grand figuier qui se penchait sur l’eau et Ulysse eut si tôt fait de s’accrocher à lui.

Après que Charybde eut revomit le mat, Ulysse se lâcha et se retrouva parmi les planches de bois.

Le juge lui épargna de retourner vers Scylla et Ulysse erra pendant neuf longues journées.

Au bout de la dixième, il fut sur l’île de Ogigié, l’île où habitait Calypso. 2.

Les illustrations |Cette représentation de la scène d’Ulysse et ses compagnons avec | |les Sirènes est une des plus parlantes.

En effet, on remarque bien | |que les compagnons d’Ulysse ne porte aucune attention aux Sirènes | |qui essayent de les perturber.

Ensuite, Ulysse, attaché au mat du | |navire, qui, la tête vers le ciel, résiste un maximum aux avances | |du chant des Sirènes.

Et enfin celles-ci qui plonge droit sur eux | |avec leurs têtes de femmes et leurs corps d’oiseaux qui paraît bien| |imposant comparé aux corps des hommes.

| |Ce type de vase s’appelle un Stamnos à figures rouges et date de |. »

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