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Les mères royales

Publié le 21/12/2014

Extrait du document

vainqueur des Hyksos, à sa mère Ahhotep, qui, si l'on en croit les sources, mourut à un âge très avancé. Épouse cou-rageuse, Ahhotep, qui perd son mari Seqenenrê Taâ II au combat, assume la régence pour Ahmosis, encore en bas âge. Elle se révèle alors une redoutable femme politique, n'hésitant pas à s'occuper des affaires courantes pendant que son fils est en campagne. Fin diplomate, elle saura mal-gré toutes les hostilités et les jalousies assurer la continuité Relief de la tombe de Kherouef (Assassif), intendant de Tiyi, représentant la souveraine avec son fils Aménophis IV Akhénaton. de la dynastie. Et c'est pour perpétuer sa mémoire que le libérateur de l'Égypte fait éri-ger une stèle en son honneur dans le temple sacré d'Amon-Rê à Karnak : « Louez la dame du pays, la souveraine des ri¬ves des régions lointaines, dont le nom est élevé sur tou¬tes les contrées montagneu¬ses, qui sait prendre les déci¬sions à l'égard du peuple, épouse du roi, soeur d'un sou¬verain, vie, force et santé. Fille de roi, vénérable mère de roi, qui est au courant des affai¬res, qui unit l'Égypte, elle a rassemblé ses notables dont elle a assuré la cohésion, elle a ramené les fugitifs et re-groupé les dissidents, elle a pacifié la Haute-Égypte en re-poussant les rebelles, l'épouse du roi, Ahhotep, en vie. » Pour son courage et son abnéga¬ tion, cette reine douairière se voit remettre — honneur su-prême (elle est la première femme à recevoir une distinc-tion militaire) —, les mouches d'or et une dague ornée d'une scène animalière. Ahmosis rend également un culte à sa grand-mère Téti-chéri, considérée comme l'an-cêtre de la lignée, sur une stè¬le qu'il lui dédie dans sa cha¬pelle funéraire d'Abydos.

« vainqueur des Hyksos, à sa mère Ahhotep, qui, si l'on en croit les sources, mourut à un âge très avancé.

Épouse cou­ rageuse , Ahhotep , qui perd son mari Seqenenrê Taâ Il au combat, assume la régence pour Ahmosis, encore en bas âge.

Elle se révèle alors une redoutable femme politique, n'hésitant pas à s'occuper des affaires courantes pendant que son fils est en campagne.

Fin diplomate, elle saura mal­ gré toutes les hostilités et les jalousies assurer la continuité de la dynas tie .

Et c'est pour perpétuer sa mémoire que le libérateur de l'Égypte fait éri­ ger une stèle en son honneur dans le temple sacré d'Amon ­ Rê à Karnak:« Louez la dame du pays, la souveraine des ri­ ves des régions lointaines, dont le nom est élevé sur tou­ tes les contrées montagneu­ ses, qui sait prendre les déci­ sio ns à l'égard du peuple, épouse du roi, sœur d'un sou­ verain, vie, force et santé .

Fille de roi, vénérable mère de roi, qui est au courant des affai­ res, qui unit l'Égypte, elle a rassemblé ses notables dont elle a assuré la cohésion, elle a ramené les fugitifs et re­ groupé les dissidents, elle a pacifié la Haute-Égypte en re­ poussant les rebelles, l'épouse du roi, Ahhotep, en vie.

» Pour son courage et son abnéga - tion, cette reine douairière se voit remettre - honneur su­ prême (elle est la première femme à recevoir une distinc ­ tion militaire) -, les mouches d'or et une dague ornée d'une scène animalière.

Ahmosis rend également un culte à sa grand-mère Téti­ chéri, considérée comme l'an­ cêtre de la lignée, sur une stè­ le qu'il lui dédie dans sa cha­ pelle funéraire d'Abydos.

De grandes figures S ous la XVIII• dynast ie, plu­ sieurs femmes ont égale­ ment exercé une grande in­ fluence en Égypte, comme Ahmès-Néfertari, mère d'Amé­ nophis I " , Tiyi, mère d' Amé­ nophis IV, et Touy, mère exemplaire de Ramsès Il.

Ahmès-Nefertari survit à son époux Ahmosis.

C'est elle qui assure la régence au nom --~ .::. »

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