LES TEMPLES DE KARNAK

« pylônes, kiosques et obélisques s'étend sur près de 1,5 km de long et 800 m ,de large.

$itué au cœur de la ville de Thèbes, il constituait un Etat dans l'Etat, qui, sous Ramsès Ill, employait plus de 20 000 personnes.

L'AXE CÉLESTE MÈNE AU TEMPLE D'AMON Depuis le Nil, un débarcadère et une allée de sphinx à tête de bélier conduisent au premier portail, de part et d'autre duquel se dressent des murs massifs, que les archéologues regroupent sous le nom de« pylône».

On pénètre ensuite dans une cour délimitée par des colonnes [péristyle].

Via un deuxième pylône, fl2nqué de statues de Ramsès Il (qui régna de 1279 à 1212 av.

J.-C., XIX " dynastie!.

on parvient à la grande salle des 134 colonnes de 21 m de haut, décorées de symboles.

Commencée sous Séthi I"' (qui régna vers 1318-1304 av.

J.-C., XIX " dynastie 1 sa construc- ti r' l s d'un siècle .

LA POSTÉRITÉ DE KARNAK Le site de Karn~k fut pillé dès L'annexion de L'Egypte par Rome.

Sous Mehemet Ali, il servait de carrière aux paysans .

Redécouvert dès le début du xv111 • siècle par les Britanniques Norden et Poclocke, il rie d evint célèbre qu'après le retour d'Egy pte de Bonaparte, qui en fit transporter plusieurs éléments jusqu'à Paris !la Chambre ~es Ancêtres, l'obélisque de Louqsor).

A partir de 1858, Auguste Mariette en dirigea la restauration, et Champollion s'y intéressa vivement.

Aujourd'hui, la mise en valeur de Karnak est toujours effectuée sous la direction de la France, en coordinat ion avec l'Égypte, dans le cadre du Centre franco-égyptien de Karnak .. »