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Thouéris, la déesse hippopotame

Publié le 12/01/2015

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Selon un procédé extrêmement courant en Égypte, en particulier pour les déesses, Thouéris peut être assimilée à d'autres divinités. Un texte de protection gravé sur une de ses statuettes conservée au Louvre illustre cette pratique en même temps qu'il met en scène les qualités protectrices de Thouéris. « Je suis la truie qui attaque avec sa voix et qui dévore quand elle s'approche de celui qui élève la voix et qui pousse des cris, mais qui protège celui qui sort de son corps (Horus et tout être humain). Je suis Thouéris dans sa puissance, celle qui combat pour ce qui lui appartient et qui repousse ceux qui font violence à son fils Horus. Je suis Ipet qui réside dans l'horizon et dont le couteau protège le maître de l'univers, la maîtresse que l'on craint, celle dont l'aspect est orné et qui décapite ceux qui se rebellent contre lui. Je suis celle qui compte les dons des Khétémiou et sous le sceau de laquelle se trouvent les Chémaïou, alors que les Kédeftiou (tous les trois sont des génies) disent :"Que faisons-nous ?" Quand j'ai envoyé la mort vers la vie, j'exerce ma protection sur Djeddjehoutiioufânkh (défunt auquel appartient la stèle), justifié, en sorte que rien de mal ne puisse l'atteindre. Je multiplie sa descendance, je protège ses enfants, je les magnifie dans l'exercice de leur service. »

« surtout ont fait l'objet de fouilles très poussées : celui d'el -Zark a en 1994 et 1995, et celui d'el-Muwayh en 1996 et 1997 .

Outre leur état de conserva­ tion relativement satisfai­ sant, ces fortins ont encore leur dépotoir, vaste décharge publique qui présente un in­ térêt majeur pour les archéo­ logues puisqu'il livre quanti­ té d'informations sur la vie quotidienne grâce aux objets mis au rebut, aux reliefs de repas, aux morceaux de tissu et surtout aux ostraca.

Mille cinq cents de ces tessons de céramique sur lesquels on écrivait à l'époque ont été retrouvés à el-Zarka, plus de sept cents à el-Muwayh.

Ces « brouillons » précieux pour connaître la toponym ie et découvrir la vie quotid i enne des garnisons.

Le défilé des caravanes n 'in­ téresse guère les militaires.

Plus prosaïquement, les ques­ tions évoquées dans le cour­ rier concernent le ravitaille­ ment.

On prend des nouvel­ les d'un fortin à l'autre .

Cer­ tains ostraca signalent des actes de brigandage ou la présence de Bédouins (appe­ lés « barbares ») dans la ré­ gion.

L'un de ces textes ra­ conte l'attaque du praesi-. »

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