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Définition: FAIBLISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif.

Publié le 09/02/2016

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Définition: FAIBLISSANT, -ANTE, participe présent et adjectif. I.— Participe présent de faiblir* II.— Emploi adjectival. Qui faiblit. A.— [Correspond à faiblir A] : Ø 1. Elle [Germinie] demeurait là, clouée et faiblissante, sentant son coeur s'en aller de la fatigue d'être sur ses pieds... EDMOND DE GONCOURT, JULES DE GONCOURT, Germinie Larcerteux, 1864, page 216. — Au figuré. Jérôme avait prononcé cette réponse avec une conviction déjà faiblissante, avec une fermeté qui ne demandait qu'à mollir (ALEXANDRE ARNOUX, Le seigneur de l'heure, 1955, page 108 ). B.— [Correspond à faiblir B] On entendit, trois jours durant, les faiblissants appels (ANDRÉ GIDE, Journal, 1943, page 204 ). Dans la voix faiblissante, la soudaine hésitation du regard, Jean reconnaissait maintenant tout à fait Florentine (GABRIELLE ROY, Bonheur d'occasion, 1945, page 57) : Ø 2. Là-bas, près de la route de Saragosse, autour des avions fascistes, les arbres du bois noir brûlaient encore dans le jour faiblissant. ANDRÉ MALRAUX, L'Espoir, 1937, page 836. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 17 Forme dérivée du verbe "faiblir" faiblir FAIBLIR, verbe intransitif. Devenir faible. A.— 1. [Le sujet désigne une personne ou une partie du corps] Perdre de ses forces, de sa résistance physique. Mon Dieu, mon Époux, ô sacré coeur du Sauveur, je faiblis (PIERRE-JEAN JOUVE, Paulina, 1925, page 165 ). Il quitta le cadet, traversa la rue hors du champ de tir des assiégés. Il gagna le toit. L'homme qui s'accrochait au faîte faiblissait : il le remplaça (ANDRÉ MALRAUX, La Condition humaine, 1933, page 254) : Ø 1. Son noble front se penche vers la terre, ses membres foiblissent et se dérobent sous lui; sans courage et sans ressort, il tombe et attend dans une langueur invincible qu'un air plus doux le ranime... CHARLES NODIER, Jean Sbogar, 1818, page 110. 2. Par analogie. a) [Le sujet désigne une chose] Perdre de sa solidité. Le plancher faiblit de jour en jour (Larousse du 19e. siècle. ) : Ø 2. Des poutres avaient déjà faibli, son cousin lui mentait, en ne parlant que de deux ou trois planches déclouées. ÉMILE ZOLA, La Joie de vivre, 1884, page 926 b) Au figuré. Mollir, fléchir, céder. — [Le sujet désigne une personne] Ah! Jonathan! Ma force ne me suffit pas pour te quitter; il faut aussi la tienne. Ne faiblis pas (ANDRÉ GIDE, Saül, 1903, IV, 1, page 357 ). Il (...) est parti, il reviendra demain... Il ne pouvait se détacher de moi, et j'avais peur de faiblir, je le repoussais de mes bras étendus (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 171) : Ø 3.... je parlai des nombreux changements que j'avais été obligé de faire dans le commandement, dont beaucoup avaient été cruels à mon coeur, mais que j'avais exécutés sans hésitation. Et je déclarai que mon intention était de poursuivre sans faiblir cette épuration de nos cadres. MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE, Mémoires, tome 1, 1931, page 478. — [Le sujet désigne une chose abstraite] J'ai là un petit papier..., dit le comte, sentant faiblir son courage (HENRI DE MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, page 774 ). B.— Par extension et au figuré. Perdre de sa force, de sa puissance; diminuer (d'intensité, d'importance, etc.). La tempête, le vent faiblit. Sa voix faiblissait de plus en plus, n'était plus qu'un murmure de prière ardente (ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1104 ). L'odeur des amandiers faiblissait dans la nuit dans la senteur de chocolat qui s'exhalait dès les premières maisons de Sérianne (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 302) : Ø 4.... un corps sans mouvement autre que celui d'une respiration oppressée, qui faiblissait dangereusement, par paliers. ALEXANDRE ARNOUX, Le seigneur de l'heure, 1955, page 124. [En parlant des facultés intellectuelles d'une personne] Baisser, diminuer. Il [Malherbe] est de ceux, comme Buffon, qui n'ont pas faibli et dont le talent a duré et grandi jusqu'à la fin (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 13, 1863-69, page 395 ). — Spécialement. · Perdre de sa valeur, de son prix. Les moules et coquillages avaient un peu faibli, 56,750 kilos, [aux Halles] (L'Œuvre. 10 février 1941). · [En parlant du vin] Perdre de sa force, de son bouquet. Ce vin faiblit (Dictionnaire de l'Académie française. 1835, 1878). Remarque : On rencontre dans la documentation faiblissement, substantif masculin Action de faiblir; état qui en résulte. La moindre faute, le moindre faiblissement de l'adversaire est épié, exploité aussitôt (Jules Romains, Hommes bonne volume 1938, page 70). On s'explique, dans ces conditions, que le je-ne-sais-quoi puisse passer pour une illusion : c'est comme un faiblissement de l'esprit fort, un certain état de vague à l'âme (Vladimir Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 37). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 445. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 358, b) 872; XXe. siècle : a) 720, b) 684.

« (...) est parti, il reviendra demain...

Il ne pouvait se détacher de moi, et j'avais peur de faiblir, je le repoussais de mes bras étendus (GABRIELLE COLLETTE, DITE COLETTE, La Vagabonde, 1910, page 171) : Ø 3....

je parlai des nombreux changements que j'avais été obligé de faire dans le commandement, dont beaucoup avaient été cruels à mon coeur, mais que j'avais exécutés sans hésitation.

Et je déclarai que mon intention était de poursuivre sans faiblir cette épuration de nos cadres. MARÉCHAL JOSEPH JOFFRE, Mémoires, tome 1, 1931, page 478. — [Le sujet désigne une chose abstraite] J'ai là un petit papier..., dit le comte, sentant faiblir son courage (HENRI DE MONTHERLANT, Les Célibataires, 1934, page 774 ). B.— Par extension et au figuré.

Perdre de sa force, de sa puissance; diminuer (d'intensité, d'importance, etc.).

La tempête, le vent faiblit.

Sa voix faiblissait de plus en plus, n'était plus qu'un murmure de prière ardente (ÉMILE ZOLA, La Conquête de Plassans, 1874, page 1104 ).

L'odeur des amandiers faiblissait dans la nuit dans la senteur de chocolat qui s'exhalait dès les premières maisons de Sérianne (LOUIS ARAGON, Les Beaux quartiers, 1936, page 302) : Ø 4....

un corps sans mouvement autre que celui d'une respiration oppressée, qui faiblissait dangereusement, par paliers. ALEXANDRE ARNOUX, Le seigneur de l'heure, 1955, page 124. [En parlant des facultés intellectuelles d'une personne] Baisser, diminuer.

Il [Malherbe] est de ceux, comme Buffon, qui n'ont pas faibli et dont le talent a duré et grandi jusqu'à la fin (CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Nouveaux lundis, tome 13, 1863-69, page 395 ). — Spécialement. · Perdre de sa valeur, de son prix.

Les moules et coquillages avaient un peu faibli, 56,750 kilos, [aux Halles] (L' Œuvre.

10 février 1941). · [En parlant du vin] Perdre de sa force, de son bouquet. Ce vin faiblit (Dictionnaire de l'Académie française.

1835, 1878). Remarque : On rencontre dans la documentation faiblissement, substantif masculin Action de faiblir; état qui en résulte.

La moindre faute, le moindre faiblissement de l'adversaire est épié, exploité aussitôt (Jules Romains, Hommes bonne volume 1938, page 70).

On s'explique, dans ces conditions, que le je- ne-sais-quoi puisse passer pour une illusion : c'est comme un faiblissement de l'esprit fort, un certain état de vague à l'âme (Vladimir Jankélévitch, Le Je-ne-sais-quoi et le presque-rien, 1957, page 37). STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 445.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 358, b) 872; XXe. siècle : a) 720, b) 684. 2. »

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