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Définition du terme: BAISEMENT, substantif masculin.

Publié le 01/11/2015

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Définition du terme: BAISEMENT, substantif masculin. A.— LITURGIE. Action de baiser — en signe de respect, de vénération — quelque chose (la mule pontificale, un objet de piété, etc.; spécialement les pieds de treize personnes, en parlant d'un officiant, le Jeudi Saint; confer baise-pied) : Ø 1. Quand les rangs d'invités se fendirent et s'écartèrent devant la pourpre du cardinal Castiglioni, et quand Aurélie se fut agenouillée pour le baisement de l'anneau, Omer se décidait à recevoir l'ordination. Le cardinal était un haut vieillard corpulent, à la bouche desséchée. Monumental, il oscillait d'arrière en avant, comme une statue qu'un vent terrible eût ébranlée. Il cachait ses mains dans les dentelles de ses manchettes, ne les offrait qu'avec lenteur et ennui. PAUL ADAM, L'Enfant d'Austerlitz, 1902, page 392. B.— Domaine des rapports amoureux. Action de baiser quelqu'un, en signe d'amour : Ø 2. Elle lui avait fait promettre qu'il n'y aurait plus d'excentricités, plus d'agenouillements, plus de baisements de pieds. Un calme si doux émanait d'elle que Christophe en était pénétré, même dans ses jours de violences; et bien que, lorsqu'il était seul, il pensât à elle avec un désir passionné, ensemble ils étaient toujours comme de bons camarades. Jamais il ne lui échappait un mot, un geste qui pût inquiéter son amie. ROMAIN ROLLAND, Jean-Christophe, La Nouvelle journée, 1912, page 1512. — Par analogie : Ø 3. Autour, le midi splendide (...) partout c'était une lumière épandue à pleins rayons (...) Les choses étaient pâmées de bonheur (...) et si loin que le regard pût aller, toujours (...) les mêmes frondaisons heureuses, les mêmes baisements lumineux! ÉDOUARD ESTAUNIÉ, Un Simple, 1891, page 198.

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