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Dictionnaire en ligne: DÉBORDEMENT, substantif masculin.

Publié le 11/12/2015

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Dictionnaire en ligne: DÉBORDEMENT, substantif masculin. A.— Action de déborder, résultat de cette action. Débordement d'un liquide, plus généralement débordement d'un fleuve, d'une rivière. Le débordement périodique du Nil (confer Charles-François Dupuis, L'Origine des cultes, 1796, page 15 ). — Par métaphore : Ø 1. Quand arriva l'antiquité à flots tumultueux (...) elle fit irruption et nous inonda. Jusqu'à Malherbe, ce ne fut que débordement et ravage. Le premier il posa des digues et fit rentrer le fleuve en son lit. CHARLES-AUGUSTIN SAINTE-BEUVE, Tableau historique et critique de la poésie et du théâtre français au XVIe. siècle, 1828, page 284. — Par analogie. 1. MÉDECINE. Évacuation abondante et subite d'un liquide organique. Débordement de bile, d'humeurs (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). Débordement de larmes (courant). Hier, j'ai été un peu malade d'un débordement de bile, occasionné par tant de fatigues (NAPOLÉON 1ER, Lettres à Josephine, 1809, page 177 ). 2. [Le complément désigne des personnes] Irruption par surprise, et par extension irrésistible d'une multitude d'envahisseurs. Le débordement des barbares dans l'Empire romain (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). Vers cette époque [XVe. siècle] , un débordement de Grecs dans notre occident (LOUIS-GABRIEL A. DE BONALD, Législation primitive considérée dans les derniers temps par les seules ténèbres de la raison, tome 1, 1802, page 19 ). — Par extension. Un débordement de fleurs, d'herbes folles. Synonymes : abondance, foisonnement. B.— Au figuré. 1. Débordement de + substantif désignant des paroles, l'expression d'un sentiment, une oeuvre de l'esprit, etc.. Quantité qui se répand à profusion, d'une manière subite et/ou violente. Débordement de haine, de paroles, de passions. Un débordement d'injures, de louanges, d'écrits (Dictionnaire de l'Académie française. 1835-1932). Leur indignation éclatait en menaces et en débordements (GUSTAVE FLAUBERT, Salammbô, tome 1, 1863, page 7 ). Été! coulure d'or; profusion; splendeur de la lumière accrue; immense débordement de l'amour! (ANDRÉ GIDE, Les Nourritures terrestres, 1897, page 235) : Ø 2. Quoi de plus significatif que le mystérieux attrait exercé sur Gide par les oeuvres puissantes où le génie créateur semble vivre dans une atmosphère de multiplication, d'exagération et de débordement?... HENRI MASSIS, Jugements, 1924, page 25. 2. Généralement au pluriel (au singulier dans le Dictionnaire de l'Académie Française). Sortie des limites de ce qui est permis ou admis, excès, désordre des moeurs. Le débordement des moeurs, scandaleux débordement (Dictionnaire de l'Académie française. 1798-1932). Donner libre cours à ses débordements. Synonymes : débauche, déportements (littéraire). Tonner contre le dévergondage moderne, les débordements abominables de l'époque (ÉMILE ZOLA, Son Excellence Eugène Rougon, 1876, page 231) : Ø 3.... partout, dans l'église, des femmes veuves ou vieilles, sans affection, ou des femmes abandonnées ou des femmes torturées dans leur ménage, demandant que l'existence leur soit plus clémente, que les débordements de leurs maris s'apaisent, que les vices de leurs enfants s'amendent, que la santé des êtres qu'elles aiment se raffermisse. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 1, 1895, page 149. C.— ART MILITAIRE. Action de déborder l'ennemi (confer déborder II A 3). Manoeuvre de débordement et d'encerclement. Par l'arrivée et les progrès des forces britanniques sur la rive nord de la Lys (...), nous commençons bien de réaliser le débordement et l'enveloppement de l'aile nord des armées allemandes (MARÉCHAL FERDINAND FOCH. Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de 1914-1918, tome 1, 1929, page 181 ). — Par analogie. SPORTS. Manoeuvre consistant à doubler son adversaire par le côté pour obtenir l'avantage. Feinte et débordement extérieur (confer Joseph Mercier, Le Football, 1966, page 42 ). Remarque : Ce dernier sens est noté par Grand Larousse de la Langue française. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 322. Fréquence relative littéraire : XIXe. siècle : a) 453, b) 595; XXe. siècle : a) 572, b) 319.

« l'époque (ÉMILE ZOLA, Son Excellence Eugène Rougon, 1876, page 231) : Ø 3....

partout, dans l'église, des femmes veuves ou vieilles, sans affection, ou des femmes abandonnées ou des femmes torturées dans leur ménage, demandant que l'existence leur soit plus clémente, que les débordements de leurs maris s'apaisent, que les vices de leurs enfants s'amendent, que la santé des êtres qu'elles aiment se raffermisse. GEORGES-CHARLES, DIT JORIS-KARL HUYSMANS, En route, tome 1, 1895, page 149. C.— ART MILITAIRE.

Action de déborder l'ennemi (confer déborder II A 3).

Manoeuvre de débordement et d'encerclement. Par l'arrivée et les progrès des forces britanniques sur la rive nord de la Lys (...), nous commençons bien de réaliser le débordement et l'enveloppement de l'aile nord des armées allemandes (MARÉCHAL FERDINAND FOCH.

Mémoires pour servir à l'histoire de la guerre de 1914-1918, tome 1, 1929, page 181 ). — Par analogie.

SPORTS.

Manoeuvre consistant à doubler son adversaire par le côté pour obtenir l'avantage.

Feinte et débordement extérieur (confer Joseph Mercier, Le Football, 1966, page 42 ). Remarque : Ce dernier sens est noté par Grand Larousse de la Langue française. STATISTIQUES : Fréquence absolue littéraire : 322.

Fréquence relative littéraire : XIXe.

siècle : a) 453, b) 595; XXe. siècle : a) 572, b) 319. 2. »

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