Dans toute erreur, y a-t-il une part de vérité
Publié le 19/03/2004
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V. - CONCLUSION.
Dans sa Méditation V, Descartes écrit : « ... L'erreur n'est pas une
pure négation, c'est-à-dire n'est pas le simple défaut ou manquement de
quelque perfection qui ne m'est point due, mais c'est une privation de
quelque connaissance qu'il me semble que je devrais avoir. »
Sur le plan éthique l'erreur n'est qu'un moindre bien. Joubert signale : «
Il y a des esprits qui vont à l'erreur par toutes les vérités; il en est de
plus heureux qui vont aux grandes vérités par toutes les erreurs. »
En réalité, l'erreur apparaît comme une vérité amoindrie. Elle ne signifie
nullement défaut total de connaissance, mais une connaissance imparfaite
contenant malgré tout, une part de vérité. Il est difficile à l'homme
d'échapper à l'erreur. On dit même que cette dernière est son propre.
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