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La détermination du bien n'est-elle qu'une affaire d'opinion ?

Publié le 27/02/2008

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Elle couvre des domaines hétérogènes (politique, culture, sports, vulgarisation, etc.) qui peuvent, pour un individu, se présenter comme concurrents ou incompatibles.— L'accumulation des informations ne se structure (dans un domaine choisi) que si le sujet a d'abord appris à les structurer.— Tout traitement des informations suppose ainsi que le mode de traitement ait été antérieurement acquis, indépendamment des informations elles-mêmes.— Si l'événement que rapporte l'information est éphémère, s'informer n'engage pas, ou très peu, la mémoire, à l'inverse de l'apprentissage. III. CONNAÎTRE, S'INFORMER: POURQUOI?- Ce qui résulte de la connaissance est un savoir (pratique, technique, théorique), c'est-à-dire un acquis durable (même s'il nécessite un entretien périodique), susceptible de conférer un pouvoir, ou du moins une efficacité.— L'accumulation des informations ne constitue pas un savoir authentique — tout au plus un stock d'exemples ou d'arguments pour alimenter une discussion ou briller dans «le dernier salon où l'on cause».— Cf.

« Analyse du sujet : Ce sujet pose la question de ce qui fonde le jugement moral, c'est-à-dire la capacité à concevoir des normes du bien et dumal fondant ce jugement.

Le problème visé est donc celui de savoir comment définir les critères de la morale, c'est-à-direde s'interroger sur la relativité des différents jugements moraux selon les individus et les contextes culturels.

Il apparaît,en effet, que chaque homme se pense comme juge de ce qui est bon pour lui, que chacun possède une opinionpersonnelle au sujet du bien.

Mais, à l'inverse, en se pensant comme juge du bien, il apparaît qu'aucun homme ne penseson jugement comme purement relatif, c'est-à-dire qu'il suppose que les critères du bien et du mal auxquels il se réfèrepeuvent être partagés par l'opinion commune, par les autres hommes.

L'opinion morale individuelle vise donc implicitementune généralité.

Cela signifie donc qu'au delà d'une conception particulière d'opinion, le bien se refuse à la relativité et sepense comme supérieur aux opinions. Proposition de plan 1.

Nous pouvons tout d'abord partir du fondement individuel de la signification du bien, c'est-à-dire du fait que l'opinion dechacun est détentrice du critère du bien.

Cela revient d'abord à dire que le bien dépend de chacun parce que chacun estlibre dans la détermination de sa conscience (a), que cette liberté engage une relativité dans les critères de jugement enfonction de ce que l'on est, de notre personnalité (b) ou encore en fonction de ce que l'on a appris, de notre éducation (c). 2.

Nous pouvons toutefois nuancer ces affirmations.

En effet, l'éducation dépend elle-même d'un contexte socio-historiquequi fait que les individus d'une même société ont souvent les mêmes valeurs morales (rôle de la religion et des traditionsmorales, par exemple) (a) et évoluent de façon similaire (rôle de l'éducation scolaire et civique, par exemple) (b) ce quipermet de penser que la morale est une affaire d'opinion collective (c). 3.

Dès lors, le fait de dire que la morale n'est qu'une affaire d'opinion semble erroné.

En effet, en partant du constat quela plupart des sociétés occidentales se rejoignent quant à leur façon de juger moralement (ce qui explique la force desdroits de l'homme par exemple) (a), nous pouvons penser qu'il y a une certaine universalité de la morale qui dépend moinsde notre opinion que de notre raisonnement sur notre façon d'exister (b), ce qui conduit à penser que la morale est liéeaux progrès de la science, c'est-à-dire dépend de la façon dont les hommes progressent dans leurs manières de réfléchiret de découvrir la vérité (c).. »

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