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Les êtres vivants imposent-ils de repenser la finalité ?

Publié le 29/03/2004

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« La faculté d'un être d'agir selon ses représentations s'appelle la vie. « Kant, Doctrine du droit, 1797. « La vie apparaît comme un courant qui va d'un germe à un germe par l'intermédiaire d'un organisme développé. « Bergson, L'Évolution créatrice, 1907.Ce courant, c'est précisément l'élan vital, qui se transmet d'individu à individu, de génération à génération, d'espèce à espèce en s'intensifiant toujours davantage et en créant perpétuellement de nouvelles formes, plus complexes que les précédentes. « Je suppose que le corps n'est autre chose qu'une statue ou machine de terre [...]. Dieu met au-dedans toutes les pièces qui sont requises pour faire qu'elle marche, qu'elle mange, qu'elle respire... « Descartes, Traité de l'homme, 1662 (posth.) « Chaque corps organique d'un vivant est une espèce de machine divine, ou d'automate naturel, qui surpasse infiniment tous les automates artificiels.

La finalité se comprend comme la production en fin d'une fin. Plus exactement, du point de vue  des organismes vivants on parle de finalisme. Il s'agit d'une option théorique, d'une hypothèse  posant l'existence d'une cause finale agissant dans le monde, dans l'univers. Il y aurait un  dessein, un but ultime. Elle offre une perspective téléologique. Or le finalisme a longtemps  était critiqué comme la « mise à l'envers de la nature «, inversant l'ordre de la nature. Pourtant, si l'on fait exception d'un dessein de la nature, faut-il pourtant retenir l'existence  de la finalité dans la structuration des êtres vivants en tant que téléonomie. Il s'agit d'une  activité cohérente, orientée et constructive du vivant en vue de se conserver et de se  reproduire. En ce sens, la finalité reprend ses droits au sein des êtres vivants. C'est par  ailleurs cette finalité qui distinguerait les  êtres vivants des autres structures de l'univers. Mais bien plus l'homme ne peut-il redonner à cette idée la plénitude de son sens ?

« considérées réciproquement comme moyen et fin (cf.

un organisme) ; la finalité immanente qui résulte de la natureet du développement de l'être même (adaptation du vivant à son milieu) ; la finalité transcendante qui est réaliséedans un être par l'action qu'exerce sur lui un autre être.

b) Principe de finalité : la nature ne fait rien en vain, c.-à-d.

tout être a une fin ; d'où, à l'inverse, l'idée d'une preuve de l'existence de Dieu à partir de l'existence de la finalitédans la nature ; cf.

téléologique (argument ).

8.

— Finalisme : a) Caractère de ce qui dépend d'une fin.

b) Toutedoctrine qui affirme l'existence d'une cause finale de l'univers, ou (par ext.) qui utilise les causes finales commeprincipes explicatifs ; opposé à mécanisme. Approche problématique La vie représente l'ensemble des organismes biologiques de tous les environnements que ce soit la faune, la flore oule genre humain.

On lui accorde une certaine valeur qui nous interdit moralement de mettre fin à une vie sans avoirde raisons qui le justifient que ce soit la survie ou la justice.

Le vivant est un organisme unique qui réunit unemultiplicité de fonctions qui interagissent entre eux et dépendent de toutes les autres partie du corps.

On appellevivant un système capable de se développer, de s'entretenir et de se reproduire par lui même.

La réaction unanimede l'organisme vivant est de préserver son être.

Ainsi, un être vivant possède naturellement un instinct deconservation.

La biologie est la science qui étudie le vivant, c'est à dire tout objet qui manifeste un science de vie,y compris l'homme.

Ainsi, en regroupant toutes les connaissances acquises par cette science, on peut interpréter,et même prévoir certains comportements d'une espèce à l'autre en se basant sur l'expérience du passé.

De pluscette connaissance, comme toute science, possède la prétention, peut être à juste titre, de connaître tous lesactes qu'un être vivant donné va effectuer dans sa vie, du moins dans les grandes lignes.

De ce fait, pour qu'unescience s'appelle une science il faut qu'elle admette certains principes catégoriques qui feront états de postulatsdéterminants pour déterminer la nature d'une espèce vivante.

En effet, si on conférer un caractère nouveau etencore inconnu à chaque être vivant qui naissait dans chaque espèce, la science ne serait plus qu'un amalgame despéculations hasardeuses.

Contrairement au hasard l'idée de finalité pose un but propre à chaque être, noussommes nés pour quelque chose.

N'est ce pas réducteur? Face à a diversité biologique ne doit on pas écarter uneidée de finalité sous peine de réer un conflit ontologique et moral? PLAN I La singularité du vivant A- Attribuer des règles strictes à un être vivant n'est ce pas l'enfermer dans un carcan subjectif? Déterminer qu'unêtre vivant doit avoir certaines réactions d'après l'espèce dont il est issu, n'est ce pas lui ôter toute sa singularité? DESCARTES Je ne reconnais aucune différence entre les machines que font les artisans et les divers corps que la nature seulecompose, sinon que les effets des machines ne dépendent que de l'agencement de certains tuyaux, ou ressorts, ouautres instruments, qui, devant avoir quelque proportion avec les mains de ceux qui les font, sont toujours si grandsque leurs figures et mouvements se peuvent voir, au lieu que les tuyaux ou ressorts qui causent les effets des corpsnaturels sont ordinairement trop petits pour être aperçus de nos sens.

Et il est certain que toutes les règles desmécaniques appartiennent à la physique, en sorte que toutes les choses qui sont artificielles, sont avec celanaturelles.

Car, par exemple, lorsqu'une montre marque les heures par le moyen des roues dont elle est faite, celane lui est pas moins naturel qu'il est à un arbre de produire des fruits.

C'est pourquoi, en même façon qu'un horloger,en voyant une montre qu'il n'a point faite, peut ordinairement juger, de quelques-unes de ses parties qu'il regarde,quelles sont toutes les autres qu'il ne voit pas : ainsi, en considérant les effets et les parties sensibles des corpsnaturels, j'ai tâché de connaître quelles doivent être celles de leurs parties qui sont insensibles. B- L'être vivant n'est pas une machine qui obéirait à un principe algorithmique propre à son espèce.

Plusieurs cashors norme ont déjà été décelé chez beaucoup d'espèce.

La nature n'est pas l'unicité des choses et des états maisla diversité et la singularité mêlée au hasard des rencontres atomiques (Épicure) Lucrèce Voici encore [...] ce que je veux te faire connaître.

Les atomes descendent bien en droite ligne dans le vide,entraînés par leur pesanteur ; mais il leur arrive, on ne saurait dire où ni quand, de s'écarter un peu de la verticale,si peu qu'à peine peut-on parler de déclinaison.

Sans cet écart, tous, comme des gouttes de pluie, ne cesseraientde tomber à travers le vide immense ; il n'y aurait point lieu à rencontres, à chocs, et jamais la nature n'eût pu riencréer [...].

Il faut que les atomes s'écartent un peu de la verticale, mais à peine et le moins possible.

N'ayons pasl'air de leur prêter des mouvements obliques, que démentirait la réalité.

C'est en effet une chose manifeste et dontl'oeil nous instruit, que les corps pesants ne peuvent d'eux-mêmes se diriger obliquement lorsqu'ils tombent, cela estvisible à chacun [..

.].

Enfin, si tous les mouvements sont enchaînés dans la nature, si toujours d'un premier naît unsecond suivant un ordre rigoureux ; si, par leur déclinaison, les atomes ne provoquent pas un mouvement qui rompeles lois de la fatalité et qui empêche que les causes ne se succèdent à l'infini ; d'où vient donc cette libertéaccordée sur terre aux êtres vivants, d'où vient, dis-je, cette libre faculté arrachée au destin, qui nous fait allerpartout où la volonté nous mène ? Nos mouvements peuvent changer de direction sans être déterminés par le tempsni par le lieu, mais selon que nous inspire notre esprit lui-même.

Car, sans aucun doute, de tels actes ont leur. »

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