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Le fanatisme religieux doit-il être combattu ?

Publié le 28/02/2004

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Cependant, n'y a-t-il pas un problème à ne pas combattre le fanatisme religieux en tant qu'il s'accompagne systématiquement de velléité prosélyte et de violence ? Si le fanatisme se fonde, non pas sur la foi mais sur une opinion religieuse, non pas sur un pari existentiel mais sur l'assentiment accordé sans « raison » - et sans mesure - à une idée non démontrée, comment pourrait-il « convaincre » autrement que par la force ? Dans ce cas, n'entrerait-il pas directement en conflit avec la tolérance (et avec la morale elle-même sans doute) qui nous poussait tout à l'heure à ne pas le condamner ? Comment résoudre alors ce choix cornélien ? Comment décider cette question indécidable qui nous pousse à choisir entre la morale (tolérance) et la morale (protection de la dignité de la personne humaine) ? Et comment enfin éviter que ce combat, si sa nécessité est avérée, ne devienne lui aussi fanatique ? Proposition de plan :   1) Le fanatisme religieux, comme tout autre courant de pensé, ne doit pas être combattu, car la morale nous prescrit de le tolérer. a) Les principes humanistes qui régissent les sociétés occidentales sont la tolérance, le respect des libertés individuelles et le respect de la personne humaine. b) Dans cette optique il semble parfaitement contraire à ces principes de condamner une opinion religieuse quelle qu'elle soit. Problème : Le fanatisme pourtant n'est pas exactement une opinion religieuse ou une foi, il se définit comme excès de cette opinion, volonté immodéré de la répandre par la force dans le monde.

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