La force peut-elle être au service du droit ?
Publié le 15/02/2004
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Pourtant, la justice prononce et dit le droit, c'est-à-dire ce qui doit être et non ce qui est. Elle oppose donc l'être au devoir-être. Le droit et la force sont incompatibles et, Rousseau (cf. Du contrat social, Livre I, chapitre III, « Du droit du plus fort ») nous l'a appris, la notion de « droit du plus fort » est contradictoire. Comment, dès lors, mettre ensemble la force et la justice ? Comment faire pour que cette alliance contre nature et pourtant nécessaire ne dénature pas la justice ? A cette question, Pascal répond : « Ne pouvant faire que ce qui est juste fût fort, on a fait que ce qui est fort fût juste ».Empreinte de pessimisme et de scepticisme, cette réponse, cependant, a le mérite de tenir à égale distance idéalisme et cynisme. Au premier, elle fait entendre qu'il est vain d'espérer que la justice puisse régner sans la force ; au second, elle réplique que la force ne peut régner sans justice, ou du moins sans s'efforcer en même temps de convaincre ceux à qui elle s'impose. Or que signifie cette remarque ?
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