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L'homme est il raisonnable par nature

Publié le 09/03/2005

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    Partez de la définition homme = être de raison et interrogez-vous sur la validité de cette définition aristotélicienne, reprise et accen­tuée par Descartes.

    Si ce qui distingue l'homme de tous les autres vivants est bien la raison, demandez-vous si l'homme la possède naturellement et s'il la met aussi naturellement en pratique pour être raisonnable. La cul­ture, l'éducation, ne jouent-elles aucun rôle dans la formation de la raison ?

Voir  Kant : « L'éducation humanise l'homme «

 

 

Ce sujet interroge :

    sur les notions suivantes : l'inné et l'acquis, c'est-à-dire le naturel et le culturel en l'homme ;

    sur l'essence rationnelle de l'homme : il y aurait une disposition naturelle chez tout homme et qui lui donnerait sa spécificité ;

    sur l'identité possible ou pas entre rationnel et raisonnable.

 

 

« On le formule ainsi : « Une chose est ce qu'elle est » ou encore « A est A ».

Ce principe fondamental exprime simplement le besoin qu'a la pensée d'être en accord avec elle-même.

Il nous oblige à ne pas changer la définitiondes concepts en cours de raisonnement. b) Le principe de non-contradiction. Sa formule est : « Une chose ne peut pas, en même temps, être et n'être pas » ou encore « A n'est pas non A ». Aristote a donné de ce principe la définition suivante : « Un même attribut ne peut pas être affirmé et nié d'un même sujet en même temps et sous le même rapport. » Par exemple, o ne peut pas dire à la fois d'une plante qu'elle est verte et qu'elle n'est pas verte. Le principe de Contradiction n'est que la forme négative du principe d'identité.

Aristote l'énonce ainsi : « Il est impossible que le même attribut appartienne et n'appartienne pas au même sujet sous le même rapport. »Par exemple, le cheval d'Henry IV ne peut pas être à la fois blanc et non blanc.

Le principe.

Ou bien il pleut, en cemoment, ou il ne pleut pas.

Le principe du tiers exclu élimine une troisième éventualité. c) Le principe du tiers exclu. Il découle du principe de non-contradiction.

On le formule ainsi : « De deux propositions contradictoires, si l'une est vraie, l'autre est nécessairement fausse et réciproquement » ou encore « Entre A et non A, il n'y a pas de milieu ». Autrement dit, deux solutions sont possibles à l'exclusion d'une troisième.

Par exemple, une plante est verts ou ellesne l'est pas. En mathématiques, le raisonnement par l'absurde établit la vérité d'une proposition en démontrant que la propositioncontradictoire est fausse en raison des conséquences contradictoires qu'elle entraîne. On le voit, les principes logiques assurent la cohérence interne de tout discours. 2) Les principes rationnels. a) La principe de raison suffisante. On le formule ainsi : « Tout ce qui est a sa raison d'être. » Selon la formule de Leibniz : « Rien ne se fait sans raison suffisante.

Autrement dit, rien n'arrive sans qu'il soit possible...

de rendre une raison qui suffise pourdéterminer pourquoi il en est ainsi et non autrement. » Ce principe revient à affirmer que le pourquoi de tout phénomène peut être prouvé. Le principe de raison suffisante postule que tout ce qui se passe s'explique, a sa « raison d'être » (on entend parraison d'être les conditions qui expliquent un événement, qui le rendent intelligible).

La raison humaine estcaractérisée par une impérieuse exigence d'intelligibilité, une exigence de comprendre chaque phénomène en lerattachant à d'autres phénomènes. b) Le principe de causalité. Sa formule est : « Tout phénomène a une cause et les mêmes causes, dans les mêmes circonstances, produisent les mêmes effets.

» Ce principe de causalité affirme qu'il y a de l'ordre dans la nature, qu'il y a des successions de phénomènes qui se produisent de manière presque identique. A ce principe de causalité se sont peu à peu substitués, dans les sciences expérimentales, la notion de loi et leprincipe du déterminisme. d) Le principe de finalité. On pourrait le formuler ainsi : « Tout être a une fin .

» Dans la « Critique de la faculté de juger », Kant distingue deux formes de fin : § La finalité externe : un être a sa fin dans un autre être (l'herbe est faite pour l'herbivore). § La finalité interne : l'être est à lui-même sa propre fin, c'est-à-dire que toutes ses parties sont organisées pour concourir ensemble à la vie du tout. Il faut considérer le principe de finalité comme un principe d'ordre, d'organisation.

L'univers ne peut subsister que siles êtres qui le composent forment, tant bien que mal, un tout organique. On le voit, les principes rationnels sont la condition fondamentale de toute possibilité d'intelligibilité de la réalitéconcrète. ...

ainsi un "primitif" peut-il penser un animal comme étant par exemple la réincarnation d'un ancêtre, c'est à direétant à la fois lui-même et quelqu'un d'autre.. »

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