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Est-il injuste que l'homme de bien souffre ?

Publié le 06/03/2004

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BIEN (lat. bene, bien; bonus, bon)

Phi. Ce qui est objet d'approbation ou de satisfaction. Pour les Anciens, le Bien est la finalité naturelle de la volonté, étant d'abord ce qui fait du bien, le profitable. Le problème éthique essentiel est alors de distinguer les « faux biens », les biens trompeurs qu'on recherche tant qu'on ignore qu'ils n'en sont pas, des « vrais biens », ceux qui nous sont vraiment utiles. Mot Le Bien se définit comme la norme suprême dans l'ordre éthique, ce vers quoi doit tendre toute action morale.

HOMME Le plus évolué des êtres vivants, appartenant à la famille des hominidés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage.

BIEN : Au sens éthique, ce qui est conforme à l'idéal de la moralité, qui doit être recherché pour lui-même indépendamment de son utilité. Il mérite l'approbation d'une conscience droite. Sa possession seule peut procurer le bonheur (ou souverain Bien).

« Il n'est pas injuste que l'homme de bien souffre U(e)~• Pour Sénèque, le fait que l'homme de bien ne soit pas dis­ pensé de maux ne signifie pas qu'il n'y a .pas de providence.

C'est dans l'adversité, en effet, que le sage révèle sa force d'âme.

Ce que nous appelons maux n'en sont pas.

La providence monde, pourq uoi est- d'âme .

La bonté , la vertu n'est pas injuste elle parfois contraire à ne pe uven t s' afferm ir Sé n è qu e a proba- l'homme de bien, pour- que face au ma l.

blement écri t ce quoi ne le dispense+ traité alors qu'il était en elle pas des ma u x? Les maux exil pour des raisons poli- ne nous Le bien se révèle affectent pas tiques .

Il tente de ré- dans le malheur L a seconde réponse uNos joies, nos pleurs sont s én è qu e répond à de Sén è que est que fixés de longue date; et cette question en les ma lhe urs qui affec- quelque diversité que sem- formulan t deux thèses tent l'homme de bien blent offrir les vies humaines, différentes entre les- ne sont pas véritable- elles reviennent, dans l'en- semble, toutes au même.» quelles il ne se prononce ment des maux , ils n'ont Sénèque, pas.

La première est qu e de maux que le nom.

En De la Providence si les hommes de bien effet , ces pré tendus mal- ne sont pas dispensés heurs n 'infl u encent en pondre à un problème de maux , c 'est parce que rien la vo lonté d u sage qui semb le remettre en l'adversité permet à et laissent intacte sa capa - q u estion la doctrine stoï-l 'homme vertueux de cité à agir selon les pré - cienne, qui pose que la révéler ses qualités.

Les ceptes de la raison.

Le vertu doit tôt o u tard maux sont ainsi l'occa- stoïcien est indifférent être récompensée .

Si la sion pour l'homme de aux revers de fortune .

providence gouverne le bien de montrer sa force La provid ence n 'est pas injust e.

L'adv e rsité permet d'éprouver la force de l'homm e de bien .

L es malheurs n 'en sont pas car ils ne nous affect ent pas.. »

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