Devoir de Philosophie

Les migrations des travailleurs dans le monde ?

Publié le 27/02/2008

Extrait du document

PLAN Introduction: Des courants migratoires dans le monde qui soulignent les contrastes entre le Nord et le Sud. 1. Les flux migratoires A. Les pays du Sud, émetteurs des flux B. Les différents pays d'accueil C. Les conséquences de l'immigration 2. Les types de migrants A. D'abord une main-d'oeuvre bon marché B. Des travailleurs de plus en plus qualifiés C. Des réfugiés politiques Conclusion: Un phénomène dont beaucoup de pays cherchent à limiter l'ampleur. Introduction L'importance et la diversité des courants migratoires depuis la Seconde Guerre mondiale illustrent la mobilité grandissante des hommes sur la planète. Elle est rendue possible par la multiplication des moyens de transport, notamment aériens, et son ampleur s'explique aussi par l'explosion démographique. D'une manière générale en effet, ces courants partent du Sud, ils ont pour origine la nécessité impérieuse de fuir la misère ; ils témoignent ainsi des contrastes qui existent entre un Sud « pauvre » et un Nord « riche ». Ces flux migratoires posent de délicats problèmes aussi bien aux pays émetteurs qu'aux pays d'accueil.

« dont l'absence peut être dommageable à l'effort de décollage économique, surtout lorsqu'il s'agit de personnelqualifié.• Les conséquences sont évidemment de nature différente pour les pays d'accueil.

Les États-Unis en donnent desexemples typiques (document 3).

La formation de ghettos n'en est pas le seul élément ; on constate que certainesgrandes villes sont majoritairement habitées par les immigrés qui, par rapport à la population totale demeurent desminorités.

Cela montre les difficultés d'intégration dans la société et accentue la concentration de tous lesproblèmes dans des lieux géographiques bien déterminés.

La cohabitation entre des minorités très différentes — lesNoirs américains et les Hispanophones — est plus que difficile, et engendre parfois des affrontements violents.

Lesgrandes cités européennes connaissent elles aussi des incidents qui présentent des caractères comparables. 2.

Les types de migrants A.

D'abord une main-d'oeuvre bon marchéL'image la plus répandue de l'immigré est celle du travailleur manuel, sans formation professionnelle, un « pauvrehère », selon le texte du document 2, qui accepte un maigre salaire pour effectuer les travaux les plus pénibles.Cette « main-d'oeuvre bon marché », comme l'écrit B.

Guetta dans l'article du Monde cité dans le document 2, faitl'affaire des industriels de Californie et du Texas, comme des exploitants des grands ranchs.

Ils limitent ainsi leurscoûts de production, d'autant qu'il s'agit souvent d'un personnel non déclaré et qu'ils n'ont donc pas à supporter decharges autres que le salaire.On sait bien qu'en Europe occidentale aussi existe cette main-d'oeuvre clandestine, employée dans de nombreuxateliers plus ou moins cachés dans des grandes agglomérations.

Les employeurs ne font pas mystère de leursmotivations : c'est, selon eux, un moyen inévitable pour maintenir certaines activités industrielles, comme le textile,sérieusement menacé par la concurrence des NPI qui eux aussi utilisent un personnel peu payé. B.

Les travailleurs de plus en plus qualifiésDepuis plusieurs décennies déjà, les firmes américaines pratiquent la « chasse aux cerveaux », c'est-à-dire qu'ellescherchent à recruter les scientifiques et les gestionnaires de très haut niveau, afin d'assurer la meilleure rentabilitépossible à leurs entreprises, et d'enlever à leur concurrents des possibilités identiques ! C'est la « razzia » dont parlele document 4.

Mais on s'aperçoit aussi que les immigrants récents, dont la venue n'a pas été sollicitée, ont uneformation intellectuelle et professionnelle : le document 2 cite les « hommes d'affaires, artisans spécialisés et jeunesdiplômés des universités ».Cette évolution entraîne plusieurs conséquences.

L'arrivée de cette « nouvelle vague » fait naître une hiérarchiesociale, parfois génératrice de tensions, au sein des groupes d'immigrés.

Elle provoque aussi un sentiment defrustration pour ces travailleurs qualifiés lorsqu'ils ne peuvent s'intégrer dans les sociétés des pays d'accueil.

Mais lechangement le plus remarquable est que l'on assiste maintenant à un flux en sens inverse : une fois formés dans lesuniversités américaines, ayant acquis ensuite une précieuse expérience professionnelle dans les entreprises, ilsretournent dans leur pays d'origine, c'est-à-dire « les puissances industrielles émergentes de la zone Asie-Pacifique», selon l'article de Libération (document 4).

Et la chasse aux cerveaux se pratiquerait en sens inverse, au profitcette fois de Singapour.

On peut supposer que les conditions matérielles offertes sont supérieures à celles qu'ilsavaient précédemment obtenues.

Cela illustre la réalité des succès économiques remportés par les Quatre Dragonsd'Asie, désormais plus attractifs que les pays industrialisés. C.

Les réfugiés politiquesLes statistiques des pays d'accueil classent maintenant à part les entrées de ceux qui ont été contraints, pour desraisons politiques, de quitter leur pays.

Leurs activités sont alors soumises à des limitations et une surveillance plusou moins sévères, mais on peut sans doute considérer qu'ils appartiennent au courant de migrations de travailleurs,étant donné leur nombre grandissant.

En effet, les conflits des années 70 dans la péninsule indochinoise, puis ceuxdu Moyen-Orient, ont provoqué un afflux de réfugiés en Europe occidentale comme aux États-Unis.Plus récemment, les bouleversements en Europe de l'Est, ont été précédés et surtout suivis de nouveauxdéplacements, pour des motifs de sécurité, comme dans l'ex-Yougoslavie, ou plus généralement parce quel'ouverture des frontières de l'Est favorise l'espoir d'accéder plus rapidement dans le monde occidental à un meilleurniveau de vie ; c'est la raison pour laquelle ont afflué en Allemagne des migrants qui ne sont plus seulement desréfugiés. Conclusion Dans la situation économique difficile que connaissent au début des années 90 les pays accueillant des travailleurs,la continuation de l'immigration est mise en question.

La gravité des incidents qui se produisent est à l'origine despréoccupations actuelles, qui vont dans le sens d'un contrôle plus strict des courants migratoires.. »

↓↓↓ APERÇU DU DOCUMENT ↓↓↓

Liens utiles