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Peuplement, réseaux et mobilités en France

Publié le 22/04/2012

Extrait du document

1 -    Une répartition contrastée

Densité, zones à domination rurale, rural profond, exodes agricole et rural.

[Doc 1 p.14]

-         Des pleins :

La densité moyenne de la population française, voisine de 110 habitants/Km² est inférieure à celle de la plupart de ses voisins européens à l’exception de l’Espagne (nombre d’habitants par unité de surface).

 

Cette densité masque d’importantes disparités : 40% des Français se concentrent sur 1% du territoire et 90% d’entre eux sur moins de la moitié. Ces pleins correspondent aux villes, mais celles-ci sont rarement des points isolés : autour d’elles se développent des aires de fort développement qui sont souvent en continuité d’une ville à l’autre et constituent des couloirs (vallées fluviales ou de montagne), des lisérés (littoraux), ou des taches (bassins industriels) de peuplement.

 

La région île de France est la plus densément peuplée pour des raisons historiques (centralisation mise en place par Louis XIV).

« Au regard de l’Europe du Nord ou de l’Italie du Nord, la France présente l’originalité de ses vastes zones à dominante rurale (distinction entre espace rural et espace urbain passe par le pourcentage d’habitants travaillant dans une ville proche : en dessous de 40%, l’espace est à dominante rurale, au dessus il appartient à une aire urbaine) progressivement vidées par l’exode rural (dépeuplement des campagnes et des bourgs ruraux). Les territoires qui constituent l’espace rural profond (espaces à l’écart des villes, enclavés et qui ont connu un dépeuplement prolongé), éloigné des centres urbains ont une densité moyenne de 20 habitants/Km².

Ils se distribuent principalement en une « double diagonale du vide », des Landes aux Ardennes d’une part, des Pyrénées centrales au sud du massif alpin d’autre part, sans omettre les cantons dépeuplés de l’Ouest intérieur ou de la Corse. - Une situation évolutive : Cette répartition est le résultat du processus d’exode agricole (déclin des actifs employés dans l’agriculture et leur reconversion dans d’autres secteurs économiques) et rural qui a accompagné les mutations de l’économie française de la fin des années 1950 aux années 1980.

Avec près de 80% de sa population vivant dans les centres-villes ou dans les grands ensembles édifiés dans l’urgence, la France rejoint alors les taux moyens d’urbanisation de l’Europe (doc 3 p.149).

Depuis les années 1980, un desserrement urbain se manifeste au profit de périphéries urbaines de plus en plus étalées. A l’échelle du territoire, toutes les villes et régions ne connaissent pas le même dynamisme : un effet « sud » signale l’attractivité du littoral méditerranéen et plus largement du Sud et de l’Ouest atlantique.

A l’inverse, les villes de tradition industrielle déclinent et si l’agglomération parisienne reste prédominante avec environ 18% de la population du pays, son solde migratoire est maintenant globalement nul, voire négatif. 2.

Les dynamiques démographiques Baby-boom, recensement, natalité, mortalité, indice conjoncturel de fécondité, excédent naturel - Une croissance maintenue : Etude de la pyramide des âges La transition démographique a commencé en France au cours de la deuxième moitié du XIX° siècle.

La transition se caractérise par trois étapes :. »

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