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Mobilités, flux et réseaux de communication dans la mondialisation: la connexion inégale du territoire français à l'Europe et au monde par les réseaux de transport et numérique

Publié le 24/04/2013

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Mobilités, flux et réseaux de communication dans la mondialisation : la connexion inégale du territoire français à l'Europe et au monde par les réseaux de transport et le numérique La question des mobilités, de la croissance exponentielle des flux et des réseaux de communication (matériels et immatériels – numérique, financiers) est au cœur du processus de mondialisation. La France a ainsi vu une explosion de la mobilité de ses ressortissants et une modification de leur mode de vie au cours de ces dernières décennies.  Avoir un territoire connecté aux plus importants réseaux internationaux est également essentiel pour le dynamisme d'un État. De ce point de vue, le territoire français possède des espaces très dynamiques et totalement connectés aux centres d'impulsions mondiaux (dorsale européenne, mégalopoles américaine et japonaise). Mais des efforts sont encore nécessaires pour améliorer la connexion d'espaces plus en marge et pour favoriser ainsi leur développement en rééquilibrant par là-même les inégalités sur le sol français.  1. Des mobilités à toutes les échelles Des mobilités de plus en plus importantes à l'échelle locale et régionale • Avec les progrès techniques en matière de transports et de technologies, le ratio distance-temps a considérablement baissé. Des générations de Français se sont cantonnées pendant des siècles à des déplacements limités à l'échelle locale (commune, bourg proche) ; il fallait 24 heures pour rallier Paris depuis Versailles au xviiie siècle : il faut aujourd'hui 12 h pour aller de Paris à Tokyo. • La population française est désormais connectée à l'espace-monde au travers du « village global « (via internet), mais aussi grâce à des réseaux aériens performants. Elle fréquente aussi plus facilement des lieux à toutes les échelles (locale, régionale, nationale) : les Français sont devenus plus mobiles. Ils sont plus mobiles à l'échelle locale car le phénomène de périurbanisation a entraîné une augmentation des migrations pendulaires (entre le lieu de travail et le lieu de résidence). Ils sont aussi plus mobiles à l'échelle interrégionale, puisqu'il est devenu facile d'aller passer un week-end à l'autre bout de sa région (ou dans une autre région) du fait de la multiplication des transports régionaux (TER, lignes aériennes intérieures) et des infrastructures routières. Se déplacer fait donc aujourd'hui partie intégrante du mode de vie des Français, qui n'hésitent plus à déménager dans d'autres régions pour trouver du travail. À ce titre, les régions les plus attractives restent la région Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse (qui attire des actifs à très haut niveau de qualification du fait de la concentration des centres d'innovation et de la qualité de vie), l'Ouest, mais aussi l'Île-de-France (qui concentre une part très importante des activités et des emplois intéressant les jeunes actifs). Des mobilités à l'échelle internationale • Les Français se déplacent également en dehors des frontières du territoire, en particulier sur leterritoire européen et dans l'espace Schengen où ils peuvent librement circuler. Cette situation a favorisé l'augmentation des mobilités transfrontalières pour raisons professionnelles et ledéveloppement de régions transfrontalières. Nos voisins allemands, suisses, luxembourgeois ou même britanniques proposent en effet aux ressortissants français des salaires plus élevés qu'en France et des emplois attractifs. Les Français bénéficient de la très bonne réputation de leur formation, de leur niveau de qualification et de leur productivité très élevée. Mais il est plus intéressant pour les frontaliers hexagonaux de rester en France, car leur pays leur offre une meilleure couverture sociale. 310 000 Français travaillent ainsi chez nos voisins et passent les frontières dans les deux sens chaque jour, ce qui pose quelques problèmes de desserte (nécessité de renforcer les infrastructures de transport au niveau des frontières) et de tensions avec les ressortissants des pays voisins qui sont en concurrence pour les emplois (xénophobie de certains Suisse à l'égard des Français par exemple). Les mobilités transfrontalières sont aussi liées au commerce, et surtout au tourisme. C'est alors plutôt les touristes européens qui viennent en France.  • La France est également reliée au reste du monde : une partie de ses ressortissants s'est expatriée, essentiellement pour des raisons professionnelles (officiellement, 1 504 001 Français vivaient hors de France en décembre 2010). Les flux touristiques vers le reste du monde se sont aussi multipliés depuis les années 1960 avec la baisse des prix des transports aériens. Mais la France reçoit également de nombreux flux de migrants qui pour certains viennent s'y installer motivés par des raisons diverses (politique de rapprochement familial, présence d'une communauté de personnes du même pays formant un réseau d'aide, recherche d'un travail dans un pays riche ayant l...
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« considérablement baissé.

Des générations de Français se sont cantonnées pendant des siècles à des déplacements limités à l'échelle locale (commune, bourg proche) ; il fallait 24 heures pour rallier Paris depuis Versailles au xviiie siècle : il faut aujourd'hui 12 h pour aller de Paris à Tokyo. • La population française est désormais connectée à l'espace-monde au travers du « village global » (via internet), mais aussi grâce à des réseaux aériens performants.

Elle fréquente aussi plus facilement des lieux à toutes les échelles (locale, régionale, nationale) : les Français sont devenus plus mobiles. Ils sont plus mobiles à l'échelle locale car le phénomène de périurbanisation a entraîné une augmentation des migrations pendulaires (entre le lieu de travail et le lieu de résidence).

Ils sont aussi plus mobiles à l'échelle interrégionale, puisqu'il est devenu facile d'aller passer un week-end à l'autre bout de sa région (ou dans une autre région) du fait de la multiplication des transports régionaux (TER, lignes aériennes intérieures) et des infrastructures routières. Se déplacer fait donc aujourd'hui partie intégrante du mode de vie des Français, qui n'hésitent plus à déménager dans d'autres régions pour trouver du travail.

À ce titre, les régions les plus attractives restent la région Provence-Alpes-Côte d'Azur-Corse (qui attire des actifs à très haut niveau de qualification du fait de la concentration des centres d'innovation et de la qualité de vie), l'Ouest, mais aussi l'Île-de-France (qui concentre une part très importante des activités et des emplois intéressant les jeunes actifs). Des mobilités à l'échelle internationale • Les Français se déplacent également en dehors des frontières du territoire, en particulier sur leterritoire européen et dans l'espace Schengen où ils peuvent librement circuler.

Cette situation a favorisé l'augmentation des mobilités transfrontalières pour raisons professionnelles et ledéveloppement de régions transfrontalières. Nos voisins allemands, suisses, luxembourgeois ou même britanniques proposent en effet aux ressortissants français des salaires plus élevés qu'en France et des emplois attractifs.

Les Français bénéficient de la très bonne réputation de leur formation, de leur niveau de qualification et de leur productivité très élevée.

Mais il est plus intéressant pour les frontaliers hexagonaux de rester en France, car leur pays leur offre une meilleure. »

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